Si dans la rue vous rencontrez une personne portant une bonbonne d’oxygène reliée aux narines par deux canules, c’est qu’elle souffre d’une BPCO : la bronchopneumopathie chronique obstructive.
De quoi s’agit-il ?
Bien que peu connue, la BPCO frappe annuellement 1 Français sur 20, entraînant 16 000 décès par an. Dans les faits, elle touche 3 fumeurs sur 10.
En réalité, la BPCO est sous-diagnostiquée et tous les spécialistes s’accordent à dire que ces chiffres ne sont que la partie visible de l’iceberg. C’est que les premiers signes de cette affection passent inaperçus et la plupart des malades n’en ont donc pas conscience.
Puisque 90 % des BPCO sont dues au tabac, arrêter de fumer est le meilleur traitement : quel que soit le stade de l’atteinte, un sevrage tabagique empêche la maladie de s’aggraver.
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Les autres 10 % de malades sont des personnes exposées à des gaz polluants ou toxiques dans le cadre de leur profession.
La BPCO est considérée comme maladie professionnelle chez les mineurs (charbon ou fer) – il n’y en a heureusement plus beaucoup en France…
… et chez les travailleurs exposés à l’inhalation de poussières de textiles végétales. Pour eux, la meilleure solution est de limiter ou de stopper le contact avec les gaz en cause.
Evitez aussi tous les irritants de la gorge si vous êtes sensible : épices fortes, poussières, vapeurs de produits chimiques, atmosphère trop sèche…
Des grosses toux, qui dégénèrent et finissent par empêcher de respirer
La maladie apparaît sournoisement vers cinquante ans. Les premiers symptômes sont une toux accompagnée d’expectorations de mucus qui peut s’accompagner de spasmes de la musculature bronchique.
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- Au premier stade de la maladie il y a donc une insuffisance respiratoire qui peut être plus ou moins marquée. Puis, il y a l’apparition d’un essoufflement, d’une respiration sifflante puis l’installation d’une fatigue constante.
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- Le second stade est marqué par une broncho-emphysème, c’est-à-dire une attaque de la paroi bronchique par des élastases et d’autres enzymes sécrétées par les globules blancs. Enfin, les fibres et les cartilages de la paroi bronchique perdent leur élasticité ce qui conduit à la fibrose et à la dilatation des bronches.
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- L’évolution naturelle se fait plus ou moins rapidement – notamment en fonction de l’hygiène de vie du patient – vers l’insuffisance respiratoire chronique, qui nécessite l’administration d’oxygène au domicile, en général 24 h sur 24. Les autres complications sont les infections pulmonaires, qui peuvent entraîner une détresse respiratoire nécessitant une hospitalisation en réanimation.
Le meilleur des remèdes : éteindre sa cigarette une bonne fois pour toutes
Les premiers gestes de traitement relèvent du bon sens : il faut bien sûr arrêter le tabac et l’exposition aux autres polluants.
Le médecin de famille vous donnera sûrement déjà des traitements lourds comme la cortisone ou encore des bronchodilatateurs pour lutter contre l’inflammation chronique des bronches.
Or ces remèdes ne sont pas des solutions satisfaisantes sur le long terme. En effet, ils ne modifient pas le terrain de la maladie mais ne font que ralentir son évolution.
Dans les stades les plus avancés, certains malades sont obligés d’avoir recours à l’oxygénothérapie pour respirer correctement (100 000 personnes reçoivent de l’oxygène à domicile). Avant d’en arriver à ce stade, un réentraînement à l’effort est conseillé pour améliorer leur prise en charge.
Il y a aussi des solutions naturelles efficaces.
Première solution naturelle : fluidifier les sécrétions
Certaines plantes fluidifient les sécrétions de la muqueuse pulmonaire (mucosités) qui encombrent les voies aériennes et facilitent leur expectoration, ce qui permet d’aider dans le cas des bronchites (grindelia, sureau, guimauve, hysope, thym).
Certaines huiles essentielles sont efficaces en diffusion atmosphérique (y compris pour la mucoviscidose) : eucalyptus mentholé, inule odorante, romarin cinéole et verbénone.
L’importance de la vitamine C
On estime que les fumeurs auraient besoin de 3 fois plus de vitamine C que les non-fumeurs, du fait que l’organisme utilise rapidement ces vitamines afin de lutter contre les effets toxiques de la fumée de cigarette.
C’est pourquoi, je vous conseille de prendre du Cynorrhodon en 2 fois 2 gélules par jour.
Les antioxydants jouent également un rôle crucial dans la protection des tissus pulmonaires contre les agressions susceptibles d’évoluer vers la bronchite chronique obstructive et l’emphysème : L. glutathion réduit, R. alphalipec-acid, L-cystine, sélénium.
L’homéopathie pour soulager votre toux
La toux est « descendue » sur les bronches. La respiration devient difficile, la poitrine « brûle » et un peu de température peut apparaître.
En plus des remèdes pour la toux, la BPCO appelle quelques médicaments particuliers :
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- Ammonium Carbonicum 5 CH : œdème des bronches, difficultés à respirer ;
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- Apis Mellifica 5 CH ; petite fièvre, pas de sensation de soif ;
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- Kalium Carbonicum 5 CH : œdème important des bronches, fatigue ;
> Prendre 3 granules, 3 fois par jour, jusqu’à la fin des symptômes.
Les teintures-mères sont vraiment efficaces
Pour obtenir une teinture mère, il faut laisser macérer des plantes fraîches dans de l’alcool pendant plusieurs semaines. Pour lutter contre la BPCO, je vous recommande :
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- Agrimonia Eupatoria (aigremoine) ;
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- Arctium Jappa (bardane) ;
> Posologie : 2 fois 50 gouttes de chaque par jour.
Pour lutter efficacement contre les bronchorrhées c’est-à-dire l’augmentation pathologique des sécrétions de mucus par les bronches, les remèdes suivants sont très efficaces :
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- Teinture-mère de Diplotaxis 15 ml
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- Sirop d’Erysimum 120 ml
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- Teinture-mère de Marrube à 10 % qsp pour 200 ml.
> Posologie : Adulte : 4 cuillères à soupe par jour entre les repas / Enfants : 4 cuillères à café par jour. Agiter le flacon avant chaque prise.
En cas de rhinorrhée ou sinusite, les inhalations de Rhinargion sont très efficaces. Vous pouvez trouver ce produit en pharmacie.
La nébulisation pour atteindre directement les poumons
La nébulisation est une technique qui consiste à transformer une substance en nuage de fines particules. Avec cette technique, vous pouvez utiliser les produits suivants :
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- Lyso-Home® (HE eucalyptus globulus et radiata) : mettre 10 ml dans diffuseur, diffuser 2 fois 20 minutes (période grippale). À renouveler 2 à 3 fois (intéressant dans la période hivernale) ;
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- Lyso-spray®, spray nasal ;
Ah, les Huiles essentielles qui apaisent !
Voici aussi un mélange d’huiles essentielles, à prendre par voie orale :
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- HE Cinnamomum Verum (écorce) 25 mg
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- HE Eucalyptus Polybractea Cryptone 25 mg
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- HE Melaleuca Quinquenervia cinéole 60 mg
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- Excipient 320 mg pour faire une gélule n° 0 dt 30
> Posologie : 1 gélule, 3 fois par jour, pendant dix jours.
L’oxygénation source de vie
Pour lutter contre ce manque d’oxygénation, je vous recommande :
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- Eau Kaqun : une eau enrichie en oxygène (70mg/L). Cette eau permet l’élévation de la pression partielle d’oxygène. Elle stimule la cythocrhome-oxydose, enzyme principale de la chaîne respiratoire qui transforme l’oxygène moléculaire, transportée par les globules rouges en une forme assimilable. Ce remède entraîne une amélioration de l’état général et un recul de tous les symptômes négatifs.
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- Bol d’air Jacquier® : améliore la libération de l’oxygène au niveau cellulaire. Il optimise les fonctions nerveuses et métaboliques, normaliser des analyses sanguines. Les résultats sont exceptionnels et la sensation de bien-être se fait rapidement.
Sous ces deux formes d’oxygénation, on peut disposer à domicile d’une bouffée d’oxygène qui aère, allège, vivifie et ranime.
Voilà, j’espère que cette lettre vous a permis d’élargir vos connaissances sur cette maladie particulièrement lourde.
Vos explications sont facile à comprendre et d’un grand intérêt.
Vous n’avez jamais parlé de la perte de tous les poils sur corp d’une personne .
J’ai une belle fille atteinte de ce problème
Merci
Bonjour,
Votre lettre est toujours aussi instructive. Un plaisir de vous lire.
Mais j’aimerai savoir si votre article sur la bpco et ses remèdes peuvent être transposés pour l’asthme ?
Merci pour votre réponse.
Bien à vous.
Cary
Bonjour, j’ai une BPCO stade 4, avec emphysème pulmonaire et, en prime, j’ai fait un infarctus. Je suis sous oxygène 24h/24.
Pour en arriver là, j’ai fumé pendant 50 ans…
Toutes ces précisions pour vous dire ceci : le SEUL symptôme que j’avais, c’est la fatigue ! Pas de toux (ou très rarement, quand j’avais pris une bonne “crève” -et donc je l’attribuais au fait qu’on m’a enlevé les amygdales dans mon enfance), pas de respiration sifflante, pas de besoin de cracher… Juste cette fatigue qui s’est aggravé au fil des mois et des années (si, si ! J’ai un mental exceptionnel !)… Et un jour, j’ai compris que j’arrivais au bout du bout… Pompiers, urgences, réa… Et oxygène…
Alors vous qui me lisez, si vous êtes fumeurs, n’attendez pas l’apparition de symptômes qui n’arriveront jamais -mais méfiez-vous de l’installation d’une fatigue constante : ne vous leurrez pas, ne vous dites pas que ça va passer, que “c’est normal, je marche de moins en moins, mes muscles s’affaiblissent et n’y arrivent plus”, etc.
Arrêtez de fumer, si vous pouvez, et si ça ne s’améliore pas dans la quinzaine, hop, allez voir un médecin !
Merci au Docteur WILLEM pour ses lettres de santé qui sont bien détaillées ainsi que le détail des préparations et formules. IL est le seul à le faire sans rechercher un apport financier.
Bonjour Docteur Willem,
Quelles huiles essentielles me conseillez vous pour de l’emphysème?
Bonjour Jean Pierre
Cette lettre est très intéressante, merci beaucoup.
Depuis que nous sommes vu la dernière fois au Maroc, j’ai monté une unité de respiration de l’air des ruches qui fonctionne et permet à des personnes asthmatiques et ayant des BPCO de bénéficier d’améliorations notables.
Cette technique est utilisée depuis plus de 60 ans en Ukraine où plusieurs centres traitent les patients tout au long de la saison apicole sur prescription médicale.
J’ai analysé l’air des ruches avec l’aide de la Fac de sciences de Bordeaux et comme l’INRA et j’ai trouvé que les principales molécules sont les phéromones émises par les larves d’abeille pour exprimer aux ouvrières leurs besoins.
Une de ces molécules a donné lieu à des publications sur modèle animal de souris avec asthme ou silicose induits ce qui permet de commencer à comprendre le mécanisme d’action.
Je peux t’envoyer sur ta boite mail toutes les publications et les premiers résultats de ce travail.
Amicalement
Patrice
Pouvez-vous faire une lettre sur la perte de l’audition,peut-être mettre certaines gouttes dans les oreilles et quel types de gouttes ( formulation etc…) en fonction du type de la baisse de l’audition.
D’avance merci
Il faudrait préciser que le mot GERMLINAL ne se rapporte pas au magasin de ce nom qui vend du bio !!!! cela porter équivoque et ombrage !!!
merci pour vos informations
dans le cas de bronchites je les soigne avec tisanes de gingembre miel et citron
j’ai une BPCO et j’apprécie votre article
je vais suivre vos conseils
merci de tout coeur
Bonjour
J’ai une BPCO mais je ne suis pas fumeuse.
Dans l’usine où je travaille il y a beaucoup de poussières. je travaille dans les bureaux.
Les pneumologues de la région d’Aix en Provence disent que la cause peut-être la suite d’une coqueluche que j’ai eu étant petite. Je suis née le 20/09/57.
La BPCO est apparue en 2009.
Qu’en pensez-vous ?
A vous lire,
Bien cordialement
Gilda CARRACCHIA