Chers amis,
Est-il déjà connu ?
Viendra-t-il d’une grotte du fin fond de la Chine ? Ou bien de la fonte du permafrost où il est enfermé depuis des dizaines de milliers d’années ? Si tous les scientifiques s’accordent à dire qu’une nouvelle pandémie est inéluctable, aucun n’est en mesure de prévoir quand, ni surtout, quel virus (ou bactérie) la provoquera.
L’organisation mondiale de la santé (OMS) a dressé une liste d’une dizaine de pathogènes « susceptibles de provoquer de futures flambées et pandémies ». Ce listing a surtout « pour but de mobiliser des financements pour la recherche », indique Sylvie Briand, directrice du groupe de suivi pour la préparation aux pandémies de l’OMS.
Mais il permet aussi, quatre ans après le début du Covid et près d’un an après la fin du plus haut niveau d’alerte, de dresser plusieurs catégories de menaces « en fonction du mode de transmission ».
Pandémies grippales
Quand on regarde l’histoire des pandémies, on se rend compte que les virus les plus préoccupants en termes de risques d’émergence sont les virus grippaux. On les surveille comme le lait sur le feu, car il peut y avoir des franchissements de barrière d’une espèce à mesure que le virus mute. C’est la loterie de l’évolution !
Par le passé, nous avons connu des pandémies qui ont causé des ravages à travers le monde.
- La grippe espagnole (1917 à 1918) 75 millions de morts (en 3 vagues).
- La grippe asiatique (1956 à 1958) 2 à 4 millions.
- La grippe de Hong-Kong (1968 à 1970) 2 à 4 millions.
- La grippe aviaire A (2009 à 2010) : 280 000 morts et un retour cette année.
- Covid19 depuis 2020 : 35,2 millions ; estimation haute de « The Economist ».
Retour de la grippe aviaire H5N1
Depuis plusieurs semaines, une épidémie de grippe aviaire H5NI se diffuse à travers des élevages de vaches laitières aux États-Unis. Une quarantaine de troupeaux sont désormais concernés. Un scénario inédit, qui fait craindre le pire : une pandémie humaine.
Alors que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a fait part de son « énorme inquiétude » et appelle les pays du monde entier à renforcer la surveillance, les scientifiques ne cachent pas leur préoccupation, mais se gardent de tout alarmisme…
Heureusement, il n’y a pas de transmission interhumaine pour le moment. Ces personnes ont attrapé le virus au contact d’animaux infectés.
Mais la grande crainte des scientifiques est que ce virus, à force de muter en passant d’espèces en espèces, finisse par devenir plus transmissible entre humains.
« Le processus de contamination interhumaine joue un rôle clé. Une infection transmise par des microgouttelettes ou par des aérosols se propagera plus vite qu’une infection transmise par contact sexuel », pointe d’emblée le virologue Étienne Decroly, directeur de recherche au CNRS. Ainsi, les virus respiratoires déjà bien connus (grippe, SRAS, MERS-CoV, etc.) sont suivis de très près. Il suffit que l’un d’eux acquière une ou plusieurs mutations dans son génome pour qu’il se diffuse facilement entre humains non immunisés.
« Une pandémie grippale est la seule dont on sait qu’elle arrivera certainement, et on sait déjà comment lutter contre : nouveaux vaccins, traitements, gestes barrière, etc. », avance Antoine Flahault, directeur de l’Institut de santé globale de Genève.
Arboviroses
Deuxième grande catégorie : les virus transmis par des vecteurs, comme des moustiques et des tiques. Ce sont des « arbovirus », qui provoquent des maladies appelées « arboviroses ». Plusieurs d’entre eux sont transmis par des moustiques-tigres, reconnaissables à leurs zébrures : virus du Nil occidental, Zika, dengue ou encore chikungunya. Avec le changement climatique, des espèces de moustiques colonisent progressivement le nord de l’Europe, entrainant un risque d’exposition accrue. Le moustique-tigre, par exemple, est passé en vingt ans de 0 à plus de 70 départements de France métropolitaine colonisés. La tique Hyalomma, vecteur de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo, pourrait-elle aussi « étendre son implantation dans l’Hexagone », prévenait l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) en juin dernier.
Pathogènes très létaux
Certains virus ne se transmettent ni par vecteurs ni par voie respiratoire. Nipah, par exemple, peut s’attraper en avalant des fruits ou des légumes sur lesquels une chauve-souris a uriné, ou au contact de sécrétions de porc. Il provoque assez régulièrement de petites épidémies en Asie, mais les cas de transmission interhumaine sont extrêmement rares, et heureusement puisque trois personnes infectées sur quatre peuvent en mourir.
Nipah est une illustration du concept One Health (« une seule santé »), à savoir la prise en compte de toutes les espèces vivantes pour bâtir une stratégie sanitaire. Un lien direct a été avancé entre l’émergence de ce virus et la déforestation qui a modifié la zone d’habitat naturel des chauves-souris.
Ces épidémies s’éteignent assez rapidement, toutefois, ces virus particulièrement mortels sont très surveillés, car ils franchissent régulièrement la barrière de l’espèce. Ils pourraient ainsi finir par mieux s’adapter à l’homme, et donc se diffuser plus facilement.
« Maladie X »
A partir de cette appellation, on essaie d’imaginer le scénario catastrophe d’une maladie encore inconnue. Il y a cinq ans, le Covid serait entré dans cette case. « Cela pourrait être un virus complètement nouveau mais aussi une réémergence, comme le virus de la variole », précise la responsable de l’OMS, qui appelle le monde entier à ne pas attendre pour se préparer : développement d’un arsenal thérapeutique, surveillance des virus qui circulent, etc.
Rassurez-vous, on ne manquera pas de masques !
Durant les premiers mois du Covid, le manque de protections au visage, notamment pour les soignants, avait fait polémique. Aujourd’hui, experts et agences internationales de santé appellent à se préparer déjà à une prochaine pandémie, jugée inéluctable.
L’État a-t-il tiré les leçons de la crise de 2020 ? D’après les chiffres que nous fournit la Direction générale de la santé, la France dispose actuellement d’un « stock d’État mobilisable » d’environ 1,3 milliard de masques (dont 70% de masques chirurgicaux). Celui-ci, acquis et conservé par l’agence Santé publique France qui « le maintient en conditions opérationnelles, pour répondre aux menaces sanitaires graves ».
Ce nombre dépasse largement celui du début du Covid, à en croire les déclarations de l’époque.
Précisons enfin que des employeurs, publics ou privés, peuvent aussi disposer de leurs propres stocks de masques, qui ne sont pas connus.
Les redoutables méningocoques
Les méninges sont des enveloppes qui entourent et protègent le cerveau et la moelle épinière.
- La méningite bactérienne du nouveau-né.
Les germes les plus fréquents – transmis par la mère lors de l’accouchement – sont le streptocoque B, Escherichia coli, l’Haemophilus influenza B, le méningocoque et le pneumocoque.
Chez l’adolescent et l’adulte, le germe dominant est le méningocoque, chez l’adulte âgé c’est le pneumocoque.
- La méningite tuberculose, dû au bacille de Koch. En augmentation fréquente.
- La méningite virale. Il s’agit d’un virus banal qui ressemble à une grippe.
- La méningo-encéphalite à l’équipe clair. Les principales causes sont les virus, la tuberculose est la listériose, ce sont les méningites les plus fréquentes.
- La méningite bactérienne de l’adulte
Le méningocoque, qui se transmet par contact rapproché (salive, gouttelettes, etc.), touche surtout les bébés, les adolescents et les jeunes adultes. Il peut provoquer des méningites et des septicémies, entre autres maladies sévères et parfois mortelles. Il a déjà sévi et déclenché des trouilles mémorables ; quand ils surviennent, c’est le branle-bas de combat. Dès qu’un collégien est atteint par une souche bactérienne, toute la classe est vaccinée, séance tenante. Il y a de quoi prévoir la fin du monde ! En 2023 on a recensé 560 infections graves dont 59 mortels.
« Cela fait un moment qu’on alerte ! » Présidente du Syndicat national des pédiatres français, Brigitte Virey a eu le sourire en découvrant la recommandation de la Haute Autorité de santé (HAS) rendue publique. Ajoutée depuis 2018 à la liste des onze vaccinations obligatoires pour les nourrissons, celle contre les infections à méningocoques devrait bientôt être élargie. Deux produits, à deux ou trois doses chacun, cibleront cinq souches bactériennes, au lieu d’une seule actuellement pour les bébés.
Ce qui va changer
Jusqu’à présent et depuis 2018, les bébés avaient obligation d’être vaccinés contre la souche C des méningocoques. Désormais, ils devront recevoir deux doses d’un vaccin dit « tétravalent » ciblant les groupes A, C, W et Y, à 6 puis 12 mois. Mais aussi trois doses d’un autre produit visant uniquement la souche B, uniquement recommandées pour le moment à 3, 5 puis 12 mois. « On constate chez les bébés une hausse des infections invasives à méningocoques, en particulier avec d’autres souches que C. W et Y qui progressent beaucoup depuis environ deux ans, et W provoque davantage de formes graves », indique Brigitte Virey.
La HAS recommande aussi – mais sans obligation – à tous les adolescents âgés de 11 à 14 ans de recevoir une dose du vaccin ACWY. « Même sans recommandation, cela fait un moment que nous, pédiatres, on vaccinait les ados, car ceux-ci avaient de nombreux contacts à risques », signale Brigitte Virey. Un « rattrapage » devra aussi être proposé entre 15 et 24 ans.
En revanche, l’instance ne préconise pas de nouvelle injection du vaccin ciblant la souche B à l’adolescence, ni à l’âge adulte. Des modélisations mathématiques « suggèrent un effet modeste sur la réduction du nombre de cas, surtout lorsque la vaccination dirigée contre le sérogroupe B est déjà en place chez les nourrissons ». Mais cela ne veut évidemment pas dire interdiction !
Désormais, les bébés devront recevoir deux doses d’un vaccin dit « tétravalent », ciblant les quatre groupes A, C, W et Y des méningocoques.
Pourquoi de nouvelles recommandations ?
La Haute Autorité de santé (HAS) a été saisie par le ministère de la Santé il y a près d’un an, pour établir si les règles de vaccination devaient être actualisées.
À l’époque, les agences sanitaires avaient alerté sur le fait que les infections graves causées par cette bactérie étaient en forte augmentation, après un « creux » pendant le Covid.
« On dépasse au premier trimestre les niveaux atteints habituellement à la même période depuis au moins dix ans », nous indiquait alors Muhamed-Kheir Taha, responsable du Centre national de référence des méningocoques à l’Institut Pasteur. Cinq cent soixante cas ont été rapportés sur l’ensemble de l’année 2023 (en hausse de 72 % par rapport à 2022), dont 59 mortels.
Les experts de la HAS ont pris en compte de nombreuses données : les vaccins disponibles ; leur efficacité et leur tolérance ; la situation épidémique ; les recommandations internationales ; les modélisations sur l’impact d’une vaccination élargie ; les effets indésirables rapportés, etc. Après plusieurs mois de travaux, ils estiment qu’il y a lieu de mettre à jour les règles actuelles.
A partir de quand ?
Dans la foulée de ces nouvelles recommandations, le ministre délégué à la Santé, Frédéric Valletoux, a indiqué que le gouvernement allait « suivre cet avis » afin de « renforcer concrètement la stratégie de lutte contre les méningocoques ». Les modalités précises doivent être annoncées prochainement, et ces nouvelles règles pourraient s’appliquer à partir de l’année prochaine. Reste à savoir dans quelle mesure les vaccins en question seront remboursés par l’Assurance maladie. Pour le moment, le tétravalent destiné aux bébés, le Nimenrix, qui coûte près de 50 €, est pris en charge à hauteur de 65% uniquement dans certains cas.
Examens
Le scanner est le premier examen à effectuer pour rechercher des complications (hypertension intracrânienne) qui contre-indiqueraient une ponction lombaire. La ponction lombaire permet de prélever du liquide céphalorachidien (liquide contenu entre les feuillets des méninges et qui sert de « coussin amortisseur » protégeant le cerveau et la moelle épinière) qui montre un liquide trouble ou purulent, contenant de nombreux globules blancs appelés polynucléaires neutrophiles et la présence de bactéries : la recherche de germes dans le sang (hémoculture) est également utile.
Signes et symptômes de la méningite de l’adolescent et adulte jeune (méningocoque)
Le tableau consiste en l’apparition brutale d’une fièvre, et de ce que l’on appelle un syndrome méningé. Celui-ci associe des maux de tête, des vomissements neurologiques en jet, une raideur de la nuque (résistance lorsque l’on essaye de la fléchir), un signe de Kernig (impossibilité de maintenir les jambes en extension en position assise ou lors du relèvement des membres en position couchée), un signe de Brudzinski (la flexion passive de la nuque qui provoque la flexion des membres inférieurs), une position spontanée de soulagement en chien de fusil et une difficulté pour supporter une lumière vive (photophobie).
L’état de conscience est le plus souvent altéré et des convulsions sont possibles. Un signe de gravité qu’il faut toujours rechercher est l’apparition de petits taches rouges sur la peau qui deviennent de plus en plus nombreuses (purpura fulminants).
Traitement naturel
- Les Huiles essentielles par voie orale
- HE Cannelle de Chine 1 ml
- HE Thym CT thujanol 2 ml
- HE Ravintsara 2 ml
Conseil d’utilisation : 3 gouttes du mélange sur ¼ de morceau de sucre de canne à sucer ou dans une mie de pain, 3 fois par jour avant les repas pendant 10 jours.
Nausées, vomissements,
- HECT Menthe poivrée 3 ml
- HECT Gingembre 1 ml
- Ess. Citron (zeste) 1 ml
2 gouttes pures ou sur un support adéquat (miel, sucre, huile végétale) en bouche 3 à 6 fois par jour jusqu’à la guérison.
Céphalées
- HECT Gaulthérie couchée 2 ml
- HECT Basilic exotique 1 ml
- HECT Lentisque pistachier 2 ml
- HECT Menthe poivrée 1 ml
- HV Arnica 4 ml
Applications locales à volonté selon le besoin.
Purpura
- HE Ravensare aromatique 4 ml
- HE Ciste ladanifère CV Corse 2 ml
- HE Cyprès de Provence 1 ml
- HE Lentisque pistachier 1 ml
- HE Géranium rosat CV Egypte 2 ml
Conseil d’utilisation : 6 à 8 gouttes du mélange en application locale cutanée 4 à 6 fois par jour jusqu’à amélioration sensible.
Prendre aussi un traitement pour décongestionner le foie (Desmodium, Silydium).
- Homéopathie
- APIS MELLIFICA 5 CH,
- BELLADONNA 5 CH,
- HELLEBORUS NIGER 5 CH,
3 granules de chaque en alternance 3 fois par jour jusqu’à amélioration.
Purpura
- PHOSPHORUS 5CH
- ARSENICUM ALBUM 5CH
3 granules de chaque 3 fois par jour.
Photophobie
- BELLADONNA 5CH
- DATURA STRAMONIUM 7CH
3 granules de chaque 3 fois par jour.
- Compléments alimentaires
A prendre préventivement et lors de l’infection
- STIMU+ (booster les défenses), 2 fois 2 gélules, 1 mois.
- SILYDIUM (foie), 1 gélule avant les repas (Si transaminases élevées : 2 fois 2 gélules).
- TOPAGIL (céphalée), 2 fois 2 gélules.
- LYSOVIR (4HE) infections bactériennes et virales, 2 gélules avant les 2 repas, 3 semaines.
- VITAMINE C CYNORRHODON, 2 fois 2 gélules.
- ORTHOFLORE (microbiote), 1 gélule le matin à jeun, 1 mois.
- PROPOLIS BRUNE, 2 fois 2 gélules ou pastilles à sucer.
- BIOLINE (huile de lin bio), 3 fois 2 capsules. Restaure la fluidité membranaire.
- LYSO HOME (infections hivernales) en spray, en diffusion atmosphérique.
Labo Phyt-Inov, tel : 00 41 32 466 89 14 (une naturopathe peut vous conseiller).
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Amis lecteurs !
- Vous n’êtes pas sorti de l’auberge ! Une invasion de germes, virus, bactéries vont débarquer en plus de la grippe aviaire H5N1 qui a fait son apparition aux Etats Unis.
- Ne faites pas comme en 2020 avec le COVID et ses mutants ! (qui a causé 170 000 morts). Prémunissez-vous !
Par ailleurs, une autre tornade de maladies vénériennes a envahi l’Hexagone, je vous en reparlerai.
Je vous recommande mon livre « Tout savoir sur le virus et y faire face ». Ed. Dauphin.
Pour 14€ vous vous mettrez à l’abri d’une atteinte infectieuse.
Consultez ma chaine YouTube : https://youtu.be/C1TaG7tCFsE?feature=shared
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Portez-vous bien Jean-Pierre Willem
Docteur, un grand merci . Le Seigneur vous bénisse pour toutes ces infos et surtout tous ces conseils.
Merci docteur Willem
Je vais essayer le romarin ,même si j’ai encore de l’odorat
J’aime beaucoup vos lettres
Carmen du Québec