J’aimerais vous donner mon avis sur ce médicament réservé à l’hypothyroïdie.
Mais avant, laissez-moi revenir sur le fonctionnement thyroïdien.
Comment fonctionne la thyroïde ?
La thyroïde fabrique 2 hormones qui ont une action sur pratiquement tous nos organes : la T3 et la T4.
La T3 est l’hormone thyroïdienne la plus puissante, la seule qui est active au niveau cellulaire. Mais elle a une durée de vie de 1 à 2 semaines, et la thyroïde en fabrique seulement 20%.
Au contraire la T4 est fabriquée à 80% par la thyroïde et elle active pendant 1 mois. Cette hormone se convertit en T3. Cette transformation s’opère au niveau du foie et dans les intestins.
Quand elles sont déversées dans la circulation sanguine, les hormones thyroïdiennes s’amarrent sur diverses protéines : on parle alors de forme liée.
La forme libre des deux hormones est minime, la forme liée est très importante. L’équilibre qui s’opère en permanence entre forme libre et forme liée aux protéines assure une répartition harmonieuse au niveau des organes cibles.
L’hormone T3 à l’état libre, la seule active, agit sur le cerveau, l’os, le cœur, le tube digestif, la peau, en s’intégrant aux chromosomes du noyau de ces cellules par l’intermédiaire de récepteurs spécifiques.
Lorsque le niveau d’hormones thyroïdiennes s’élève dans le sang, les hormones T3 et T4 neutralisent la sécrétion de TSH, qui va indiquer à la thyroïde de diminuer la production de T3 et T4. Inversement, ce blocage se libère quand le niveau des hormones s’abaisse à nouveau dans le sang.
Ce très subtil système autorégulé est sollicité dans de nombreuses situations (stress, chute de l’immunité, infection, dysrégulation hormonale…)
Tenant compte de l’ensemble de ces données biologiques, cliniques et radiologiques, le médecin adapte sa prescription.
Par ailleurs, il doit prendre en considération l’état de stress qui conditionne le dérèglement de la thyroïde, de la situation hormonale (grossesse, ménopause) et de la quantité d’iode.
Le mécanisme d’action du Levothyrox
Le Levothyrox est composé d’une hormone substitutive, le levothyroxine sodique, et se prend généralement à vie car l’hypothyroïdie est une maladie définitive.
Les doses varient en fonction de l’intensité de la maladie, de l’âge et de la tolérance du patient ; et la posologie est toujours établie progressivement en augmentant souvent de 25µg par palier d’une semaine environ.
Dans tous les cas, il faut adapter la posologie en fonction des résultats de TSH et des signes de surdosage.
Il faut savoir que Levothyrox stimule essentiellement l’hormone T4, qui est peu active.
Seule la T3 est active.
Pour que la T4 se transforme en T3, deux grandes conditions sont nécessaires :
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- la présence de zinc, manganèse, sélénium, vitamines B1, B2, B6, E ;
- et un bon état des organes fonctionnels (foie, surrénales, intestin et son microbiote).
Le complément Quiet-full (laboratoire Phyt’Inov) remplit bien ces 2 conditions.
Mais le dosage de la thyroxine dans l’organisme est extrêmement précis. Le Levothyrox, en se substituant à cette hormone, a une fenêtre d’action très étroite, qui laisse une grande marge aux effets néfastes et une très petite marge au dosage efficace.
Les effets secondaires de ce médicament sont donc nombreux :
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- On peut subir les symptômes de l’hyperthyroïdie : tremblements, tachycardie, troubles du rythme cardiaque, insomnie, excitabilité, élévation de la température, sueurs, amaigrissement rapide, diarrhée
- Si vous êtes victime de cardiopathie, le médicament pourrait aggraver les symptômes (insuffisance cardiaque, angor, trouble du rythme…).
Pourtant 3 millions de français prennent chaque jour du Levothyrox.
Changement de formule bâclé
Depuis quelques mois, le Levothyrox fait souvent la une des journaux : le laboratoire Merck, qui fabrique le Levothyrox, a modifié sa formule l’an dernier.
Je ne vais pas rentrer dans cette polémique.
Pour moi, le vrai problème est ailleurs :
Les vrais coupables : le médicament en lui-même et les élites
En réalité, les patients souffraient déjà avec la première formule mais se sont accoutumés de facon progressive à l’ensemble des effets secondaires.
Mais après le changement de la formule tous les effets secondaires du médicament se sont pour ainsi dire réveillés.
Mais ce qui est vraiment préoccupant aujourd’hui, c’est le fossé qui se creuse entre les affirmations d’une élite médicale et la parole des patients.
Depuis des années, deux mondes existent sans se rencontrer : celui des « sachants » et celui de ceux qui vivent avec la réalité de leurs effets indésirables.
Se retrancher, comme le font certains grands professeurs, derrière l’effet « nocebo » (les patients pensent que ca ne va pas marcher donc ca ne marche pas) est une solution de facilité.
Si vous souhaitez aller plus loin, j’ai écrit 2 articles sur le sujet, un sur l’hypothyroïdie et un sur la maladie d’Hashimoto, ainsi que le livre Les pathologies de la thyroïde, aux éditions Dauphin.
Bonjour Professeur,
Merci pour ces information . Je vais lire vos livres . Puisque je suis sous Levothyroxine
Bien à vous.
BONJOUR
Je confirme vos dires … J’en ai fait l’expérience, j’ai eu une hyperthyroïdie de baslow et j’avais explosé les compteurs T3 T4 TSH et anticorps.
Les 5 endocrinologues me disaient que l’opération était nécessaire (ablation de la thyroïde que j’ai refusé)J’ai pris Thyrosol et Levothyrox en 2013 pendant environ 18 mois. Et en même temps, comme je suis coach, j’ai dit à mon chéri que j’arrêtai le travail pour m’accompagner à guérir de façon naturelle.
La vie m’a permis de prendre ce temps là pour que je m’engage avec moi-même vers la guérison.
J’ai investi mon argent dans des formations, chez des professionnels, dans les livres.
Et j’ai agi en parallèle des médicaments, toute seule, avec bien sûr une vérification biologique régulière qui me permettait de vérifier que j’allais dans le bon sens !
Résultats physiques et biologiques preuve à l’appui des analyses de sang :
– T3 équilibré
– T4 équilibré
– TSH équilibré
– Anticorps dans les valeurs de référence.
Depuis 2015 je ne prends plus aucun médicament, et je suis en parfaite santé.
A ce jour, je reprends de l’activité professionnelle, en modifiant un peu.
Je travaille par skype, avec des gens qui sont déterminés et engagés avec eux-mêmes.
Je travaille uniquement avec des gens en santé avec des objectifs précis en pratiquant du coaching de vitalité qui renforce l’immunité.
Mon numéro de téléphone 06 03 92 21 93
Le probleme n’est pas lie a tel medicament mis en lumiere par l’actualite, mais du fonctionnement global du systeme, la sante est un business, dont les patients sont les victimes. Seule une prise de conscience des patients qui sont aussi consommateurs pourra limiter les degats. Les attaques contre l’homeopathie montrent que le pire n’est jamais sur, les pratiques de Monsanto font ecole, le lobbying aura raison du G8 dans les 20 prochaines annees.
Bonjour Dr Willem,
Pourquoi parle-t-on toujours d’hypo-thyroïdie, comment soigne-t-on alors l’hyper-thyroïdie ?
Merci pour tout ce que vous nous livrez.
Bien cordialement.
Merci beaucoup pour vos informations tout d’abord.
Sous Lévothyrox depuis 18 ans pour hypothyroïdie, je suis passée en quelques mois en hyperthyroïdie sévère, d’où changement pour L Thyroxin et diminution progressive des dosages en cours. J’attends la suite …
Je n’ai pas entendu parler de cas similaires de revirement important.
Je n’ai pas été opérée.
Merci d’avance pour des informations sur le passage en hyperthyroîdie rapide et sur l’hyperthyroîdie
Bonjour, je prends Lévothyrox depuis de nombreuses années et plus récemment L Thyroxin Henning 100 et 75. Je constate effectivement une dégradation de mon état depuis quelques mois (prise de poids, chute de cheveux, sueurs, douleurs diverses et gros coups de fatigue). Mon médecin ne me prends pas au sérieux lorsque je lui fais part de ces problèmes. Est-on obligé de prendre ce médicament, n’y a t-il pas des traitements substitutifs notamment en phytothérapie ou autre ? mes analyses sont d’autre part normales. Je m’inquiète un peu …..
Bonjour, Mon diagnostique a révélé une hypothyroïdie d’Hashimoto depuis deux ans. La prise de L-Thyroxine 50 mg a augmenté tous les effets notoires constatés chez les patients. Aujourd’hui, je prends la LT T-CAPS à 13 mg et cela présente quelques jours après la première prise, un gonflement du cou. Après avoir testé l’ensemble des molécules disponibles sur le marché, aucune ne résout pas la problématique immunitaire qui reste très élevée en ce qui me concerne (entre 200 et 900 au lieu de 9,0). J’ai lu votre lettre santé à propos de cette pathologie qui apporte de bons conseils en matière de traitements portant sur les médecines douces dont je suis adepte. Existe-t-il sur Paris des praticiens spécialistes d’Hashimoto (voir hôpitaux, centres de santé…) que vous pourriez nous recommander ? … afin de vaincre ce désordre d’anticorps. Merci et bien à vous
Bonjour Docteur;
je sis très intéressée par votre lettre car je suis la patiente type que vous décrivez.
Donc, avant cette lecture j’avais commandé du “Tyrégul” ( pas encore reçu)
Ici vous conseillez “quiet full”
pourriez vous m’expliquer la différence entre ces deux formules ? Je suis perplexe désormais.
En outre un médecin m’avait déjà conseillé vos produits mais l’adjonction de ceux ci avec le lévothyrox dans la même prise m’avait causé des malaises.
Il semble qu’associer médicaments chimiques et naturels puisse être explosif, (conclusion de la personne qui me traitait)
J’avais alors conclu qu’il fallait opter pour l’un OU l’autre, ce que je me proposais de tenter maintenant.
Pouvez vous me conseiller ? actuellement je prends de la thyroxine (19 gouttes)
Merci pour votre attention
Dr WILLEM, je prends du lévothyrox depuis 2012, suite à une radiothérapie de la gorge et je n’ai eu aucun effet secondaire avec l’ancienne formule, ni période d’adaptation, juste le temps de trouver le bon dosage, alors qu’avec la nouvelle formule, les effets indésirables survinrent rapidement en quelques jours … Je pense que votre argument d’adaptation aux effets de l’ancienne formule ne tient pas.
Bonjour Docteur, Je lis enfin que c’est le médicament lui-même qui pose problème et non pas le changement récent d’ingrédients ( bien supporté par les Chinois ……) J’ai essayé de faire passer mon opinion dans plusieurs commentaires ici et là, mais aucun écho ! Je vais lire votre livre sur l’hypothyroïdie et prendre le complément indiqué, car ma vie a basculé depuis ce diagnostic en février 2008 ( 78 ans ) : d’abord Lévothyrox 50 puis 75, cela pendant 4 ans, malgré mes plaintes d’ébriété et d’apathie , jusqu’à ce que je découvre dans un commentaire qu’existait l’Euthyral pour les patients dont le foie ne transformait pas la T4 en T3. J’avais pourtant bien signalé une hépatite à mon généraliste qui hésitera encore à me le prescrire car ” toxique pour le coeur “, mais j’insisterai et rapidement je serai ” beaucoup moins mal “. Avec toutefois un infarctus ” tako-tsubo” en Novembre 2014? à 84 ans donc. Mais , sortie de réanimation, séquelle : insuffisance cardiaque traitée par bêta-bloquant ( bisoprolol + ramipril ( ce dernier abandonné très vite pour gros effets indésirables cutanés, ulcérations chevilles ) je suis toujours sous euthyral avec la très nette impression de me délabrer de tous côtés mais pas de correction de cette ” incompatibilité ? ” médicamenteuse , jusqu’à ce que je viens de lire. Je souhaite vivement un début de réponse à mon grand désarroi, – une hernie crurale toute récente devrait m ‘ obliger à l’intervention chirurgicale sous anesthésie générale que je redoute beaucoup ( plus que l’intervention elle-même ) Si je me réveille, je serai bonne pour l’ EHPAD !
En vous remerciant de bien vouloir me répondre car ce que j’ai lu de vous m’a redonné espoir.