Ces plantes sont la clef de la jeunesse… de vos artères !

Dans ma dernière lettre sur le vieillissement, je vous avais promis que je partagerai avec vous quelques remèdes naturels pour ralentir l’implacable marche du temps sur notre organisme.

Et comme je suis un homme de parole, les voici !

Voici d’abord quelques recettes données par Dame Nature pour lutter contre le vieillissement de l’appareil cardio vasculaire.

Cependant, il existe des remèdes pour lutter contre le vieillissement de tous les autres organes, des muscles et du corps en général.

Celles-ci pourront faire l’objet de prochaines lettres.

L’aubépine (crataegus oxyacantha) : la plante du cœur par excellence

Le bourgeon d’aubépine contient toutes les caractéristiques de l’arbuste dont il provient qui est la plante du cœur par excellence. Le bourgeon a les propriétés de la fleur (rythme cardiaque, tension) et du fruit (muscle cardiaque).

Il sera indiqué toutes les fois que notre cœur est défaillant. C’est en quelque sorte notre digitaline phyto-thérapeutique.

L’action tonicardiaque du bourgeon de d’aubépine a été vérifiée dans plusieurs études. En effet, il contient des glucosides qui régularisent les battements cardiaques en agissant sur le système nerveux, et accroissent le tonus du myocarde.

Il a donc une action inotrope positive en renforçant la force des contractions du cœur, chronotrope, ralentissant un cœur trop rapide, et dromotrope positive en facilitant la conduction de l’influx nerveux.

L’aubépine est très efficace pour soigner les séquelles d’infarctus, l’angor pectoris (angine de poitrine), le cœur fatigué, et l’anxiété précordiale.

La prise de ces bourgeons en macérât glycériné 1D en cures prolongées abaisse une tension trop élevée et la stabilise. Elle maintient la fluidité du sang, régularise le cœur.

Le Cornouiller sanguin (Cornus Sanguinea) : il prévient l’infarctus

Le cornouiller sanguin doit son nom à son écorce rouge sang. C’est un arbuste que l’on trouve dans les friches calcaires ensoleillées. Cette plante est connue pour ses propriétés circulatoires et est un bon préventif de l’infarctus.

Cette plante est un bon remède contre l’insuffisance coronarienne, les coronarites et le cœur sénile. De plus, il combat les irrégularités cardiaques en combattant par exemple les tachycardies et les extrasystoles.

Le cornouiller sanguin est prescrit après les infarctus car, associé à l’aubépine et le lilas, il permet d’accélérer la régénération du myocarde.

De plus, il évite la formation de caillots et contribue donc à diminuer le risque d’embolie (AVC et infarctus). Couplé avec du bourgeon de Lila, il maintient la souplesse des artères et est souvent prescrit après pontage ou pose de stent coronarien.

Le cornouiller est également un bon draineur des artères et un anti-inflammatoire efficace. Il est donc souvent prescrit suite à dans les artérites diverses, pour combattre la maladie de Horton (inflammation de l’artère temporale), et la maladie de Buerger (thromboangéite oblitérante). Plus généralement, il est conseillé aux fumeurs des cures de cornouiller afin d’améliorer la santé de leurs artères.

Les deux complémentaires seront alors le Citronnier, Citrus limonum (Écorce de Tige) et l’Amandier, (Prunus amygdaIus).

Les deux complémentaires au Cornouiller sanguinaire sont le Citronnier, (Citrus limonum Écorce de Tige) et l’Amandier, (Prunus Amygdalus).

Les produits suivants se prennent entre 50 et 100 gouttes par jour durant un mois, à renouveler :

  • Le Corunus Sanguinea ;
  • Le Citrus Limonum (écorce de tige) ;
  • Le Prunus Amygdalus (écorce interne de racine).

Le Lilas (Syringa vulgaris) : éviter aux coronaires de se boucher

Peu connu en gemmothérapie, le lilas possède pourtant plusieurs propriétés appréciables au niveau cardio-vasculaire.

En effet, c’est un draineur du cœur qui combat le spasme cardiaque, lutte contre d’athérosclérose et exerce une action spécifique sur les coronaires qu’il contribue à désobstruer. La prise de lilas permet ainsi d’éviter les opérations de pontage. Mais, il est important de maintenir un suivi médical à ce niveau durant le traitement.

Les coronaires sont des petites artères qui irriguent le muscle cardiaque lui-même. Leur encrassement par les phénomènes d’athérosclérose (plaque complexe calcifiée de cholestérol) et le spasme qui en résulte conduit à l’infarctus. Ce dernier amène la mort à court terme ou l’insuffisance cardiaque (le cœur n’est plus à même d’assurer un débit suffisant).

Or, les bourgeons de lilas agissent en amont et en aval et très spécifiquement sur les artères coronaires qu’ils contribuent à désobstruer en facilitant la dilatation et par une action antispasmodique.

  • Dans le pré-infarctus (angine de poitrine avec douleur thoracique à l’effort ; terrain prédisposé) ils seront associés aux bourgeons de Cornouiller pour leur effet fluidifiant ;
  • Dans le post-infarctus, pour prévenir les récidives et assainir ce terrain hautement à risque, on les associera aux bourgeons de Maïs (Zea Maïs).

La posologie est de 50 gouttes par jour, 20 jours par mois sur des durées assez longues de deux à six mois.

Le Peuplier Noir (Populus nigra) : protège de l’artérite

Le bourgeon de Peuplier est très efficace comme draineur des artères et exerce une action tonique et anti-scléreuse sur les artères. C’est également l’arbre spécifique de l’artérite.

Le Peuplier combat les artérites en luttant contre la tendance thrombophilique, notamment au niveau des membres inférieurs. De plus, il favorise la circulation collatérale en raison de son action antispasmodique artérielle.

Son action hypo-coagulante globale explique en partie ses propriétés anti-athéromateuses sur l’artère, ce qui l’indique dans l’artérite thrombotique.

En gemmothérapie, le Peuplier noir est très efficace contre l’artérite des jambes. Cette affection frappe surtout l’homme, notamment tabagique vers la cinquantaine. Elle se traduit par des crampes douloureuses dans les mollets apparaissant à la marche.

Vous êtes stoppé dans votre élan par une douleur fulgurante. Vous boitilliez. Vous voilà atteint de claudication intermittente. Votre périmètre de marche se rétrécit. Vos pieds sont glacés. Vous risquez la gangrène. Il est grand temps de vous soigner. Mais il faut impérativement arrêter de fumer. C’est le tabac ou la jambe ! L’homéopathie vous y aidera.

Chez le quinquagénaire, le Peuplier noir il s’associe bien au Cornouiller et chez le sujet plus jeune à l’Arbre de Judée, (Cercis siliquastrum).

Le bourgeon de Peuplier permet de lutter contre les caillots de sang, à condition qu’ils ne soient pas trop volumineux ni trop situés. Dans ce cas, les patients peuvent améliorer leur circulation artérielle en prenant 50 à 100 gouttes par jour de Peuplier noir.

Le Peuplier noir peut être combiné à d’autres substances par période de deux mois, entrecoupées par des repos d’un mois. La posologie est la suivante :

  • Le matin : 50 gouttes de Cornus sanguinea ;
  • Le midi : 50 gouttes de Populus nigra ;
  • Le soir : 50 gouttes de Crataegus oxycantha.

Le Gui (Viscum Album) : lutte contre l’athérosclérose

Le Gui est une plante dont les baies sont très toxiques mais qui a aussi diverses propriétés médicinales. Ce n’est pas pour rien que les Celtes utilisaient très fréquemment cette plante comme remède.

Au niveau cardio-vasculaire les propriétés du gui sont les suivantes :

  • Il a une action anti-scléreuse ;
  • Il diminue la tension ;
  • Il diminue le cholestérol ;
  • Il lutte contre l’athérosclérose et les dyslipémies.

Le gui donc très utile dans les cas suivants :

  • Hypertension ;
  • Athérosclérose ;
  • Hypertrophie ventriculaire ;
  • Surcharge cardio-pulmonaire ;
  • Cœur pulmonaire ;
  • Pour lutter contre la formation de kystes ou de nodules bénins au niveau des reins et d’autres glandes comme la thyroïde.

Attention quand même, car en raison de leur très grande toxicité, les bourgeons de gui sont les seuls à ne pas être délivrés en première décimale par les laboratoires (1DH) mais en première centésimale (ICH), c’est-à-dire dix fois moins dosés.

La posologie est de 20 gouttes matin et soir et ne concerne que l’adulte.

Voilà, surveillez bien votre messagerie, car dans les semaines qui viennent, je vous enverrai d’autres lettres autour du vieillissement.

D’ici là, portez-vous bien !

Jean-Pierre Willem

68 commentaires pour “Ces plantes sont la clef de la jeunesse… de vos artères !

  1. Merci pour toutes ces bonnes recettes et tous ces conseils très utiles mais où peut-on se procurer des gouttes de toutes ces plantes dans quel genre de commerce herboristerie ou autre?
    Merci beaucoup

  2. Bonjour, vous parlez que de gouttes donc je suppose que ce sont des huiles essentielles que l’on doit se procurer et respecter vos dosages?…. Est ce bien cela?….. Merci pour vôtre réponse!… Dominique

  3. Bonjour,
    Est-ce que ces plantes que vous préconisez remplacent les médicaments qui sont prescrits après un infarctus ?
    En particulier les anti-agrégants plaquettaires (aspirine), les bêta bloquant, les IEC et surtout les fameux anti-cholesterolémiant, les statines.
    Si tel est le cas, quel cardiologue “de ville” acceptera de rompre avec la doxa dominante.

  4. Bonjour Docteur,
    Je lis toujours vos lettres avec le plus grand intérêt et celle-ci particulièrement car je suis cardiaque (3 stents sur les coronaires). J’ai aussi de l’hypertension qui résiste malheureusement au traitement allopathique que j’ai et qui est paraît-il “costaud”. J’ai très envie d’essayer l’aubépine mais j’ai peur que son action sur la fluidité du sang couplée à celle du Plavix que je prends quotidiennement soit dangereuse. Il n’est pas question que je demande de l’aide à mon cardiologue car il est hors de lui lorsque j’aborde le thème des médecines naturelles et mon médecin généraliste n’est pas beaucoup mieux.
    Merci pour votre aide et pour vos lettres.

  5. bonjour docteur Willem
    Je suis vos courriers avec beaucoup d’attention et vous en remercie.
    Je voudrais savoir si mon mari peut ajouter ces produits naturels aux médicaments qu’il prend pour ses problèmes d’artères il a déjà 6 stens depuis 25 ans la dernière fois cet été, ce qui veut dire que cela revient malgré les stens et une bonne hygiène de vie et d’alimentation

    Merci de votre réponse
    Susan monfort

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