Chère lectrice, cher lecteur,
Le COVID-19 a déstabilisé la planète et révélé la difficulté , de dégager une stratégie pour s’en protéger ou en guérir au plus vite.
Si le recours aux produits de santé naturels semble logique (sauf pour les plus sceptiques comme toujours…) sur la base de données scientifiques, certaines font consensus tandis que d’autres sont purement spéculatives.
Dans ce contexte, il convient donc d’avancer avec prudence sur le terrain des recommandations et des applications.
Fruits d’une longue tradition et de savoirs patiemment accumulés au fil des générations, les méthodes de santé naturelle ont fait leurs preuves contre de nombreuses pathologies ainsi que pour la gestion de épidémies.
Malheureusement, à mesure qu’évoluent nos connaissances sur le Covid-19, il est évident que ce virus agit différemment d’autres infections virales respiratoires plus courantes et facilement prises en charge par une médecine « différente ».
C’est pourquoi il est aujourd’hui temps de recourir à la médecine de terrain ou holistique qui privilégie la prévention, souvent oubliée par la médecin classique.
Et cette prévention dispose d’un vaste ensemble de remèdes naturels…
Restaurer le terrain en boostant les défenses immunitaires.
« Le microbe n’est rien, le terrain est tout » proclamait Béchamp, médecin et chimiste du 19ème siècle.
Et pour le protéger, nous disposons d’une gamme de compléments alimentaires qui permet de développer nos défenses, la voici.
- Les champignons: le mycélium de Maitaké, Reishi, Shiitake…
Riches en beta glucanes constitués de polysaccharides (de longues molécules de sucres, ils activent les macrophages et autres phagocytes qui vont venir s’attaquer aux microbes et autres particules étrangères à l’organisme., Ce sont donc des alliés du système immunitaire.
- Les huiles essentielles (HE) :
Bien choisies, les HE ont une action antibactérienne, antivirale, antiparasitaire et en plus une activité immunostimulante. Ce sont principalement celles à phénol et monoterpènol qui sont concernées (Clou de girofle, Origan compact, Tea tree, Ravintsara, Niaouli, Eucalyptus globulus et radiata…).
Elles recèlent de nombreuses molécules aux actions synergiques. Cette diversité biochimique et cette action groupée limitent le risque de mutation qui générerait une résistance à un agent pathogène.
- L’échinacée :
Cette plante sécrète de nombreuses substances naturelles : l’interleukine 1 (ou IL1), est le médiateur central de l’immunité et de l’inflammation. Elle va venir activiter le système immunitaire en augmentant le nombre de globules blancs et de macrophages.
- Les alkylglycérols :
Ces lipides naturels fabriqués dans le foie sont capables d’enrayer l’infection et la réplication virale.
En empêchant l’angiogenèse, c’est-à-dire la fabrication des vaisseaux sanguins qui irriguent les tumeurs, ils ont des effets anti-cancéreux. Ils rendent les membranes cellulaires plus stables face aux attaques radicalaires et des agents chimiques, ralentissant ainsi le vieillissement.
- Les vitamines B :
Elles corrigent les carences dues à la malabsorption de l’intestin et luttent contre l’excès de production des radicaux libres qui accélèrent le vieillissement (R.L).
Ainsi, la vitamine B6 a de multiples effets :
- Elle est nécessaire à l’assimilation du magnésium
- Elle intervient sur les métabolismes du calcium et du potassium
- Elle assure toutes les voies de neurotransmission
- Elle interfère dans les pathologies de stress oxydant
- Elle est impliquée dans l’intégralité et la fonctionnalité immunomodulatrice du génome.
- Le sureau
La baie de sureau contient l’acide caféique (un phénol antioxydant), qui s’est révélé particulièrement efficace pour lutter contre certains coronavirus tels le HCov-NL63 humain.
Par ailleurs, le sureau noir contribue à faciliter les sécrétions bronchiques et la fonctionnalité des voies respiratoires, tout en soutenant les défenses naturelles de l’organisme.
Classiquement on recourt à cette baie en traitement de la grippe.
Elle est à prendre en prévention ou aux tout premiers stades de l’infection. Ce sera un allier de poids lors du déconfinement, croyez-moi !
La meilleure défense, c’est l’attaque
Le système immunitaire est capable de reconnaître des millions d’envahisseurs différents, et de créer des anticorps spécifiques, réagissant chacun avec un seul antigène.
Nous savons que les antibiotiques n’ont aucune action sur les virus.
En revanche les huiles essentielles, de la famille biochimique des alcools, sont aptes à les neutraliser et à les tuer.
Certains de leurs composants, les phénols et les monoterpénols, sont en effet les molécules les plus antiseptiques que l’on puisse rencontrer dans une plante : ls neutralisent directement les virus par destruction de leur capsule.
Fait remarquable, ces huiles essentielles attaquent uniquement les germes pathogènes et préservent les « bons » germes (bactéries saprophytes, résidents habituels de notre intestin). Elles modifient puissamment le terrain biologique dans un sens favorable à la santé.
Je vous propose trois formulations (en pharmacie)
Huiles essentielles par voie orale :
- HE Eucalyptus globulus 2 ml
- HE Cannelle de ceylan 1 ml
- HE Origan compact 1 ml
- HE Thym à Thymol 2 ml
- HE Ravintsara 1 ml
4 gouttes du mélange sur mie de pain ou dans le miel de manuka 3 fois/Jour, ou
Huiles essentielles par voie cutanée :
- HE Cannelle de ceylan 10ml
- HE Niaouli 10ml
- HE Eucalyptus globulus 20ml
- HE Thym mentholé 10ml
- HV Calophylle Inophyle 50ml
Masser le thorax et le haut du dos avec la valeur d’une cuillère à soupe du mélange 3 à 5 fois par jour.
En diffusion atmosphérique :
La diffusion d’huiles essentielles semble être un atout préventif dont on aurait tort de se passer.
En plus d’assainir l’intérieur des habitats, un diffuseur d’huiles essentielles, en fonction des huiles choisies, purifie également les poumons et les bronches à travers les voies respiratoires.
Acheter :
- Lyso-Home (Eucalyptus radié et globulus). Mettre 20 ml dans un diffuseur atmosphérique. Diffuser 2 à 3 fois 20 mn.
- Lyso-Spray en pulvérisation nasales au labo Phyt’Inov.
Quand la situation se complique…
Dans les séquelles d’infarctus, dans l’hypertension artérielle, dans le diabète, dans le cholestérol et dans les pathologies neurodégénératives, les patients engloutissent quotidiennement une litanie de produits chimiques qui agressent l’organisme et sollicitent l’immunité en permanence.
Leur terrain s’altère au fil des nombreuses années.
Toutes les barrières censées nous protéger s’effondrent, depuis la barrière immunitaire intestinale qui s’enflamme et se perfore, laissant passer les débris alimentaires et les germes (bactéries, virus), jusqu’au dernier filtre : la barrière hémato-encéphalique (BHE) qui, devenue poreuse, aboutit à la maladie d’Alzheimer, Parkinson et ou encore à la Sclérose en plaques.
On appelle iatrogénèse les dégâts causés par ces pollutions chimiques qui aggravent le Covid-19.
Chronologie de la maladie
Premier jour : la contagion.
5ème au 6ème jour : incubation (durée maximum de 12 à 14 jours)
7ème jour : survient une zone critique (la tempête cytokinique).
7ème au 21ème jour : apparition des symptômes (céphalée, toux sèche, fièvre, conjonctivite, douleurs musculaires).
Atteintes particulières et symptômes distinctifs
Perte des sens olfactif et gustatif
8 patients sur 10 perdent l’odorat (anosmie) et le sens gustatif (agueusie). C’est parfois leur seul symptôme.
Il semblerait que le virus ne reste pas confiné uniquement dans les voies respiratoires mais colonise aussi le système nerveux central.
Il faut signaler que le premier signe de la maladie d’Alzheimer est la perte de l’odorat et c’est pourquoi ce symptôme doit être suivi ultérieurement.
La tempête cytokinique
Après la phase virale (invasion massive des virus) survient la phase inflammatoire. Pour contrer cette attaque brutale toutes les lignes immunitaires montent au front.
Cette réaction excessive correspond à un phénomène auto-immune, il ne faut alors surtout plus booster l’immunité mais la freiner.
Si cette réaction est démesurée, c’est la « tempête cytokinique », une hyper- inflammation se traduisant par une détresse respiratoire ou une défaillance multiviscérale potentiellement mortelles.
C’est ce processus qui est à l’œuvre dans la plupart des cas graves.
L’interminable bataille immunitaire
Tant que le principe de disposer d’une bonne immunité ne sera pas largement compris et admis, des coronavirus ordinaires pourront causer des dégâts sanitaires plus meurtriers que la tragédie de la grippe espagnole sur le long terme, en plusieurs vagues, mutant et finissant par renverser les systèmes immunitaires les plus solides.
Ce sera également le cas tant que le monde de la science et de la santé ne s’accordera pas pour prendre en considération et appliquer des méthodes préventives et curatives contre les coronavirus :
- qui n’affaiblissant pas les défenses immunitaires du patient,
- qui s’opposent aux mécanismes de mutation du virus,
- qui ne provoquent pas des maladies iatrogènes (dues aux médicaments chimiques).
En résumé, tant qu’aucune solution respectant la planète en général et le vivant en particulier ne sera librement comprise et mise en application, cette « guerre » contre nous-même est perdue d’avance.
Notre système de santé souffre d’au moins deux lacunes : le peu de recours aux médecines naturelles dans l’élaboration des politiques de santé et «l’imperméabilité» du système de santé aux «lanceurs d’alerte aptes à proposer des thérapies dans l’attente d’un traitement efficace et du fameux vaccin».
L’épidémie de COVID-19 finira bien un jour.
Nous servira-t-elle de leçon pour améliorer notre système de santé, voire notre capacité à vivre ensemble ?
Nous incitera-t-elle à un examen de nos certitudes et de nos pratiques ?
Les bons résultats obtenus en Asie du sud-est tiennent en grande part à l’expérience acquise dans ces pays par la première épidémie de SRAS et par celle à H5N1.
Il est possible qu’au contraire, notre expérience des épidémies de H1N1 et de “la vache folle”, bien moins graves que prévu, ait incité nos gouvernants et nous-mêmes à trop de prudence et peu d’anticipation.
Comme toujours et plus encore en ces périodes troublées, portez-vous bien,
Jean-Pierre Willem
SUIS ok pour se soigner avec les plantes moi meme le fait et HE dommage que la medecine traditionnel ne parle pas de tout ca j ai eu debut de covid19 me suis soigner sans ces charlatans a la telé on pourrai parler des immuniteés naturelles !mais non vaut mieux dire n importe quoi ;;;
Je n’ai pas compri alors si on doit prendre des supplements alimentaires pour booster l’immunité ou pas. Je prends la vitamine C, les champignons, le zinc et la quercitine. Est-ce qu’il faut continuer à le prendre ou par contre c’est dangereux car ça pourrait provoquer une réaction inflamatoire au cas dd se contaminer du virus? Merci
article très intéressant mais il ne faut pas oublier la VITAMINE C à haute dose : antiinfectieuse par excellence, (antifatigue, antioxydant et bien d’autre chose encore) : la gelée royale, la propolis, etc.. MAIS surtout LE CUIVRE oligoélément , l’ARGENT colloïdal, le GERMANIUM, le SELENIUM et le ZINC (pour les pbs de perte de goût et d’odorat), l’ASTRAGLE chinoise, et HUILES ESSENTIELLES (ORIGAN, RAVINTSARA, THYM TUJANOL, EUCALYPTUS RADIE) selon la formule du Dr VALNET car prises pures c’est toujours dangereux…
.OUI BOOSTER LES DEFENSES IMMUNITAIRES c’est très IMPORTANT……
il vaut mieux PREVENIR que guérir…..
Diététicienne Nutritionniste
Bonjour,
Dans votre dernière lettre vous recommandez, dans une composition, du thym mentholé. Je ne connaissais pas cette variété et Google non plus. Pouvez-vous me donner des précisions afin que je puisse m’en procurer
Merci beaucoup
Serait il plus prudent de consommer des légumes congelés
Merci de votre réponse
Merci pour cette explication et pour tous les conseils, mais j’ai une inquiétude, mon mari a la maladie de parkinson et j’ai peur de lui donne” les huiles essentielles. Si vous pouviez m’aider , je .ne sais pas comment faire pour bien faire.
Bonjour et merci pour cet article très intéressant.
Toutefois, vous parlez de alkylglycérols. Pourriez-vous mentionner dans quels produits ils se trouvent afon que je puisse en acheter ?
Merci.
Bonjour Dr Willem. Je voudrais tout d’abord vous remercier pour l’excellence de vos courriers, que je lis toujours avec beaucoup d’attention. Votre dernière lettre suscite chez moi une grande question,que je me pose depuis le début de l’épidémie : comment bien stimuler le système immunitaire, ni trop ni trop peu ,pour éviter justement l’orage cytokinique? Je prends des compléments alimentaires pour booster le système immunitaire (Echinacea,, multivitamines, vit D ,vit C,,quercetine.etc ,en alternance). Est-ce qu’ il serait conseillé de tout arrêter si la maladie est là ?Merci de m’éclairer là dessus
Bonjour Mr VILLEM
C’est toujours avec beaucoup d’attention que je lis vos courriers.
Vous êtes un des rare intervenant auquel j’accorde ma confiance.
Nous sommes abonnés au magazine Santé,corps et Esprit (abonnement que je ne renouvellerai pas).
La raison est que différents commentaires de personnes participant à la rédaction de ce magazine et concernant le coronavirus étaient très extrême.
D’autres part les conseils de ces intervenants se terminent toujours avec l’achat de livres ou d’abonnement à différents magazines.
je reviens à votre dernier courrier qui m’intéressait doublement sachant que j’ai été touché par le virus.
Après 1 semaine de forte fièvre il s’en ai suivi une grosse fatigue.
Actuellement ça va mieux.
J’ai pris matin et soir une synergie de Tee Trea,Ravintsara et Eucalyptus radié + DE LA VITAMINE D
Je voulais tout simplement témoigner.
Continuer à nous envoyer vos courriers
Prenez soin de vous
Bien cordialement
JM DAUFFER
Bonjour Cher Docteur Willem.
Je vous suis depuis des années (1997) et vos conseils sont toujours très judicieux. Encore merci pour ces derniers conseils en matière de protection et de défense contre le covid-19. Portez-vous bien. Très cordialement