Chère amie, cher ami,
Au cours de la longue évolution historique de l’alimentation humaine et de la gastronomie, l’homme est passé du statut de « chasseur-cueilleur » à celui très louable de « cultivateur-récolteur-éleveur » ; aujourd’hui, on déplore celui de « transformateur-pollueur » !
Nos conditions et nos habitudes de vie ont beaucoup évolué en un siècle, dans tous les pays occidentaux :
- On cuisine de moins en moins
- On préfère consommer des plats tout prêts, plus riches en graisses saturées, en acides gras trans et en sucres
- On ne mange pas assez de fruits et de légumes
- On grignote des aliments caloriques, riches en graisses et en sucres, et notamment chez les jeunes
Pourtant, la qualité de l’alimentation conditionne celle des tissus et cellules du corps (os, tendons, ligaments, muscles, artères, veines, nerfs, etc.).
Ceci va donc conditionner l’état de santé générale, à savoir l’état du terrain, sa résistance et sa vitalité en fonction aussi de la quantité de toxines qui transitent ou stagnent dans l’organisme, déterminant ainsi son niveau de réactivité.
Ce que vous mangez a un impact direct sur les maladies
Il semblerait que l’alimentation entre en jeu dans plus de 80 % des causes de mortalité telles que maladies cardio-vasculaires, cancers, alcoolisme, maladies de surcharge, migraines, allergies, intolérances alimentaires, cholestérol, fibromyalgie.
L’augmentation du nombre de ces pathologies est si importante que certains n’hésitent plus à parler d’épidémies, surtout en ce qui concerne l’obésité et le diabète, même en l’absence de contagion.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes :
- Obésité : 15 à 20 % en 2009, en France
- Diabète : 4 % en 2007, en France
- Diabète sucré : 150 000 personnes
- Cancers : 170 000 nouveaux cas par an
- Alzheimer : 1 million de malades, 200 000 atteints chaque année
- Maladies auto-immunes : 5 millions de Français en sont atteints, elles sont réparties en 65 pathologies
Notre alimentation moderne est trop pauvre en aliments vivants et fortement carencée par les processus industriels de transformation, de pasteurisation, de conservation, de coloration et de raffinage.
L’ensemble des produits attrayants qui remplissent les étalages des supermarchés est savamment conçu pour enrichir les marchands et les industriels, mais pas du tout pour préserver la santé des consommateurs !
Cette emprise des multinationales sur l’agroalimentaire est un danger pour la santé. Ces multinationales imposent à la culture industrielle les variétés de fruits et de légumes, les semences, les OGM, les engrais, les pesticides, les insecticides, et pour l’élevage industriel et l’alimentation du bétail, les hormones, les antibiotiques…
L’alimentation moderne est à mettre au pilori, dès lors qu’elle s’éloigne de l’alimentation ancestrale et naturelle pour laquelle notre organisme semble avoir été programmé.
Voici les différentes et terribles dénaturations subies par nos aliments :
1. Le raffinage
Dénaturation due aux aliments de notre époque : le raffinage qui ne nous procure que des aliments dits « vides », privés de toutes substances vitales, telles que les vitamines, les oligoéléments, les fibres et les nutriments (catalyseurs indispensables).
Un aliment raffiné a subi des transformations afin de pouvoir être stocké longtemps tout en gardant un aspect agréable et attrayant. Ces transformations ont fortement altéré sa qualité nutritionnelle.
- Les huiles végétales : Le raffinage des huiles végétales leur fait perdre jusqu’à 20 % de leur contenu en vitamine E. Si l’huile est raffinée, elle a été chauffée au-delà de 1 00 °C, ce qui favorise la modification chimique des acides gras et l’apparition de radicaux libres.
- Les céréales : On raffine les céréales en enlevant les enveloppes adhérant au grain, qui perd alors sa couleur brune, et on obtient des farines blanches (pain blanc, biscottes, pâtes blanches…) ou des graines blanchies (riz blanchi…). Le raffinage augmente la densité calorique des céréales et les vide de leur contenu nutritionnel, surtout des vitamines B qui disparaissent complètement. Moins riches en fibres et en protéines, les céréales raffinées ont un index glycémique très élevé. C’est le cas du pain blanc et de certaines céréales que l’on consomme au petit-déjeuner.
- Le sucre blanc : Il est le résultat du raffinage de la betterave ou de la canne à sucre. On élimine des protéines, des vitamines et des oligoéléments pour obtenir du saccharose pur.
- Le sel aussi est raffiné. On obtient du chlorure de sodium pur.
Donc, quel que soit l’aliment raffiné, la disparition des fibres, des vitamines et des oligoéléments anti-inflammatoires associée à la production de radicaux libres donnent un produit très pro-inflammatoire.
Le raffinage fait, entre autres, pivoter les molécules d’acides gras de la forme « cis » (physiologique) vers la forme « trans » (non assimilable), mais aboutit aussi à la suppression ou à la transformation des éléments à haute valeur nutritionnelle, tels que protéines, acides gras, vitamines (surtout C, E et F), minéraux, oligoéléments et fibres.
Du point de vue chimique et quantifiable cliniquement, les 2 conséquences principales sont la disparition de certains éléments nobles, et donc l’appauvrissement des qualités nutritionnelles de ces produits raffinés. Ça entraîne aussi l’apparition de substances nouvelles indésirables, non assimilables ou encore considérées comme agent agresseur par le corps, et potentiellement dangereuses.
Médicalement et scientifiquement, il apparaît tout à fait absurde de raffiner les aliments car, après avoir subi ces divers traitements, ceux-ci se comportent en parasites plutôt qu’en alliés pour l’organisme.
2. Le broyage
Il s’agit d’un simple procédé mécanique, utilisé pour réduire les céréales et les graines en farine. Il n’est cependant pas dénué de conséquences puisqu’il expose les principes actifs d’un aliment à l’action de la dessiccation et de l’oxydation par l’oxygène de l’air, ce qui entraîne aussi un appauvrissement intrinsèque des aliments.
3. Les procédés de conservation
Qu’il s’agisse de procédés de conservation ancestraux ou modernes (séchage, fumage saurissage, réfrigération, saumure, salage, congélation, surgélation, irradiation, cuisson sous vide, lyophilisation, stérilisation ou adjonction de conservateurs), les conséquences sont différentes, mais néanmoins, toujours délétères et antigéniques d’un point de vue nutritionnel.
Le premier conseil et le bon sens consistent bien évidemment à consommer les produits les plus frais possible.
- Les conserves : Les aliments en conserve perdent une partie de leurs nutriments, parfois jusqu’à 50 %, et surtout les vitamines. Pour éviter que cette perte ne soit plus importante, il faut conserver et consommer le jus.
- Les aliments surgelés ou congelés : La congélation (chute lente de la température) et la surgélation (chute rapide de la température) conservent une bonne partie de la qualité nutritionnelle des aliments. Elles préservent les vitamines, exception faite de la vitamine E et de la vitamine B6, et ne modifient pas la composition de l’aliment.
- Les aliments sous vide : On les place dans des sacs ou des sachets dans lesquels on fait le vide, quand ils sont frais ou tout juste cuisiné. Cette technique a l’avantage de garder les aliments « en l’état » et de préserver leurs qualités organoleptiques.
- Les aliments lyophilisés : Un aliment lyophilisé est d’abord congelé, puis passé sous vide. Il profite donc du double bénéfice de chacune de ces techniques, autrement dit une quasi-conservation de toutes ses qualités nutritionnelles.
- Les aliments déshydratés : Ce sont des aliments dont on a enlevé l’eau. Et, avec l’eau, un certain nombre de vitamines, surtout s’il s’agit d’aliments initialement très aqueux, comme les fruits et les légumes.
- L’hydrogénation : Cette opération se réalise à très haute température et fait ainsi perdre aux acides gras toute leur valeur nutritionnelle. Par ailleurs, le catalyseur utilisé, afin que ce processus se déroule sans encombre, est souvent le nickel. Un métal lourd qui provoque des allergies cutanées, des atteintes rénales et pulmonaire (fibroses). Ce processus industriel consiste à additionner des atomes d’hydrogène à une molécule. Cette opération est souvent effectuée sur les acides gras insaturés afin de les rendre plus stables et plus solides (exemple : la margarine) et de mieux les conserver.
- L’irradiation : Cette méthode donne lieu à une pollution insidieuse et dangereuse des aliments. Cette technique, également appelée « ionisation », est aujourd’hui de plus en plus utilisée pour la conservation des aliments (fraises, pommes de terre, céréales, légumes secs, fruits secs, épices et aromates, volailles, viandes, charcuteries, oignons, poissons…). Elle permet de détruire les bactéries, les moisissures, les insectes sans recourir à des désinfectants chimiques toxiques, de ralentir le mûrissement de certains fruits et légumes, de bloquer la germination des pommes de terre, oignons, aulx, melons, fraises, ananas ! Mais surtout, les aliments irradiés son stérilisés, les enzymes sont détruits comme les nombreuses vitamines, en particulier A, B1, C et E. Elle transforme des nitrates inoffensifs en nitrites redoutables et en nitrosamines cancérigènes, et les acides gras polyinsaturés indispensables en substances toxiques ou cancérigènes.
Vous le voyez, l’homme empoisonné, c’est aujourd’hui chacun d’entre nous. Notre corps doit aujourd’hui combattre sur tous les fronts : stress, anxiété, sédentarité, pollution de l’eau et de l’air, toxines, aliments dévalués, tabac, alcool, tranquillisants, hormones, colorants, additifs, etc.
Jamais dans l’histoire de l’humanité, nous n’avons tant exposé notre organisme à un si vaste déluge d’agressions. La plupart des maladies contemporaines n’existaient pas il y a un siècle !
C’est ainsi qu’une majorité des malades consultent des médecins généralistes et des spécialistes et réalisent qu’ils ne s’en sortent pas.
Le problème majeur est de recenser l’ensemble des polluants et de procéder à une désintoxication générale avec des remèdes naturels.
Je vous recommande mon livre « Pollutions et santé » aux éditions Dangles. Vous y trouverez la marche à suivre et les thérapies efficaces. C’est ainsi que progressivement vous pourrez « émerger » et retrouver de la vitalité et un certain bien-être.
Prenez garde à ce que vous mangez et portez-vous bien !
Jean-Pierre Willem
Comment pouvez-vous lier la maladie d’Alzheimer à l’alimentation ? Ma maman est atteinte de cette maladie alors qu’elle n’a jamais acheté (sauf exceptionnellement, endives en sachets) de légumes. Mes parents avaient un grand potager, ils congelaient les légumes ou certains étaient gardés dans un trou couvert dans le jardin. Il utilisaient le fumier du paysan d’à côté. Ils n’ont jamais acheté de plats cuisinés.
Bonjour et merci pour ces information
Vous savez que l’industrie alimentaire à envenimer notre alimentation bio, et par conséquent on voit le résultat , ces maladies du siècle.
Tout le monde est malade,la cause est évidente, mais les ministères de la santé cherche à trouver d’autre cause.
Je suis médecin et je vois ce qu’endurent nos populations et surtout dans les pays du tiers monde.
Les huiles végétales : Le raffinage des huiles végétales leur fait perdre jusqu’à 20 % de leur contenu en vitamine E. Si l’huile est raffinée, elle a été chauffée au-delà de 1 000° C, ce qui favorise la modification chimique des acides gras et l’apparition de radicaux libres.
Je pense plutôt à 100 degrés!
et la pasteurisation ?
Je lis vos article très attentivement Ils m’intéressent au plus au point Je vous remercie mille fois Bien cordialement
FAUX !
Le stress, aussi bien physique que psychique est le facteur majeur aggravant des émotions à l’origine de toutes maladies.
Malheureusement de nos jours il est bien plus difficile de vivre sereinement que de bien manger ! Renvoyez donc la note aux médias et politiques de tous poils. Je crains fort qu’ils soient incapables d’améliorer les choses …
Très bel article, fort intéressant
et tout à fait pédagogique.
Il peut apporter beaucoup à ceux qui daigneront le lire et le mettre en pratique.
Merci Docteur Willem
Articles toujours très intéressants et qui peuvent vraiment aider le lecteur à l’inverse de ceux de Santé-Nature-Innovation qui ne sont , en fait, que des publicités pour vous vendre tel ou tel livre ou manuel et,
en plus, sous format électronique.
C’est vraiment “l’attrape-nigaud” type.
Personnellement, je n’ai jamais pu mettre en pratique quoi que ce soit de leurs newsletters car aucun conseil précis n’y est donné .
C’est toujours dans un but lucratif et à peine honnête parfois.
Article très interessant. Mais comment savoir comment les aliments ont été conservés hydrogrnation, irradiation..
Etant donné qu’il y a un lien direct entre SANTE et ALIMENTATION (un grand merci aux Docteurs Kousmine, Seignalet, Willem, etc) et que chaque maman AIME très fort son bébé, ne serait-il pas temps de s’intéresser aux bienfaits de la PREMIERE alimentation: l’ALLAITEMENT? Dans tous les domaines, la sagesse est la PREVENTION.
Lorsqu’un bébé vient au monde, son système immunitaire est IMMATURE, il ne sera mature que vers l’âge de deux ans et demi ou trois ans. Pour se construire correctement (et fonctionner EFFICACEMENT durant des décennies…) il a besoin des éléments contenus dans le lait HUMAIN (colostrum, etc.).
Le lait de chaque mammifère a une composition différente, recette spécialement concoctée par Dame Nature pour chaque petit mammifère : si on nourrissait un agneau avec du lait de baleine, on le rendrait MALADE.
Les Droits de l’enfant font partie des Droits de l’homme. Chaque petit humain a le DROIT d’être nourri au lait HUMAIN pendant les trois premières années de sa vie (et non par du lait en poudre issu de lait de vache traficoté en usine…).
Tire-lait. Création emplois nourrices (mais ATTENTION : la maman qui aime tellement son bébé ne saura PAS tout ce qu’ingère la nourrice (boisson, nourriture, médicaments, etc.) et qui se retrouvera dans son lait…
Non seulement l’allaitement est bon pour la SANTE de l’enfant (et de l’adulte qu’il deviendra), mais également : il favorise l’ATTACHEMENT mère-enfant (déterminant pour toute la vie) ; il réduit la probabilité d’un futur CANCER du sein ; développement correct de la MACHOIRE inférieure du bébé (suffisamment de place pour toutes les dents).
Par ailleurs, l’allaitement protégerait les femmes de l’ENDOMETRIOSE. Les femmes qui ont allaité leurs bébés ont un risque significativement plus faible de souffrir d’endométriose, selon les résultats d’une étude publiée dans le British Medical Journal. L’Organisation Mondiale de la Santé recommande «l’allaitement au SEIN exclusif du nourrisson jusqu’à l’âge de SIX mois» et de «poursuivre ensuite jusqu’à l’âge de DEUX ans au MOINS, en l’associant à une alimentation de complément qui convienne». Car le lait HUMAIN est l’aliment IDEAL pour les nouveau-nés et les nourrissons: il apporte TOUS les nutriments nécessaires à leur développement et contient des ANTICORPS qui les PROTEGENT (bon fonctionnement de leur système immunitaire).
L’O.M.S. et l’ACADEMIE de MEDECINE RECOMMANDENT L’ALLAITEMENT. Mais voilà, il y a de REDOUTABLES LOBBYISTES qui travaillent dur! Les millions de «bébés guigoz» ont généré un chiffre d’affaires colossal (lait en poudre, biberons, chauffe-biberons…). Parce que des millions de mères ont été MANIPULEES par l’invention du mot «maternisé», par le talent des publicitaires et par la tentation du moindre effort… Et le silence retentissant de ceux qui savent!
Augmentation constante du nombre d’ALLERGIES, de CANCERS PRECOCES, de maladies AUTO-IMMUNES… Respect des Droits de l’enfant. Principe de précaution.
Le lait humain est GRATUIT et livré à la bonne température par Dame Nature…
Qui fera le calcul du COUT total par bébé de toutes les boîtes de lait en poudre, biberons, chauffe-biberon, etc?
Combien d’enfants vont-ils encore PATIR de l’habilité des lobbies, du déni ambiant et de la tentation du moindre effort?
Les FUTURS BEBES vous remercient de votre aide. Pétition?
Cordialement, Dany danysol777 arobase gmail.com