Chère lectrice, cher lecteur,
Nous espérions quitter l’été avec un peu plus de sérénité, en voyant s’éloigner lentement mais sûrement l’épidémie du coronavirus, et bien sûr, tout en restant vigilants et responsables.
Avec une boite de masques en réserve dans l’armoire à pharmacie, côtoyant Topagil notre antalgique, une grande boite d’Afalg (algue totipotente), le spray nasal et les 3 huiles essentielles incontournables (Eucalyptus globulus, eucalyptus radiata et laurier noble).
« Juste au cas où ».
On pensait avoir traversé le plus difficile et être passé d’un problème à un autre.
Oui, mais… non !
Car dès lors qu’on confie notre sort à la médecine officielle, tout ne se déroule pas exactement ainsi.
Le virus continue de rôder.
On replonge dans l’incertitude.
Les décisions concernant la généralisation du port du masque dans les lieux publics et dans les entreprises portent un coup à notre moral.
D’une semaine à l’autre, d’un jour à l’autre, les consignes évoluent et ces changements sont déstabilisants. Notre capacité de réflexion et de projection dans l’avenir s’en trouve affectée.
Et certains en veulent à nos responsables politiques et nos experts universitaires pour cette versatilité.
Mais qu’en est-il en réalité ?
L’année qu’on n’est pas près d’oublier !
« 2020, on s’en souviendra ! » C’est un peu l’aphorisme de l’année qui ponctue toutes les discussions qui tournent invariablement autour du Covid-19.
On se souviendra de la disparition d’un grand père dans un EHPAD, d’un mariage annulé, du baccalauréat jamais vraiment fêté.
On se remémorera tous ces moments qui font la vie ensemble, comme on se souvient de débarquement sur la lune, du mardi 11 septembre 2001 ou du soir de la victoire des Bleus à la Coupe du monde.
Ce sont des événements partagés tous ensembles mais qui marquent aussi nos vies intimes. Le moins qu’on puisse dire, c’est que 2020 ne restera pas un grand millésime : le Covid-19 aura souvent gâché la fête et le virus aura mis à terre notre économie, notre mode de vie, notre bien-être et certaines de nos convictions.
Alors, en attendant, on dispose d’un seul remède pour que ce mauvais film s’arrête vite : faire cause commune, porter le masque, reprendre ses esprits et respecter les consignes sanitaires.
Peut-on se fier à la Science ?!
Je m’inspire de l’édito de Frédéric VEZARD de mon quotidien « le Parisien » pour faire un retour à la science, rien que la science…
« C’est le mérite de la science d’être exempte d’émotions. »
Cent trente années après avoir été formulé par l’écrivain britannique Oscar Wilde, ce jugement prend un étrange relief.
Voilà des mois que la science gouverne nos vies, délimite nos libertés, encadre nos gestes.
Froide, impartiale, elle justifie nos peurs et alimente nos espoirs.
La science méprise les passions politiques, les débats fumeux et jamais innocents.
Elle cherche, elle trouve, elle démontre, finit toujours par changer le monde. La science, cette amie sûre, n’a qu’un gros défaut : elle réclame de la patience.
Alors oui, les chercheurs finiront forcément par percer tous les mystères de ce coronavirus qui n’arrête pas sa tragique sarabande.
En attendant, il nous faut avancer dans le brouillard, pour enfin trouver une réalité scientifique qui débouche sur un diagnostic plus acceptable.
Black is black, tout est noir, il n’y a plus d’espoir… chantait Johny Halliday… Aucun remède disponible, pas de vaccin avant 20 mois. Il nous reste à espérer.
Le jour d’après… et ses messages d’espoir
Enfin ! La crise sanitaire nous offrait une accalmie… On a savouré le déconfinement, la réouverture des lieux publics… tout en respectant, bien sûr, les gestes barrières.
En quelques jours, l’impensable s’est produit. Notre monde globalisé, interdépendant, qui semblait voué à courir pour ne pas tomber, a dû s’arrêter subitement.
Aussitôt, de nombreuses voix se sont élevées pour, chacune à sa façon, dire la même chose : la crise du Covid-19 offre une parenthèse inattendue pour commencer à changer l’économie « conventionnelle ».
« La preuve est faite qu’il est possible, en quelques semaines, de suspendre partout dans le monde, et au même moment un système dont on nous disait jusqu’ici qu’il était impossible à ralentir ou à rediriger », constate ainsi le sociologue Bruno Latour dans la revue en ligne AOC (Analyse, opinion, critique).
Tout s’est arrêté, ou presque, sauf pour quelques-uns, dont les soignants constamment debout afin que le nouveau coronavirus ne vienne pas de nouveau arrêter la vie.
Cette crise sanitaire débouche désormais sur une crise économique mondiale. Faut-il s’inquiéter ? « De toute évidence, les inégalités vont s’accentuer », prévient Dominique Bourg, professeur de philosophie politique.
Il nous reste à redéfinir nos priorités, nous interroger sur l’utilité et la reconnaissance sociales. Et de nous préparer à d’autres bouleversements d’ampleur : ceux consécutifs aux crises climatiques, inévitables…
Dans ce sombre tableau, où l’inconnu prévaut, où les tensions sont légion, où les failles du système se creusent, s’affirment aussi des attitudes positives, des prises de conscience.
En avons-nous assez rêvé de ce “jour d’après” ! Nous l’avons rempli de tous nos espoirs, de toutes nos envies, de nos peurs aussi !
Il faut bien reconnaître que nous n’avons pas été égaux devant ce confinement.
Comment comparer en effet, le confinement d’une famille de quatre personnes dans 50 m2 et sans balcon à celui de la même famille dans une maison avec jardin ?
Sans parler des craintes pour la pérennité de son emploi ou le devenir de son entreprise.
L’angoisse a été immense et dans le même temps, l’environnement nous a apporté un réconfort : nous avons été frappés par la qualité du silence retrouvé, la régénération de la nature, le gazouillement des oiseaux et la diminution de la pollution.
Et nous nous sommes pris à rêver d’un monde qui garderait tous les avantages retrouvés…
Le stress, la sédentarité et l’isolement ont mis nos organismes à rude épreuve : alors c’est le moment de prendre soin de nous, de nous chouchouter.
Pensons à régénérer notre flore intestinale, si fragile et pourtant si importante pour notre immunité et pour notre moral.
La Terre doit-elle réguler les espèces « trop nombreuses » ?
Je suis assez en résonance avec l’hypothèse “Gaïa” (divinité personnifiant la Terre mère) qui est une théorie avancée en 1970 par le climatologue anglais James Lovelock et sa compagne, la microbiologiste américaine Lynn Margulis.
Ils ont avancé que la Terre représente un système physiologique dynamique qui inclut la biosphère et maintient notre planète depuis plus de trois milliards d’années en harmonie avec la vie.
Un peu comme si la Terre serait un super organisme hébergeant d’autres écosystèmes (association d’une communauté d’espèces vivantes et d’un environnement physique en constante interaction).
On peut aussi se référer à une autre hypothèse, moins audacieuse appelée “l’anthropocène”, de plus en plus admise par les scientifiques : celle de penser que la dernière ère géologique en cours est une “ère humaine”, dès lors que l’empreinte des activités humaines est telle qu’elle modifie le climat, la biodiversité et les ressources de la Terre.
Il n’aura également échappé à personne que le nombre d’habitants sur la planète ne cesse de croître au point que “l’écosystème humain” risque d’atteindre les presque 10 milliards d’individus en quelques décennies.
En 2020, une frange de cette humanité dépense en ressources, la totalité de ce que la Terre est capable de produire et de renouveler !
À ce rythme, l’humanité a déjà besoin de 1,5 planète pour subvenir à ses besoins.
Le rapport avec le coronavirus est que, quelle que soit son origine (zoonose par contact avec des réservoirs animaux ou manipulation génétique), on pourrait penser que le « super organisme Terre » opère de temps en temps une forme de régulation d’une espèce vivante exubérante, une sorte de catharsis pour un retour à un équilibre.
Contre l’angoisse médiatique, la Nature en renfort
Ce qui change par rapport aux crises passées, c’est que le traitement de l’information par les médias sur le COVID-19 est à notre époque terriblement outrancier, contradictoire et anxiogène.
La paralysie mondiale du travail, la désorganisation apparente de la gestion de crise et le confinement durable s’ajoutent à cette atmosphère de fin du monde.
L’avenir nous dira si la sagesse triomphera de nos erreurs passées.
En attendant, l’homme -depuis toujours- peut compter sur les plantes, les huiles essentielles, ces petites bombes biochimiques, et les micronutriments pour se refaire une Santé.
Dans « l’éloge de la planète » (1999) de Francis Halié, on relève ce magnifique commentaire :
« Dans notre montre de frime, de fric, de pub, de bruit, de pollution et de brutalité, quel meilleur témoignage que celui des plantes, belles et utiles, discrètes et autonomes, silencieuses et d’une totale non-violence ? »
Aujourd’hui plus que jamais, il faut s’en souvenir et puisque la médecine officielle étant aux abonnés absente, il nous reste à nous prendre en charge.
Un Français sur deux se traite en médecines naturelles. C’est ainsi qu’ils ont pu préserver ce qu’ils ont de plus cher : la santé.
Les bases à connaitre et à observer sont
- la gestion du stress qui rejoint la discipline appelée « la psycho-neuro-immunologie »,
- le renforcement du système immunitaire,
- l’activité physique,
- la dépollution de nos organismes.
Sous la crise, la Vérité
En fait, la crise du coronavirus est un puissant révélateur.
Le grand philosophe Jürgen Habermas résume ici le principal enseignement de la pandémie : ce que savaient déjà les experts devient évident aux yeux de tous ; nous, et ceux qui gouvernent, sommes condamnés à agir sans tout savoir et tout maîtriser.
« Dans cette crise, il nous faut agir dans le savoir explicite de notre non- savoir », souligne-t-il. En prendre conscience est un bel exercice de maturité citoyenne, une leçon de sagesse et un départ pour la réconciliation.
Portez-vous bien !
Jean-Pierre Willem
Ps : voilà de quoi (un peu) se réjouir !
Mardi 15 septembre Arte proposait un documentaire sur « Big Pharma : labos tout-puissants ». Le journaliste d’investigation Luc Hermann s’attaque à l’industrie pharmaceutique, présentée comme aussi puissante qu’un Etat. Cette enquête internationale dénonce les nombreuses dérives et conflits d’intérêts autour des grands laboratoires pharmaceutiques, dont le français Sanofi.
Dommage que les coulisses nébuleuses de la course au traitement et au vaccin contre le Covid-19 ne soient abordées qu’à la toute fin, via l’exemple américain Gilead. Peut-être l’objet d’une éventuelle suite qui pourrait s’annoncer riche en révélations !
Un grand merci pour votre dernière lettre… et aussi pour les autres!
il existe plusieurs traitements efficaces, comment pouvez-vous affirmer le contraire ?
l’épidémie est finie depuis fin mai
arrêtons cette mascarade et revivons comme avant
il en va de notre santé physique et mentale
Un grand MERCI docteur pour votre article.
j’ai acheté vos 2 derniers ouvrages sur le coronavirus : excellent !!
Je suis vos conseils depuis plus de 40 ans et j’applique vos remèdes
.MERCI encore !
Bel article, mais pourquoi être si en attente d’un vaccin qui ne sera que moyennement efficace comme celui de la grippe, alors que des traitements sont efficaces dès le début des symptômes, renforcer son système immunitaire et ne plus être dans la peur anxiogène qui finit par affaiblir le système de défense de notre organisme et nous met dans un état de soumission. Un vaccin d’autant plus à risque puisque la course est lancée à celui qui en trouvera un soi-disant efficace mais d’autant plus dangereux car les étapes de sécurité sont désormais réduites peut être même absentes. Le gain remporte sur la sécurité. Les vaccins créés et étudiés pendant X années posent déjà problèmes d’effets secondaires alors que penser d’un vaccin créé en moins d’un an ?
Nous ne sommes plus dans la santé du peuple mais dans un système de génocide programmé. A nous de nous prendre en main et d’arrêter d’être des moutons.
Les sociologues, bien à l’abri derrière leurs bureaux et leurs grandes théories, expliquent que la course s’est arrêtée, que c’est très positif, on va pouvoir vivre autrement, l’argent pousse sur les arbres, c’est merveilleux, YOUPIII !!!
Alors, ce serait bien d’aller expliquer cet aspect très positif à ceux qui ont perdu, ou sont sur le point de perdre leur emploi parce que l’entreprise dans laquelle ils gagnaient leur vie a (ou est sur le point) déposé son bilan d’une manière totalement imprévisible six mois plus tôt. Ce serait surement très positif pour leur moral.
Avec le risque de passer pour un huluberlu, ou pire: un politocard.
Serait-il possible d’éviter les envois le dimanche (2 mails le dimanche 27/09) afin de faire un break car ces mails sont trop techniques (il faudrait avoir fait médecine) et très longs à lire !
Merci docteur ! Votre sagesse est apaisante !
Dr.Willem, bonjour : vous affirmez « Peut-on se fier à la Science ?! »… « La Terre doit-elle réguler les espèces « trop nombreuses ?»
Modestement mes réponses :
-Ce n’est pas la science qui est dangereuse, c’est l’usage que l’on en fait.
-La validité de tout modèle scientifique ne peut découler que de la validation d’hypothèses rationnelles, d’une expérimentation solide et de résultats reproductibles par d’autres.
Une science dont on a réfuté les hypothèses peut fort bien être considérée comme une science, mais comme une science qui a tort.
Ce qui fait la force de la science, c’est que parmi tous ces régimes, elle constitue le seul qui se soit doté de moyens de contrôles drastiques de la légitimité et de l’honnêteté de ses acteurs.
Le but de la science n’est pas d’adapter parfaitement nos connaissances à nos sensations, mais de dégager une représentation du monde physique qui soit complètement indépendante de la personnalité des hommes qui constituent cette représentation.
Certains philosophes, parmi lesquels les heideggeriens les plus dévots, en concluent que la physique est incapable de décrire les aspects les plus fondamentaux du réel, et la disqualifient en tant que mode de connaissance trompeur. Mais trop souvent par le passé nous nous sommes rendu compte que ce sont nos intuitions immédiates qui sont imprécises : si nous en étions restés à elles, nous penserions encore que la terre est plate et que le Soleil tourne autour d’elle. Les intuitions viennent de notre expérience limitée. Se fier aux intuitions immédiates, plus qu’aux résultats d’un examen collectif, rationnel, attentif et intelligent, n’est pas sagesse : c’est la présomption du petit vieux qui se refuse à croire que le vaste monde au-delà du village où il vit puisse être différent de celui qu’il a, lui toujours connu.
NB : Pour gouverner la nature, il faut la comprendre et, pour ce faire, l’étudier, l’observer, expérimenter et non sacraliser.
En ce qui concerne la démographie sur Terre :
-« Si tu crois aux lendemains qui chantent, comme ton père et son père, prend connaissance de l’état actuel de la démographie, de l’économie et du niveau des ressources naturelles disponibles, et tu changeras sans doute d’avis !» La population mondiale, actuelle dépasse les 7,5 milliards d’âmes, atteindra environ 10 milliards vers 2050. Les 3 milliards de nouveaux habitants proviendront des pays en voie de développement. Aujourd’hui, 1,5 milliards de personnes habitant ces pays ont une alimentation insuffisante. Philippe Collomb a estimé les besoins alimentaires en 2050 : l’Asie et l’Amérique du sud devront doubler leur production et l’Afrique la quintupler ! Aujourd’hui 1,5 milliards d’individus, n’ont pas accès à un point d’eau potable ; environ 2,9 milliards ne disposent pas d’assainissement ; plus de 3 milliards n’ont pas de robinet chez eux. En ce qui concerne la pêche, seuls 10% des zones protégées le sont véritablement. Avant 2050 il n’y aura plus ni poisson ni pêcheurs !
-C’est la multiplication débridée des êtres humains qui permet de plus en plus à leur héritage génétique de produire ses effets pervers. L’inexorable allure exponentielle de l’expansion démographique, liée au pouvoir extraordinaire que possède l’espèce humaine de survivre dans des conditions adverses grâce à ses facultés intellectuelles, devrait nécessairement mener un jour à une crise mondiale. Malthus l’avait prévu il y a deux siècles. C’est arrivé aujourd’hui.
-La mise au point de moyens contraceptifs de plus en plus efficaces et accessibles, dont la célèbre « pilule », qui a vu le jour en 1951, n’ont malheureusement eu que peu d’effets jusqu’à présent. La démographie a poursuivi son ascension. A Rome, le pape Benoît XVI a réitéré solennellement, en octobre 2008, sa condamnation inflexible de la limitation volontaire des naissances par des moyens autres que l’absence de rapports sexuels durant la période fertile du cycle féminin.
NB -Les dirigeants de la planète invoquent l’autorité divine pour asseoir leur pouvoir et une partie de la population s’y laisse prendre. En se réclamant d’une autorité divine, les politiciens (Bush Junior, Trump, mais pas seulement !!! ) parviennent à faire passer des politiques discutables auprès d’une population qui sinon les refuserait….Cherchez l’erreur ou l’HORREUR !
Bien à vous
alessandro pendesini – Bruxelles
Cher Mr Willem, cela fait 20 ans que je vous suis fidèlement et que je participe a votre généreuse oeuvre ” Médecins aux pieds nus” ;malheureusement les aléas de la vie m’ont contraint momentanément a suspendre cette aide,les beaux jours reviendrons!
Je n’oublie pas votre aide a des moments douloureux de ma vie ,je voue suis éternellement reconnaissant.
Concernant la crise covid et le port du masque ,plusieurs scientifiques doutent de son utilité et même mettent en avant certains effets délètères
Beaucoup avancent que le masque ne protègeraient que des microbes et bactéries mais n’aurait aucun effet sur les virus ( a l’origine utilisés en milieu hospitalier pour ne pas infecter les patients notamment en chirurgie sur plaies ouvertes)
De plus les masques ne filtreraient qu’ a 3 microns ,alors et les particules d’aérosolinisation mesurant 0,01 micron , quel est votre avis ?
Meilleurs sentiments
Coquille sur le commentaire précédent : aérosolisation au lieu aérosolinisation !!
Merci de rectifier