Comment devenir un champion

Chère amie, cher ami,

La pratique des sports est devenue de plus en plus répandue, et c’est une bonne chose. Tout exercice physique régulier fait gagner de précieuses années de vie.

J’en suis moi-même un grand adepte puisque je suis depuis peu champion de France du 200 mètres des plus de 80 ans (voyez par vous même) !

Pour les sportifs de haut niveau qui consacrent une grande partie de leur temps aux entraînements et aux compétitions, la problématique n’est plus la même que chez le compétiteur lambda :

    1. La sollicitation répétée des muscles, des tendons et des articulations entraîne fréquemment des accidents : déchirures musculaires, rupture des tendons, myalgies, tendinites, pubalgie, entorse, algo-neurodystrophie, (la pire des atteintes neuro végétatives locale). Ces accidents sont souvent récidivants. Combien de champions ont vu leur carrière interrompue et parfois précocement arrêtée par ces blessures !
    2. À partir de 30 ans, les performances athlétiques baissent progressive­ment. La multiplication des entraînements et/ou la prise de produits dopants ne peuvent empêcher cette évolution inexorable.

On attribue ordinairement le premier phénomène à une sollicitation répétitive et intense des muscles, des tendons et des articulations beaucoup plus importantes que chez un « sportif du dimanche ». Quant au second phénomène, il est considéré comme l’expression d’un vieillissement normal.

Ces deux évolutions péjoratives sont considérablement aggravées par un encrassage d’origine alimentaire.

Un régime hypotoxique peut inverser en partie ce processus. Il « gomme » les douleurs et accélère la réparation des lésions.

Quant à la diminution des performances aux abords de la trentaine, elle traduit une altération débutante du muscle cardiaque, des capacités respiratoires et des parois artérielles.

Les apports d’oxygène et de nutriments indispensables commencent à baisser. L’exercice physique, même intensif, ne peut pas éliminer toutes les substances toxiques accumulées par l’organisme.

Une part de responsabilité revient à l’alimentation des sportifs qui peut altérer la vitalité de certaines cellules intestinales. Les régimes alimentaires proposés aux sportifs privilégient les sucres lents, comme les pâtes, et restreignent les corps gras et les viandes. Ils contiennent en assez grande quantité des céréales mutées, des produits laitiers et des produits cuits.

Ils permettent d’obtenir de bonnes performances pendant une dizaine d’années, mais ces régimes accélèrent le déclin inexorable qui survient vers 30 ans.

Cette évolution n’est pourtant pas aussi inexorable pour certains. Le recours à une alimentation originelle génère un véritable rajeunissement, dû au fait qu’elle décrasse les tissus, les organes et surtout les artères : les performances sportives, non seulement se rétablissent, mais s’améliorent le plus souvent nettement.

C’est ce que l’on peut observer chez les sportifs de moyen niveau, pratiquant généralement des activités d’endurance : triathlon, marathon, cross, tennis. Il serait donc intéressant de tester ce régime hypotoxiqueprivilégiant le cruchez des sportifs de haut niveau : athlètes, nageurs, cyclistes, footballeurs, rugbymen, tennis­men, etc.

Régime hypotoxique : le régime du champion ?

Il convient de se rapprocher le plus possible du mode nutritionnel ancestral, préconisé par le Dr Seignalet, sans imposer de restrictions trop draconiennes qui rebuteraient l’athlète.

Ce régime hypotoxique comporte un ensemble de prescriptions :

    • Supprimer toutes les céréales, à l’exception du riz et du sarrasin.
    • Supprimer tous les laits animaux et leurs dérivés qui contiennent 80% de phosphoprotéines.
    • Manger un maximum d’aliments crus ou cuits à une température inférieure à 110 °C.
    • Recourir à des aliments biologiques proches des produits originels.
    • Consommer des huiles de première pression à froid (olive, colza, noix, lin)
    • Prendre des sels magnésiens, des oligo-éléments, des vitamines, des antioxydants, des fibres, et des pré et probiotiques pour « nourrir » le microbiote (flore intestinale)

Quel sucre prendre ?

Le Dr Jean Seignalet a compris mieux que tous les mécanismes diététiques dans son livre « L’alimentation ou la troisième médecine » :

« Les nutritionnistes recommandent ordinairement de consommer peu de saccharose et de privilégier les sucres lents aux dépens des sucres rapides, afin de favoriser les exercices sportifs et d’éviter l’hypoglycémie.

    •  Tous les sucres se transforment en glucose, qui constitue l’unique source d’énergie pour nos cellules. Ce qui est dangereux n’est pas tant l’excès d’indigestion de sucre que l’incapacité de l’organisme à le métaboliser correctement.
    • Chez un sujet qui mange « moderne », le pancréas, producteur d’insuline, est plus ou moins encrassé, tout comme les muscles, le tissu adipeux et le foie, principaux utilisateurs de l’insuline. Toute ingestion un peu forte de saccharose ou de sucre rapide déclenche une sécrétion d’insuline dyshamonieuse, d’abord trop faible, puis trop élevée, conduisant à des pics exagérés d’hyperglycémie, puis d’hypoglycémie.
    •  Chez un sujet qui mange « ancestral », le pancréas endocrine et les organes cibles de l’insuline sont décrassés. Les entrées de sucres entrainent une réponse insulinique physiologique, maintenant la glycémie dans les limites normales.
      •  Avec l’exclusion du pain et des pâtes, le meilleur sucre qui conviendrait à leur statut de sportif:
        • Le sucre au métabolisme le plus lent est le fructose, amené en abondance par les fruits largement consommés.
        • Dans un organisme décrassé par une diététique bien choisie, le foie puise sans difficultés dans ses réserves de glycogène et d’acides gras pour fournir du glucose à la demande.
      • Tous les sportifs qui ont adopté ces principes ont amélioré leurs performances. »

Un régime alimentaire qui augmente les performances de 25 % !

À la stupéfaction du médecin du sport, les tests d’endurance et de puissance aérobie augmentent de 25% après avoir suivi un tel régime : c’est une véritable métamorphose !

L’entrainement régulier n’a qu’un rôle limité dans ce changement.

La seule explication logique est le décrassage progressif opéré par ce régime :

    • en restaurant la flore bactérienne physiologique, ce qui permet de neutraliser marquée les molécules bactériennes dangereuses.
    • en consommant des aliments compatibles avec les enzymes et les mucines de l’intestin grêle, d’où une réduction marquée des molécules alimentaires dangereuses.
    • en réparant les atteintes des entérocytes (cellules intestinales), la muqueuse intestinale récupère une étanchéité normale, ce qui empêche le passage de la plupart des molécules agressives.

On stimule ainsi l’élimination des déchets accumulés dans les tissus, et les cellules toxiques sont expulsées hors de l’organisme :

    • Les douleurs musculaires et tendineuses diffuses s’estompent.
    • On retrouve un certain bien être et une nouvelle motivation.

Préparation mentale : ma technique secrète des plus grands champions

Je m’en remet ici à l’excellent psycholoque du sport belge Manuel Dupuis, pionnier et adepte de l’imagerie mentale.

Je vous conseille son formidable blog ( www.psychosport.be), dont je me permets de vous livrer un passage sur l’imagerie mentale :

« Cette technique consiste à vivre une expérience mentalement, en activant tous les sens qui y sont liés, en tentant que l’action imaginée soit au plus proche de la réalité. Par exemple, je peux m’imaginer prendre un départ fulgurant ou retrouver un second souffle. L’exercice d’imagerie consiste à visualiser le parcours, les adversaires, le bonheur de la victoire, en ressentant les sensations internes de ma respiration, de mes muscles pendant tout le moment de l’action… (le sens kinesthésique), les sensations de contact entre mon pied et le sol. On essaie d’être au plus près de la réalité. »

Cette technique permet aussi de gérer le stress :

« Un sportif peut activer une image qui lui donne de la confiance et la visualiser régulièrement à l’entraînement et en compétition pour se donner confiance à différents moments clés d’une compétition. Le plus souvent, les athlètes choisissent un sportif qu’ils admirent et qui les rassurent. D’autres choisissent un animal (tigre), ou encore une image d’eux-mêmes positive… » 

Comment suis-je devenu le « Viking » (et un champion de course à pied) ?

En toute modestie il s’agit ici de ma personne. Comment imaginer un sénior se lancer dans une compétition comme les championnats de France de course à pied ? Il s’agit d’un défi.

Je voulais provoquer et inciter mes petits-enfants accros au numérique et récalcitrants à la piste ou la piscine : à Albertine, 16 ans, championne de natation dans son école (elle prépare le baccalauréat), et Charles, 12 ans, champion de course à pied.

Tous deux ne s’entrainent plus.

C’est un affront pour leur grand-père qui pratiquait des sports intensifs lors de ses études médicales à Lille. En effet durant 6 ans je me suis inscrit au Lille Université Club où l’on pratiquait l’ensemble des disciplines d’athlétisme.

On se confrontait lors des weekends aux autres facultés de médecine. Je jouais le rôle de « bouche-trou » : lors d’un désistement je remplaçais l’athlète, ce qui fait que je m’entrainais sur le 100 mètres, en hauteur avec le poids et autres disciplines sportives.

Je n’étais champion nulle part !!! mais plus que moyen partout grâce à ma taille (1m90) et ma corpulence.

On me surnommait alors, « Le Viking ».

Tout cela est bien lointain ! Revenons à aujourd’hui.

Où m’inscrire ? Où m’entrainer ? Par mes relations je me retrouve sur le campus de Nanterre (où je m’étais inscrit en anthropologie 40 ans plus tôt), et l’entraineur national, Jose Esteban m’accueille dans son équipe.

Il entraine tous les étudiants athlètes (dont la championne de France du 100 mètres). Qu’allais-je faire dans cette galère ? Les séances commencent par un jogging de 2000 mètres. Je suis le groupe tant bien que mal. Je m’y rends une fois par semaine.

Après 2 mois de pratique, l’entraineur enregistre mon temps sur le 100 mètres. Il arbore un sourire et me signale que je peux être sur le podium lors des championnats d’hiver dans la catégorie des 75 ans.

Je m’inscris dans le club de Colombes. Les championnats ont lieu à Nantes. Nous sommes 10 séniors au départ. Je suis vice-champion parmi des compétiteurs qui s’entrainent 3 fois par semaine depuis 50 ans et se connaissent tous.

A nouveau je m’inscris au championnat d’été qui a lieu à Angers. Je suis champion du 200 mètres des plus de 80 ans. La machine a tenu !

L’an prochain j’ajouterai le 100 mètres, le poids et le javelot.

Spécialiste en médecine sportive

Durant 20 ans j’ai pratiqué une médecine sportive auprès de dizaines d’athlètes et champions de France comme Christine Arron, Mariego, Perec, Ledji John, Pognon, Compaore, les boxeurs Thiozeau, Freddy Skouma, Mormek.

Tous ces champions ont un turn over métabolique à multiplier par trois comparativement à un individu lambda. Il faut tenir compte d’un ensemble de particularités physiologiques et psychologiques.

Outre un changement d’hygiène de vie, je leur donnais des compléments alimentaires selon leurs symptômes.

Voici quelques formulations selon les pathologies les plus courantes :

Préparation musculaire à l’effort
Voie cutanée

HE Lavandula super acétate 2ml
HE Laurus nobilis 0,5ml
HE Mentha piperita 0,5ml
HE Cupressus sempervirens 1ml
HE Cymbopogon winterianus 3ml
Gel neutre ou huile végétale qsp 100ml

1 application locale 15 min avant l’effort

Contractures et crampes musculaires
Voie cutanée 

HE Lavandula super acétate 3ml
HE Artemisia dracunculus 1ml
HE Ocimum basilicum 3ml
HE Rosmarinus CT camphora 3ml
E.P.F. Cedrelopsis grevei 1/5 5ml
Gel neutre ou huile végétale qsp 100ml

3 applications locales par jour

Entorse, épanchement de synovie

HE Helichrysum italicum 8ml
HE Laurus nobilis 2ml
HV Calophyllum inophyllum 5ml

6 à 8 gouttes localement 3 fois par jour pendant 2 à 3 jours (le traitement homéopathique y est souvent associé) puis bandez fortement l’articulation.

Elongations et déchirures musculaires

HE Helichrysum italicum 3ml
HE Gaultheria procumbens 1ml
HE Boswellia carterii 3ml
HE Eucalyptus citriodora 8ml

6 à 8 gouttes localement 2 à 3 fois par jour pendant toute la période de repos indispensable (2 à 3 semaines)

Restaurer et entretenir le terrain

  1. En premier lieu, il faut booster les défenses naturelles qui sont souvent effondrées et donnent lieu à des infections bactériennes et virales. La plus fréquente est la mononucléose (virus Epstein Barr) ou « la maladie du baiser » :
> Stimu + 2 fois 2 gélules, à renouveler
> Afalg (algue aphonizomenon) 3 fois 2 gélules au labo Phyt’Inov
  1. Renforcer le microbiote (première barrière intestinale immunitaire) :
> Orthoflore 1 gélule le matin à jeun (labo Phyt’Inov)
> Ou Lactospectum 1 sachet (Labo Le Stum)

Renforcer les tendons et la sphère osteo-articulaire

On fait appel à la silice et au collagène

    • TRICATIONE : prêle et huile de poisson 3 fois 2 gélules pendant 2 à 3 mois
    • Hydrolysat de collagène (poudre) 2 fois 2 c. à soupe, (Labo Le Stum)
    • Virsil (silice végétale) 1 pipette 2 fois (Labo Han Biotech)
    • Quanta Flux 1 stick par jour, Labo Phytoquant
    • Silicium organique Gil (Labo Copmed)

Renforcer la musculature 

Sea Piax (hydrolat de protéine de seiche), 2 cp matin midi et soir 10 min avant les repas, une cure de 2 mois. Labo Le Stum

Assurer une hyperoxygénation

    • Bol d’air de Jacquier, Labo Holiste (Acheter ou louer l’appareil)
  • Eau Kaqun (5 fois plus d’oxygène)

Réduire l’acidose cellulaire (crampes)

ACIDRENOL (alcalinise, soutient fonction rénale, activité enzymatique, vitaminique, métabolique (foie), énergétique, mitochondrial, le microbiote (L. Glutamine MSM)

1 à 2 sachets par jour (en dose progressive) (Labo Longevie)

Protéger les veines : 

Veinolymphax 1 gélule matin et soir (Labo Le Stum)
Ou Veinergil au Ginkgo Biloba, 1 gélule aux repas (Labo Copmed)

Douleurs tendineuses et articulaires (application locale)

Gel apaisant : Labo Phyt Inov
Ou Baume reboutol : Labo Copmed

Ne pas oublier les vitamines, le calcium, les antioxydants… Faire un bilan complet

Voilà je viens de livrer tous mes petits secrets et notamment les « dopants naturels ».

Mesdames, messieurs qui désirez faire des compétitions, c’est à vous de jouer !

Lors des derniers championnats j’avais promis aux 50 papys qui ont concouru avec moi de leur livrer mes secrets.

C’est chose faite. Que le meilleur gagne !

Quelle abnégation…allez-vous me dire. Rassurez-vous ! Je n’ai pas révélé tous les secrets, mais le plus important reste le mental.

Mamy et papy : si vous n’avez jamais fait de sport d’un bon niveau, n’essayez pas ! Vous risquez de « péter une durite ». En revanche, faites de la marche, notamment les chemins de Saint-Jacques de Compostelle.

Amis lecteurs, quel que soit votre choix d’activité physique, je vous rappelle l’adage « qui veut voyager loin ménage sa monture ».

Quant à votre serviteur, je suis invité à participer aux championnats du monde d’athlétisme qui auront lieu début septembre à Malaga, dans le Sud de l’Espagne.

Je serai confronté à 40 pépés de 80 ans sur le 100 mètres. Leur temps varie de 17 à 25 secondes. (Le déambulateur est interdit !)

Portez-vous bien !

Jean-Pierre Willem

61 commentaires pour “Comment devenir un champion

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Articles similaires

Commencez à taper votre terme de recherche ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur "échap" pour annuler.

Haut de page