Je me dis souvent que la nature est parfois bien tristement ironique, j’y suis confronté quotidiennement.
C’est pour moi le cas quand une petite glande au rôle majeur dans la vie sexuelle des hommes devient une bombe à retardement avec l’âge.
Ainsi, saviez-vous que le cancer de la prostate est le plus fréquent en Europe, tous sexes confondus ?
Et pourtant, il n’est pas judicieux de se précipiter précocement sur des traitements souvent castrateurs car l’évolution de la maladie est en général très lente.
En adoptant quelques mesures de prévention et les traitements naturels dont je vais aujourd’hui vous révéler le secret, vous serez à même de prévenir au mieux et de ralentir l’évolution de la maladie.
Mais avant cela, il est important de vous rappeler comment la détecter…
Les troubles urinaires qui doivent vous alerter
Les premiers symptômes du cancer de la prostate sont principalement urinaires :
- Nécessité d’uriner fréquemment (pollakiurie),
- Difficultés à uriner (dysurie),
- Présence de sang dans les urines (hématurie) ou dans le sperme,
- Douleurs lors de l’évacuation des urines.
A cela s’ajoutent une augmentation de la taille de la prostate et généralement un nodule dur au toucher rectal.
Mais surtout ne paniquez pas tout de suite !
Une augmentation de la taille de la prostate peut être un adénome qui est une affection bénigne très commune entraînant des difficultés pour uriner.
Cette dernière indisposition touche au moins un homme sur trois dans sa vie alors en cas de doute, consultez votre médecin !
D’autres symptômes apparaissent plus tardivement avec les métastases (tumeurs secondaires), tels que douleurs osseuses, altération de l’état général, anémie, fatigue….
Un cancer qui adore les hormones
Le cancer de la prostate est dit hormono-dépendant.
Ainsi, dans ce cas particulier, la tumeur présente à sa surface des récepteurs aux androgènes (hormones stéroïdiennes) qui vont stimuler sa croissance.
« Je ne peux donc rien faire pour me préserver » me direz-vous, mais détrompez-vous !
En effet, s’il existe une forte prédétermination génétique à ce cancer (risque multiplié par trois si un ascendant a été atteint), de nombreux facteurs externes jouent :
- Perturbateurs endocriniens : ce sont plus de 800 poisons que nous croisons au quotidien qui ont un effet de dérèglement hormonal, entraînant baisse de la fertilité, puberté précoce, obésité ou encore augmentation des cancers hormono-dépendants (sein, prostate). Je vous ai déjà écris ici à leur propos.
- Alimentation : la qualité de l’alimentation intervient fortement dans le déterminisme de la maladie si elle est trop grasse et pauvre en éléments vitaux (vitamines, minéraux, oligo-éléments), trop cuite, trop dénaturée, trop chimique et trop transformée.
- Pollution aérienne : la qualité de l’air que vous respirez est directement liée à la fréquence de ce cancer. De même, le tabagisme stimulerait la croissance de cellules cancéreuses dans la prostate.
- Carence en vitamine D : la faible exposition à la lumière solaire augmente significativement les risques de tomber malade.
Enfin, ne négligez pas le facteur émotionnel ! On sait que de nombreuses maladies dont ce cancer peuvent avoir un élément déclencheur psychologique, par exemple des peurs existentielles vécues dans le silence et la solitude.
Et comme c’est un cancer si répandu, je vous recommande fortement de vous faire examiner régulièrement, mais avec les bons examens.
Haro sur les biopsies !
Deux examens sont clés pour détecter précocement ce type de cancer :
- Le dosage du PSA (Antigène Prostatique Spécifique) : il s’agit d’une protéine fabriquée exclusivement par la prostate et dont les quantités vont généralement augmenter en cas de cancer (mais pas toujours !) mais aussi d’adénome ou d’inflammation.
- Le toucher rectal : bien que désagréable, dans la mesure où le dosage du PSA n’est pas infaillible (et ne nous voilons pas la face, la médecine moderne l’est rarement), il faut impérativement effectuer ce second examen. Si le toucher prostatique révèle un nodule dur, vous pouvez demander une échographie de la prostate et/ou une IRM du bassin pour apprécier l’état homogène ou non-homogène de la glande.
Mais évitez surtout de vous précipiter sur la biopsie !
Pourquoi tant de méfiance face à cet examen ? Car plus de 70% des hommes de plus de 80 ans fabriquent dans leur prostate des cellules cancéreuses qui disparaîtront ou ne se développeront jamais.
Or, face à un taux élevé de PSA, les médecins proposent facilement des biopsies et là c’est le drame !
Non contente de traumatiser le patient, elle peut également se révéler nocive puisqu’elle engendre une inflammation de la prostate qui justement peut stimuler le développement du cancer.
Oui vous avez bien lu : sans cet examen, certains cancers ne se déclencheraient même pas.
De plus, ces biopsies entraînent un surdiagnostic très important et de nombreux hommes sont traités (et donc mutilés sexuellement…) de façon précoce alors que leur « cancer » ne se serait peut-être jamais étendu par la suite.
Car le traitement, bien qu’efficace, est rarement sans conséquences…
La menace d’un traitement castrateur
Les malades peuvent faire l’objet de trois types de traitement différents qui sont souvent cumulés pour plus d’efficacité.
1. Le traitement chirurgical est indiqué en cas de tumeur localisée à l’intérieur de la prostate chez un patient assez jeune.
Malheureusement, elle peut avoir des conséquences terribles pour le malade : impuissance, incontinence urinaire, infections, risques liés à l’anesthésie…
2. La radiothérapie, en complément ou en remplacement de la chirurgie, offre de grandes chances de guérison mais les rayons atteignent également les organes alentours entraînant problèmes urinaires, intestinaux et sexuels.
Dieu merci, les technologies modernes permettent une irradiation ciblée et ces effets indésirables se font plus rares.
3. Enfin, le traitement hormonal a pour objectif de supprimer la sécrétion d’androgènes (hormones mâles) qui favorisent le développement du cancer.
Il s’agit d’un traitement en général bien supporté mais qui peut avoir des effets secondaires indésirables tels que bouffées de chaleur, gynécomastie (gonflement des seins), douleurs mammaires, baisse de la libido, prise de poids avec augmentation du risque de diabète.
Malgré tout, l’efficacité de cette thérapie n’est pas à négliger et son rapport bénéfice-tolérance est souvent bien meilleur que celui de la plupart des chimiothérapies.
Mais trêve de charabia médical !
Je n’aurai pas ici la prétention de traiter tous les cancers par la médecine naturelle : la médecine classique, pour une fois, fait cela très efficacement lorsque son intervention n’est pas précoce.
J’ai aujourd’hui pour objectif de vous aider à prévenir ou à ralentir la progression de votre maladie.
Mon conseil : prenez garde à votre assiette !
Eh oui mesdames ! le risque que représentent le cholestérol ou le diabète ne sont pas les seules raisons de surveiller l’alimentation de votre mari.
C’est pourquoi je recommande d’adopter un régime adapté.
- Arrêter tous les produits laitiers : il est prouvé que les facteurs de croissance présents dans le lait favorisent fortement ce cancer. Il faut donc supprimer les laitages et fromages, de vache ou de tout autre animal, de votre alimentation.
- Réduire au maximum les graisses trans et saturées : pour cela, évitez les plats industriels, les biscuits (apéritifs ou de goûter), biscottes, gâteaux, tartes, viennoiseries, pain de mie, margarines…
- Contrôler son poids : l’obésité augmente le risque de tous les cancers et surtout des cancers hormono-dépendants. Ainsi, le risque augmente significativement à partir d’un IMC de 27 (soit plus de 83kg pour 1m75).
- Limiter l’alcool : un verre de vin rouge par jour est probablement une consommation favorable (due aux flavonoïdes qui sont une source majeure d’antioxydants qui limitent les cancers), mais limitez-vous à ça !
- Augmenter la consommation de fruits et légumes : attention, il faut toujours privilégier le bio car les pesticides sont des perturbateurs endocriniens !
Il faut allier ce régime à une activité physique régulière et à des cures de Vitamine D en cas de carence, c’est la seule vitamine considérée comme une hormone et qui est « anticancer ».
Pour en favoriser l’absorption, exposez vous régulièrement (mais de façon raisonnée !) au soleil et prenez des compléments (Dédrogyl 7 gouttes par jour ou huile de foie de morue).
Misez sur les compléments alimentaires
Tout d’abord, le Brocolinum® est conçu pour restaurer et équilibrer la balance hormonale. Cet équilibre est déterminant, tant pour les femmes que pour les hommes, car il permet de corriger cer¬taines pathologies hormono-dépendantes dont certains cancers.
Ensuite, pour combattre directement la maladie, vous disposez de quatre compléments alimentaires efficaces :
- Asiatonic® : 2 fois 2 gélules par jour pendant trois mois (à prendre aux repas).
- Propolis rouge : 2 gélules toutes les 3 heures pendant un mois, puis quatre fois 2 gélules par jour pendant deux mois (pour éviter l’évolution vers une métastase).
- Bropaïnee® : 2 gélules avant les repas pendant un mois, puis deux fois 2 gélules par jour pendant deux mois.
- Asiarum® : deux fois 2 gélules par jour, pendant trois mois.
Après 3 mois, faire un bilan sanguin (VS, C-réactive protéine, PSA).
Continuer plusieurs mois en opérant des pauses/fenêtres, par exemple 2 produits 15 jours par mois en alternance.
On trouve tous ces produits au Laboratoire Phyt’Inov (tél. 00 41 32 466 89 14).
Une formule magique aux huiles essentielles
Par voie orale : faire un mélange
- HE Lentisque pistachier 10 ml (décongestionnant prostatique)
- HV Nigelle noire 50 ml (anti-tumorale)
Trois fois 3 gouttes du mélange, pendant 3 mois. On trouve ces huiles en magasin diététique (Naturalia, Biocoop…).
L’homéopathie au secours des troubles urinaires
Pour les troubles urinaires, je recommande bien sûr de boire au moins 1,5 litre d’eau par jour mais aussi d’adopter l’homéopathie :
- Causticum 5 CH : en cas de difficultés à uriner, 3 granules 2 fois par jour
- Cantharis 9 CH : en cas de sensation de brûlure de la vessie ou en urinant, 3 granules 3 fois par jour
Mes chers amis, j’ai été volontairement exhaustif dans mes explications.
Quand il s’agit de faire face à un tel cancer, on se sent désarmé. Le cancérologue décline des chiffres, des tests, des évolutions probables au milieu desquelles vous vous sentez sûrement perdus et désemparés. Par ailleurs le « charabia médical » a de quoi amplifier votre désarroi et créer un stress qui ne peut qu’affaiblir votre immunité déjà malmenée.
C’est pourquoi j’espère que cette lettre sera utile pour ceux d’entres vous ayant la malchance d’être concernés
Pour avoir une vue d’ensemble, je vous recommande mon livre qui est devenu un best-seller « Le secret des peuples sans cancer » (Editions Dauphin), 55 cancers différents y sont traités.
Portez-vous bien !
Jean-Pierre Willem
PS : Si vous préférez préparer vos compléments vous-même, vous trouverez ci-dessous plusieurs recettes maison que j’utilise moi-même souvent.
Graines de lin doré : moudre dans un moulin à café et mettre une cuillère à soupe dans un petit pot de compote de pomme pendant deux mois. Cela inhibe l’hormone de la déshydrostérone qui favorise le développement des cancers de la prostate.
Mycothérapie (champignons) : trois champignons se détachent
- La Maïtake
- Le Reiski
- Le Shitake
On les trouve secs en magasin bio, à préparer et consommer de la même façon que les graines de lin.
Curcuma : je conseille le curcuma en poudre intégré à l’alimentation, je vous en avais déjà parlé ici. Ce condiment issu d’une racine de la famille du gingembre possède les propriétés suivantes : anti-tumoral, anti-oxydant, anti-mutagène (prévention du cancer). Il est à prendre systématiquement pendant les radiothérapies (Sublithion du laboratoire Le Stum).
Bonjour,
Merci mil fois de la synthèse très pertinente sur l’etat actuel des connaissances recueillies à propos de soins pour la prostate.
Orientations et conseils proposés sont également très bienvenus, intégrés dans la présentation clairement accessible aux non spécialistes du sujet, cependant réellement concernés.
Ces symptômes décrits, avec des solutions avancées disponibles aujourd’hui, correspondent effectivement tout à fait au ressenti personnel.
Travail de synthèse conséquent. Il établit un état des lieux très précieux, ainsi que celui de l’avancement vulgarisable.
Notre cane blanche pour traverser au passage une souffrance bien personnelle, dans un environnement où l’individu devient vite démuni et perdu en parent pauvre jetté face à l’industrie du profit spéculant sur la santé de ses contemporains.
Plus largement, ce pouvoir des mots justes devient un effort évident contre des maux sociaux et l’empoisonnement physique comme dans la pollution de l’information trop dépendante d’intérêts particuliers.
Bravo et tant que vous avez les moyens merci de continuer à informer les francophones.
Une ou plusieurs prostatites CV avant 40 ans, peuvent elles évoluer en cancer?
Oui, pourquoi pas…
Mais qu’en est-il de la prévention dans ce cas précis ?
Merci.
Le curcuma est il plus efficace en poudre ou en gélules avec ajout de poivre ou non.
Merci de bien vouloir prendre ma question que beaucoup de personnes se posent.
Félicitations.
Bravo pour cette lettre.
Le cancer de la prostate et l’adénome sont rarement traités de façon aussi simple et utiles.
Certains urologues ne jurent que par la biopsie qui a à partir d’un certain âge plus d’inconvénients que d’avantages.
Qu’entendez vous par : “tous sexes confondus”?
Les femmes n’ont pas de prostate, il me semble…
Bravo et merci pour ce message
J’ai 70 ans et j’ai selon dernier IRM une prostate de taille normale.
Ma recette :
Graines de courge tous les matins avec flocons de sarrasin, baies de goji, amandes en poudre, pollens, arrosés d’eau de coco. Le tout bio évidemment. Qu’en pensez-vous ?
j ai une hbp de la prostate depuis 3 ans et je ne prends q’ une décoction de racine d ortie épilobe et racine de Pygeum 2 à 3 fois par jour et je ne vais uriner qu’ une fois par nuit au lieu de plusieurs fois. Un urologue qui m a opéré d une hernie discale m a dit de continuer avec mes plantes. Je voudrais ne plus aller uriner une fois par nuit.
MERCI POUR VOTRE LETTRE FORTE UTILE ; MAIS POURQUOI NE DONNEZ-VOUS PAS PLUS DE PRECISION SUR LE TAUX DE PSA ? DE COMBIEN PEUT-IL VARIER SUIVANT L’AGE , LE TEMPS OU L’EVOLUTION DU CANCER ? A PARTIR DE QUELLE AUGMENTATION ANNUELLE DU TAUX DE PSA DOIT-ON FAIRE UNE BIOPSIE ET LE SCORE DE GLEASON EST-IL UNE BONNE INDICATION POUR DECIDER DE CONTINUER LE TRAITEMENT QUE VOUS PRESENTER OU POUR DECIDER D’UNE ABLATION?
Conseils remarquables. Compléments utiles.
Très bien
Monsieur le Docteur Willem,
Dans votre lettre “C’est la crainte de tous les hommes…”, vous écrivez : “saviez-vous que le cancer de la prostate est le plus fréquent en Europe, tous sexes confondus ?”
Peut-être faudrait-il alerter les pouvoirs publics afin que cet aspect soit pris en compte dans la loi sur le genre.
En vous remerciant de cette information, je vous prie de croire, Monsieur le Docteur Willem, à mes meilleurs sentiments.
Jean-François Autier