Chers amis,

La chanteuse québécoise Céline Dion a annoncé être atteinte du syndrome de la personne raide, un trouble neurologique qui « associe une rigidité fluctuante du tronc et des membres, des spasmes musculaires douloureux, une phobie associée à la réalisation de certaines tâches, une tendance à sursauter de façon exagérée et des déformations ankylosantes ».

On estime que seulement une personne sur un million dans le monde en souffre et que deux tiers des malades sont des femmes.

« Le pic d’incidence se situe autour de 45 ans, les symptômes évoluant sur des mois ou des années ».

Céline Dion, qui souffre au moins depuis plusieurs mois de spasmes musculaires, a 54 ans.

« Ces spasmes affectent ma vie de tous les jours, à plusieurs niveaux.

J’ai parfois beaucoup de difficulté à marcher et je ne peux pas toujours utiliser mes cordes vocales comme je le souhaiterais.

Pour vous retrouver, je n’ai pas d’autre choix que de me concentrer sur ma santé et j’ai bon espoir d’être sur la bonne voie. », a-t-elle expliqué, visiblement émue.

Aucun traitement à l’horizon…

La thérapie s’avère en tout cas délicate car le syndrome dont souffre Céline Dion est une maladie auto-immune pour laquelle la médecine dominante ne dispose pas de remède efficace.

La chanteuse vient d’ailleurs d’atterrir à Montpellier pour consulter Christian Jorgensen, un rhumatologue du CHU spécialisé en immunologie clinique et thérapeutique, qui déclare au sujet de sa maladie :

« Cé­line Dion développe un anti­corps qui perturbe ses muscles. Il n’y a aucun traitement contre sa maladie »

Le rhumatologue ajoute cependant :

« On peut tenter d’en trouver un. Il faut pour cela séquencer l’anti­corps, construire un CAR-T spé­cifique, et le tester. Notre plateforme est ouverte, on peut nous contacter ».

Pour ma part, l’institut de Montpellier ne disposant pas de thérapie auto-immune, je doute de l’efficacité de l’approche thérapeutique…

Soulager les symptômes

En l’absence de traitement pour traiter les causes de la maladie, les solutions actuelles visent surtout à soulager les symptômes.

Le diazépam, un sédatif, soulage efficacement la rigidité musculaire.

Si le diazépam est inefficace, d’autres médicaments comme le baclofène (un myorelaxant) peuvent être testés.

Les corticoïdes peuvent s’avérer utiles, mais administrés sur de longues périodes, ils comportent de nombreux effets secondaires.

Si l’immunoglobuline ne se montre pas efficace, le rituximab (médicament qui modifie l’activité du système immunitaire) ou la plasmaphérèse, qui implique la filtration du sang pour éliminer les substances toxiques (notamment les anticorps anormaux), sont parfois utilisés.

Des analogies avec la myasthénie

La myasthénie présente certaines analogies avec le syndrome de la personne raide c’est pourquoi les traitements utilisés pour la première pourraient peut-être s’avérer utiles pour la seconde.

La myasthénie est une affection rare, touchant trois femmes pour un homme.

Elle est nettement corrélée au gène HLA-DR3.

Elle se manifeste par une faiblesse et une fatigabilité musculaire anormale, qui augmentent avec l’exercice et diminuent avec le repos.

Elle est souvent associée à une hyperplasie du thymus ou à un thymome (tumeur bénigne du thymus).

L’évolution se fait par poussées, séparées par des rémis­sions.

Le traitement de la myasthénie s’appuie d’une part, sur les inhibiteurs de la cholinestérase et d’’autre part, sur les immunosuppresseurs.

Ne pas négliger les approches naturelles

Cela dit, en dehors des voies toutes tracées de la médecine dominante, des traitements naturels sont en mesure d’agir positivement sur le syndrome de la personne raide.

1. a) traitement de terrain

En premier lieu, je conseille le régime hypotoxique (ou original) du docteur Seignalet.

Il s’agit d’un régime basé sur un retour à l’alimentation originelle de l’humanité, proscrivant ainsi certains type d’aliments considérés comme nocifs : aliments cuits, blé ainsi que produits laitiers en privilégiant des aliments biologiques.

Très efficace, ce type d’alimentation peut juguler en partie l’état auto-immune et l’encrassage de l’organisme.

Dans le cadre de maladie auto-immune, une thérapie naturelle très appropriée consiste également en l’adminstration de stérols et des sterolines. (3 huiles essentielles, un quatuor immuno-régulateur).

Ce produit est apte à restaurer le dysfonctionnement immunitaire.

Il est employé avec succès depuis 20 ans.

1. b) Traitement symptomatique

Contre les spasmes, je préconise de fortes doses de chlorure de magnésium de 100 mg par jour (à diminuer si apparition de diarrhée).

Parallèlement, je conseille la consommation de riz 3 fois par semaine, car le riz est riche en silicium qui facilite l’entrée du magnésium dans les cellules.

On peut également ajouter du TRICATIONE (Labo le Stum), un extrait de prêle riche en particules fines de silice, à hauteur de 2 gélules matin, midi et soir

On peut ajouter encore les huiles essentielles antispasmodiques de la famille des Esters : Lavande vraie, Ylang ylang, Hélichryse, Gaulthérie.

Il est conseillé de les prendre par voie directement cutanée (massage).

Contre chaque symptôme, nous disposons d’un complément alimentaire (algue Aphanizomenon, quiet-full contre les stress…).

OAKY (vinaigre de bois de chêne) va stimuler les mécaniques de dépuration, d’élimination et de détoxication.

Posologie : 1 pipette, 3 fois par jour.

Pour ce qui est de la restauration cellulaire, il y a le « kitosome PQQ coq 10 et quercétine ».

Je vous suggère 2 gélules matin, midi et soir aux repas.

Ces 2 compléments alimentaires sont disponibles au Labo Han biotech (tel : 03 88 23 58 31.)

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Cette newsletter est particulière, je l’ai réalisé pour démontrer la complexité à laquelle des médecins généralistes peuvent être confrontés.

Ce qui explique d’autre part le nomadisme des patients.

Il leur reste à faire le tour des médecins spécialistes et des professeurs qui devraient être à même de résoudre ces cas si particuliers.

Il y a trois ans, je m’étais hasardé à traiter le cas de Nadal, le champion de Roland Garros, qui souffrait d’une maladie du pied qui ne correspondait pas au véritable diagnostic ? Son médecin en a tenu compte : il a repris les compétitions.

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Après cette lecture rébarbative… Un peu de poésie pour aérer vos méninges.

• Les médecins ne se contentent point d’avoir la maladie en gouvernement, ils rendent la santé malade, pour garder qu’on ne puisse en aucune saison échapper (à) leur auto­rité. Montaigne, Essais, II.

(Argan)— C’est un bon impertinent que votre Molière avec ses comédies, et je le trouve bien plaisant d’aller jouer d’honnêtes gens comme les médecins (…) de se moquer des consultations et des ordonnances, de s’attaquer au corps des médecins (…) si j’étais que des médecins, je me vengerais de son impertinence ; et quand il sera malade, je le laisserais mourir sans secours (…)

Molière, le Malade imaginaire, III

• La preuve qu’il ne fut jamais mon médecin,

C’est que je suis encore en vie.

Boileau, Épigramme à Perrault (-» Assassin, cit. 10).

• Tant que les hommes pourront mourir, et qu’ils aimeront à vivre, le médecin sera raillé, et bien payé.

La Bruyère, les Caractères, XIV,

• Je souhaiterais (…) qu’un médecin se trouvât aux funé­railles de son malade comme un lieutenant criminel assiste (…) au supplice d’un coupable qu’il a condamné.

1. R. Lesage, le Diable boiteux,

• Les lois romaines voulaient que les médecins pussent être punis pour leur négligence ou leur impéritie (…) à Rome, s’ingérait de la médecine qui voulait; mais parmi nous les médecins sont obligés de faire des études, et de prendre certains grades ; ils sont donc censés connaître leur art.

Montesquieu, l’Esprit des lois,

• Il n’y a qu’une médecine, celle qui ne fait pas appel aux produits iatrogènes.

Jean-Pierre Willem. Elucubrations.