Ce médicament qui empoisonne 25% des français

Chère amie, cher ami,

Selon une étude menée en 2015, ce sont plus de 16 millions de personnes qui se sont vu prescrire ces médicaments en une année, soit près de 25% de la population française.

Alors que l’on ne vienne pas me dire que le sujet ne concerne personne, bien au contraire !

Surtout lorsque l’on sait que dans la majorité des cas, ils sont prescrits sans véritable nécessité, et ce malgré la myriade d’effets indésirables graves et de pathologies qu’ils engendrent.

Mais de quoi parle-t-on au juste ?

Ces médicaments qui vous empoisonnent plus qu’ils ne vous font du bien, ce sont les inhibiteurs de la pompe à protons ou IPP. Ils sont largement utilisés pour traiter et prévenir l’acidité gastrique et ses conséquences.

Mais à quel prix… entre atteintes hépatiques, désorientation, insuffisance rénale, fractures et troubles musculaires, c’est une véritable cascade d’effets secondaires qui s’enclenche. Et pourtant, ce ne sont pas les alternatives naturelles qui manquent, et ce principalement du côté de l’homéopathie.  

Un médicament « censé » traiter les pathologies liées à l’acidité

Actuellement, il existe cinq IPP sur le marché : Esoméprazole (INEXIUM®), Lansoprazole (LANZOR®), Oméprazole (MOPRAL®), Pantoprazole (INIPOMP®) et Rabéprazole (PARIET®).

Impossible de s’y tromper : si vous ou l’un de vos proches prenez l’un des médicaments cités précédemment, vous allez devoir vous poser des questions importantes, pour ne pas dire vitales !

Les IPP agissent en bloquant l’activité enzymatique afin de réduire la production naturelle d’acide gastrique dans l’estomac. Malheureusement, leur effet ne dure pas plus de 24 heures et c’est pourquoi une prise quotidienne est prescrite, et ce parfois sur plusieurs années.

La principale indication des IPP est la prise en charge des pathologies liée à l’acidité :

  • Ulcères
  • Reflux gastro œsophagiens
  • Œsophagites (inflammation de l’œsophage)
  • Infection par Helicobacter pylori
  • Lésions gastriques induites par les AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens)

Le spectre des maladies traitées par IPP est donc incroyablement large, ce qui peut expliquer l’explosion des prescriptions ces 10 dernières années.

Pourtant, il est avéré qu’ils sont très largement utilisés sans réelle nécessité. Et vous allez voir que bien souvent, les risques induits par la prise de ces médicaments dépassent (et de loin) leurs soi-disant « bénéfices ».

Attention à leurs effets secondaires effrayants à long terme !

Les antiacides sont souvent prescrits pour de longues durées, allant parfois jusqu’à 15 ans dans le cas du traitement des reflux, des gastrites et des ulcères.

Et croyez-moi, lorsqu’on connait le nombre d’effets secondaires nocifs et de pathologies qu’ils peuvent générer à long terme, ces durées de prescription sont une pure folie !

  • Ils bloquent des canaux essentiels au bon fonctionnement des ce qui induit non seulement des troubles neurologiques (hallucinations, dépression, confusion, perte de mémoire) mais également un risque accru de fracture (ostéoporose).
  • L’estomac étant privé de son acidité, c’est une véritable prolifération bactérienne, virale et fongique qui s’enclenche dans l’intestin. Votre corps est alors exposé aux infections.
  • Ils entraînent une carence en vitamine B12, pourtant indispensable à la synthèse des acides aminés et des éléments du sang (globules rouges, leucocytes, plaquettes). Cette carence peut engendrer une perte d’équilibre, des troubles de la coordination voire un affaiblissement général de l’organisme.
  • Ils aggravent encore la malabsorption intestinale et c’est ainsi qu’ils induisent des gastrites… qu’ils sont pourtant censés traiter ! Un traitement prolongé entraîne même un risque de cancérisation.
  • Enfin, on sait de longue date que les IPP provoquent des insuffisances rénales et des atteintes hépatiques.

Au total, les IPP au long cours sont un vrai danger, et pas uniquement en cas de mauvais usage comme on l’entend souvent.  

Pire, une étude récente vient de noircir encore ce tableau : des chercheurs américains ont montré que, pour une prise sur plus de 5 ans, on constate une augmentation de 25% du risque de mortalité, toutes causes confondues.[1]

Il convient donc de les prescrire avec parcimonie, sur une période courte et de soigneusement peser le rapport bénéfices / risques…

Si vraiment pensez n’avoir aucune autre option, je vous recommande de consulter régulièrement votre médecin afin de réévaluer la nécessité du traitement. Vous devez également augmenter vos apports en vitamine B12, calcium, fer et magnésium afin de pallier les effets indésirables.

Mais si vous souhaitez diminuer votre prise d’IPP, voire même l’arrêter totalement, vous allez voir qu’il est possible de diminuer vos reflux acides, non seulement en changeant quelques habitudes mais aussi grâce à nombreuses solutions homéopathiques !

(Attention, si vous souhaitez supprimer les IPP de votre armoire à pharmacie, ne le faites pas du jour au lendemain ! Il faut effectuer une diminution progressive de la prise avant tout arrêt de traitement.)

Améliorez votre « santé gastrique »

Vous serez sûrement peu emballés à l’idée d’arrêter vos médicaments, par peur de voir votre qualité de vie se dégrader, et je vous comprends !

Vous pouvez toujours utiliser les antiacides ou l’oméprazole en cas de crise aiguë, de façon exceptionnelle, mais je vous conseille plutôt d’essayer de modifier vos habitudes quotidiennes.

En effet, il semble que l’envolée actuelle dans la prescription des IPP a trois causes principales :

  • Une malabsorption intestinale causée par les médicaments, ce qui explique la nécessité de limiter les prises à des circonstances exceptionnelles. Une cuillère à café de bicarbonate dans un verre d’eau chaude soulage parfois mieux que tous les produits chimiques.
  • La consommation de nombreux aliments pro-inflammatoire. Il faut impérativement diminuer les apports protéiques notamment en laitages, viandes, soja, haricots, blé. Mangez à heures fixes en mâchant bien.
  • Notre mode de vie moderne qui engendre un stress chronique. Pour faire rempart aux angoisses, pratiquez la relaxation et la méditation, aérez-vous, faites du sport.

C’est en vous attaquant à chacune de ces causes que vous retrouverez votre bien-être.

En outre, je vous recommande fortement d’adopter l’acupuncture qui est une alternative très intéressante aux IPP. Elle peut simultanément s’attaquer au stress, aux inflammations digestives et aux spasmes qui provoquent les reflux.

Mon arsenal homéopathique anti-acidité

Vous me connaissez, la médecine naturelle est mon allié ! et de nombreux trésors d’homéopathie sont à votre portée pour soulager vos maux :  

  • Nux Vomica : c’est l’arme de destruction massive des reflux acides
    • 5 CH : 3 granules 2 fois par jour pour l’acidité gastrique
    • 15 CH : 1 dose tous les 15 jours chez un sujet hyperactif stressé
  • Iris Versicolor 5 CH : pour combattre les douleurs gastriques, les vomissements acides, brûlures œsophagiennes et gastriques avec hypersalivation si ces symptômes sont aggravés au repos et le soir. Posologie : 3 granules avant les principaux repas en cas d’acidité gastrique.
  • Arsenicum Album 5 CH : pour faire disparaître les gastrites soulagées par les boissons chaudes mais aggravées la nuit et par les boissons froides. Pour le sujet anxieux et agité alternant période d’excitation et de dépression. Posologie : 5 granules, 3 fois par jour.
  • Lycopodium Clavatum 5 CH : en cas de digestion lente avec poids sur l’estomac, ballonnements au moindre écart alimentaire, survenant souvent vers 17 heures et accompagnés de gaz et d’éructations, améliorés par les boissons chaudes et le plein air. Posologie : 3 granules matin, midi et soir (avant les repas) pendant plusieurs mois.
  • Iris Versicolor 5 CH : brûlures d’estomac immédiatement après avoir avalé les aliments, améliorées provisoirement en prenant un peu d’eau froide et penché en avant, salivation abondante. Terrain habituel : brûlure de tout le tube digestif (bouche, langue, œsophage, estomac, anus), vomissements, tendance aux migraines ophtalmiques. Posologie : 3 granules matin, midi et soir (avant les repas) pendant plusieurs mois.
  • Robinia Pseudo Acacia 7 CH : brûlure d’estomac avec hyper-acidité, pyrosis (acidité de tout l’œsophage avec remontées acides), vomissements acides, aggravation la nuit mais amélioration en position debout. Posologie : 3 granules une à trois fois par jour.

Comme vous pouvez le voir, ce ne sont pas les alternatives naturelles qui manquent alors ne vous laissez pas intimider et libérez-vous de ces médicaments qui vous empoisonnent !

Et surtout, portez-vous bien,

Jean-Pierre Willem


[1] « Risk of death among users of Proton Pump Inhibitors: a longitudinal observational cohort study of United States veterans », The British Medical Journal, 2017 

108 commentaires pour “Ce médicament qui empoisonne 25% des français

  1. Bonjour docteur
    Merci pour ces puissants remedes
    Ma Maman a 94 ans il lui a prescrit homeprasol et ce depuis 2017
    Je suis au courant pour les effets secondaires et je vais prendre rendezvous pour faire annuler la prise de ces medicaments
    Bonne journee

  2. Bjr docteur, pourriez vous me conseiller pour guérir de l.algodystrophie, suite à 1 fracture du poignet et opérée avec pose d.1 plaque ki doit m.etre enlevée le 15 octobre prochain, après 1 an d.opération, j’ai eu au départ 1 platre trop serré et 1 attelle trop serrée avant l.opération, m.obligeant par 2 fois à aller aux urgences me faire retirer platre et attelle trop comprimés…plus l.operation et le trauma énorme lors d1 chute en courrant et buté sur une borne au milieu d1 chaussée, merci pour vos conseils, je suis en phase froide, mais tjr mal et ma main comme dans 1 étau… merci . Nicky je suis 1 dame.

  3. Bonjour. Je vous apporte mon témoignage sur l’utilisation des IPP. Il y a quelques années on m’a découvert une hernie hiatale par fibroscopie. Le gastro entérologue m’a prescrit des IPP en me spécifiant que je devrai en prendre toute ma vie. je l’ai fait pendant plusieurs années en me rendant compte que je ne pouvais plus m’en passer plus de 2 jours. En lisant vos articles j’ai décidé d’arrêter. Il m’a fallu plusieurs mois pour trouver la bonne plante ou épice pour y arriver. Dans mon cas c’est la graine d’anis en poudre qui a marché et progressivement j’ai pu espacer les prises. Aujourd’hui je ne prends ni IPP ni même d’anis et je n’ai plus aucunes brûlures oesophagiennes. En espérant que mon témoignage sera utile à d’autres. Cordialement Brigitte

  4. Merci à vous cher docteur, vous m’avez ouvert les yeux sur mon principal problème de santé qui dure depuis plusieurs années, j’ai bien aimé vos conseils.

  5. Lecture très intéressante.moi je voudrais de l aide pour une personne qui a des addictions alcool drogue et tabac peut on soigner par homéopathie si oui lesquelles et cette personne a tendance à être dépressive.

  6. L.S.,

    Merci beaucoup pour votre article “Ce médicament qui empoisonne 25% des français”.
    Mais, connaissez-vous une firme qui vend ces produits prêts à l’usage ?
    D’avance merci pour votre réponse.
    Bien à vous,
    D. Noë

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