LA SANTE MENTALE DES JEUNES

Selon une étude de l’Inserm publiée à l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale, un tiers des 11-24 ans affichent une détresse modérée ou sévère souvent alimentée par la pression scolaire et les réseaux sociaux.

Depuis la crise du Covid, les alertes sur la santé mentale des adolescents et des jeunes adultes se multiplient.

Des solutions existent pour aider un jeune en détresse, sans toujours recourir à un spécialiste.

De sondages en baromètres, les chiffres sur la santé mentale de cette frange de la population semblent dépeindre une génération en souffrance. Triste, anxieuse, découragée. Comment l’expliquer ?

Certains psychiatres blâment les effets délétères des écrans et des réseaux sociaux, d’autres pointent la dureté de l’époque – les guerres, le réchauffement climatique, les faits divers qui rivalisent d’horreur.

Tous s’accordent sur le fait que la situation s’est dégradée à partir de 2020, au moment du Covid, sans que l’épidémie ne suffise à elle seule à comprendre l’ampleur du phénomène. L’erreur qu’on a faite, c’est d’avoir trop invoqué le Covid, or, la crise sanitaire est derrière nous et les chiffres ne redescendent pas. L’inquiétude de cette génération reflète celle de la société tout entière. Nous-mêmes, adultes et professionnels de santé, sommes éprouvés. Comment les plus jeunes ne le seraient-ils pas ? Ce ne sont pas seulement eux qui sont plus soucieux qu’avant, c’est tout le monde.

Sauf que les jeunes, eux, sont encore en développement. Ils sont plus sensibles, plus vulnérables. 

Ce qui mine les jeunes

Qui mieux que nos cadets eux-mêmes pour dire comment ils se sentent, et pour quelles raisons ?

Si les chiffres confirment la dégradation de l’état de santé mentale des adolescents et jeunes adultes, leurs témoignages apportent un précieux éclairage sur les raisons de leur mal-être. Ce que l’on voit, et ce n’est pas étonnant, c’est que ceux qui sont en détresse sont souvent confrontés à une mauvaise ambiance familiale ou à une mésentente avec les parents.

En tant qu’adulte, le premier réflexe doit être de s’interroger sur un potentiel bouleversement. Les séparations parentales en sont un et donnent parfois lieu à des passages à l’acte, l’adolescent espérant que ses parents se réconcilieront à son chevet.

Petite ou grande souffrance, les parents sont souvent bien en peine d’aider leurs enfants. Et pour cause, beaucoup se sentent responsables de leur mal-être. Responsables oui, mais pas coupables.

Reste à savoir vers qui se tourner, à l’heure où les centres médico-psychologiques, clés de voûte de la psychiatrie ambulatoire des mineurs, sont pour la plupart saturés.

Sur la période 2021-2022, les hospitalisations en psychiatrie ont particulièrement augmenté chez les 10-14 ans (+246% par rapport à la période 2010-2019).

En mai 2024, une étude de la « Drees et Santé publique France » relevait que les hospitalisations pour tentative de suicide ou automutilation chez les adolescentes et jeunes femmes avaient progressé de façon brutale et inédite.

Mais de même que l’on voit des parents banaliser des états de grande souffrance psychique chez leur enfant, certains ont tendance à dramatiser ce qui relève du coup de blues. Demandez à un ado comment il va, il vous répondra souvent qu’il va mal.

De là à parler d’une épidémie psychiatrique ? Peut-être pas. « Certains marqueurs importants ne peuvent pas être ignorés, notamment l’augmentation des tentatives de suicide », soulève David Gourion, psychiatre à Paris.

L’adolescence est, par définition, une période où l’on peut avoir un côté torturé, et on cherche à le revendiquer.

Aujourd’hui, les jeunes savent qu’une écoute est possible et ils la demandent plus souvent.

Internet : est-ce la solution ?

Tout est question de mesure. Ce qui est problématique, c’est un adolescent qui passe six heures dans un canapé avec une tablette. Cette surcharge numérique implique qu’on surstimule le cerveau tandis qu’on sous-stimule le corps. Or, le corps et l’esprit doivent se développer de pair.

Paradoxalement, les réseaux sociaux du type TikTok sont parfois leurs meilleurs alliés. Il y a tout un mouvement partiel mais réel de déstigmatisation des problèmes de santé psychiques sur ces réseaux. Réhabiliter la parole et l’échange, voilà ce que prescrivent en priorité les psychiatres qui se veulent « résolument optimistes ».

Avec le numérique, ce qui apparaitra, c’est que l’impact des écrans sur la santé mentale dépend de la durée mais aussi du type d’utilisation. Ceux qui vont mal sont ceux qui regardent des vidéos courtes sur les réseaux pendant des heures. Sans oublier l’impact délétère des postes d’influenceurs.

On l’avait vu pendant le Covid : ceux qui se servaient d’Internet pour communiquer avec leurs proches allaient mieux que ceux qui restaient isolés ; de même que les jeunes qui recourent au numérique pour faire des recherches, regarder un film, ou échanger avec leurs amis.

Toutefois, il faut oser mettre des limites. Dans les années 1960, les parents s’inquiétaient que leurs enfants traînent trop dehors, aujourd’hui, ils n’y vont plus assez. Or, ils ont besoin de sortir, d’être dans la nature, de discuter avec des camarades. Où sont les enfants, les adolescents, quand ils ne sont pas à l’école ? On a beau se frotter les yeux, on les voit rarement courir dans les rues, jouer en bande dans les parcs.

En 2024, on les retrouve plutôt assis dans leur chambre ou sur le canapé du salon, devant une série, leur téléphone ou un jeu vidéo. Les enfants ne sortent pas assez, et ce manque d’activités de plein air leur porte préjudice.

Pour certains parents, notamment dans les quartiers populaires, garder ses enfants à la maison paraît plus sûr que de les laisser sortir. L’extérieur est perçu comme dangereux. À l’intérieur, ils ont pourtant davantage accès aux écrans, aux réseaux. C’est aussi dans le cocon de la maison que peuvent advenir le plus souvent les violences intrafamiliales, les accidents domestiques, deuxième cause de décès chez les 5-14 ans.

Il est démontré que tout enfant doit pratiquer des activités physiques, sortir, courir, grimper, fabriquer une cabane, jouer, se cacher, rire, etc. La fatigue qui en résulte est considérée comme saine.

En clair, consulter n’est pas toujours la première chose à faire. Prendre des médicaments non plus, alors que les prescriptions de psychotropes (antidépresseurs, anxiolytiques) enregistrent une hausse importante…

En premier lieu : réussir son examen

Ce qui est plus inattendu en revanche, c’est le poids que la pression scolaire fait peser sur leurs épaules.

Les jeunes ne sont pas insouciants, ils sont préoccupés par l’avenir, par leurs études, leur travail. Ainsi, la moitié des élèves disent sentir une pression très intense à la réussite, tandis que 70% se déclarent stressés par la façon dont est décidée leur orientation – ces derniers présentant un risque deux fois plus élevé de détresse psychologique que les autres. Par ailleurs, certains se plaignent de leur mémoire vacillante qu’ils attribuent à l’environnement très perturbé.

La mémoire est une chose bien singulière, voire assez incompréhensible pour le commun des mortels, faite de réseaux neuronaux distincts (bien qu’interconnectés), ne possédant à priori même pas de centre… Ce qu’il y a de plus simple à comprendre, en revanche, ce sont quelques bons réflexes pour lui permettre de fonctionner correctement. La mémoire intervient en bout de chaîne. Elle est la résultante de nombres de situations qui se jouent avant.

Pour bien se souvenir et doper ses capacités d’apprentissage, la première chose à faire est de… dormir. On apprend la journée, mais c’est au cours de la nuit que l’on consolide en bonne partie les informations reçues.

Se coucher tard de manière trop fréquente nuit directement aux apprentissages. Si le temps de sommeil idéal dépend de chaque personne, la durée recommandée tourne plutôt autour de huit heures journalières.

Protéger son sommeil passe aussi par une utilisation raisonnée des écrans. Non pas qu’ils soient néfastes en soi – encore que la stimulation nerveuse ne soit pas recommandée pour s’endormir – mais par le type de lumière qu’ils émettent. Cette lumière donne au cerveau une information similaire à celle du lever du soleil. Pensant que le matin arrive, vous entrez dans un sommeil trop léger, insuffisamment réparateur. 

Quoi qu’il en soit, ils ne veulent pas ingurgiter moult neuroleptiques ou somnifères. Ils n’oublient pas les années du Covid et le sempiternel « Covid long » qui en résulte. Désormais, ils font appel aux médecines naturelles.

Les coups de pompe

Ils peuvent survenir dans certaines conditions :
⦁    Surcharge de travail, de stress, d’activités.
⦁    Manque d’énergie soudain.
⦁    Sommeil et/ou appétit perturbés.
⦁    Moral atteint.
⦁    Éventuellement signes d’angoisse.

Une fatigue psychique contre laquelle on ne fait rien et qu’on laisse s’installer peut facilement évoluer en déprime ou vraie dépression.

Ne laissez pas ce coup de blues vous perturber trop longtemps. Consultez avant que la situation ne devienne vraiment grave.

Des petites recettes utiles

⦁    Dans l’hypoglycémie : prendre des glucides (miel), certains préfèrent le coca cola !!
⦁    Pour l’effort intellectuel : Kalium phosphoricum 15 CH, 10 granules à la demande.
⦁    Pour les émotions : Ignatia 15 CH, (hypersensible) 1 dose ou Gelsemium 15 CH, (inhibé). 1 dose. A répéter.
⦁    Pour les stress : Quiet Full 2 fois 2 gélules (Phyt-Inov). Tel : 00 41 32 466 89 14

Seule l’homéopathie peut débloquer des situations. Prendre 3 granules 2 à 3 fois par jour du remède qui vous convient.

⦁    ARGENTUM NITRICUM 9CH, agitation empêchant toute concentration, veut avoir fini avant de commencer, phobies diverses, perpétuelle inquiétude.
⦁    KALIUM CARBONICUM 9CH, fatigue, irritabilité, insomnie, vertiges.
⦁    ARNICA 15 CH : fatigue physique à la suite d’un effort. Suites de choc mental.
⦁    IGNATIA 9CH : déprime passagère « coup de blues ». Tendance à contredire, querelleur, rumine sa peine.
⦁    KALIUM PHOSPHORICUM 9 CH : surmenage intellectuel – chagrin prolongé. Perte d’énergie psychique.
⦁    PROSPHORICUN ACIDUM 9 CH : trous de mémoire, « pile vidée » ne s’intéresse à rien. Léthargie.
⦁    NUX VOMICA 5 CH : somnolence après les repas, (améliorée par une courte sieste). Abus d’excitants.
⦁    NUX VOMICA 9 OU 15CH : autoritaire, ambitieux, exigeant, méticuleux, jaloux, irritable, intolérant à la contradiction, troubles de l’humeur, alcoolisme chronique.

Huiles essentielles par voie orale

Épuisement nerveux, fatigue nerveuse :

⦁    HECT Thym CT linalol        3 ml
⦁    HECT Épinette noire           1 ml
⦁    HECT Laurier noble            1 ml
⦁    HECT Gingembre               1 ml
⦁    HV Noyaux d’abricot           4 ml

3 à 4 gouttes dans un peu de miel, huile végétale ou yaourt, en bouche matin et midi pendant 3 semaines ET 6 gouttes sur la zone dorsale des glandes surrénales, matin et midi, pendant 3 semaines.

Perte de mémoire

HE de romarin à cinéole bio. Achetez un flacon de 10 ml (2,90 euros). Retirez le bouchon et humez durant une minute, 4 fois par jour. Après 3 semaines, vous récupérez votre mémoire.

Lire mon livre « Alzheimer et odorat : quand les arômes restaurent la mémoire ». Ed. Trédaniel.

A faire connaître à tous ceux qui redoutent cette maladie.  Ce serait un beau cadeau de Noël !

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Florilège

« Je revois ces étudiants mal nourris dans de misérables chambres d’hôtels, closes, enfumées (…) tous un peu étriqués. Ceux d’aujourd’hui, à cause du sport peut-être, sont plus près de la nature, plus révoltés. 

J. CHARDONNE, les Destinées sentimentales
« Jusqu’à mai 68 les révoltes étudiantes dans les sociétés occidentales libérales ne contaminaient nullement la société contestée. »          

E. MORIN, in le Monde, 5 juin 1968.
« J’enrage que mon père et ma mère ne m’aient pas fait bien étudier dans toutes les sciences, quand j’étais jeune. » 

MOLIÈRE, le Bourgeois gentilhomme.
« Le peu de réussite des innombrables projets de l’homme, a quelque chose de commun avec le frai du poisson : sur des millions d’œufs, quelques douzaines seulement réussissent. »

Ed. et J. DE GONCOURT, Journal, 16 juin 1883.

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Pour ceux qui veulent sortir des chemins battus, je vous recommande le livre “Radiesthésie et géobiologie” de Joseph Birckner. Ed. Trédaniel, (18 euros)

Ce livre passionnant explique avec clarté tout ce qu’il faut savoir sur la radiesthésie et comment la pratiquer dans notre quotidien…

L’endroit où nous vivons, travaillons et surtout dormons, exerce une influence prépondérante sur notre santé physique et mentale. En effet, nous évoluons en permanence dans un environnement d’ondes naturelles et artificielles dont le spectre électromagnétique est très vaste. Les longueurs d’ondes et les fréquences avec lesquelles nous entrons en résonance peuvent être extrêmement variables.

Si certaines sont indispensables à la vie, d’autres peuvent avoir des effets délétères. Il est donc primordial d’être en harmonie avec cet environnement. Un maillage recouvre toute la surface, orienté par rapport aux points cardinaux, et superposé aux méridiens. En certaines circonstances, les points de croisement de ce maillage peuvent s’avérer pathogènes.

Et c’est là tout l’intérêt de la géobiologie. Grand nombre de troubles et de maladies sont occasionnés par un déséquilibre oscillatoire et vibratoire résultant d’une exposition prolongée à ces ondes nocives. En fonction de notre sensibilité, celles-ci auront des effets pathogènes très divers, pouvant aller de simples troubles du sommeil jusqu’au cancer, en passant par des migraines persistantes, des états dépressifs et autres états inflammatoires….

Chapitre IV : Comment pratiquer la radiesthésie. 

Chapitre XI : Incidence de l’habitat sur la santé

⦁    Maisons à cancer…
⦁    Cas de pathologies psychiques…
⦁    Effets d’un changement de domicile
⦁    Orientation du lit.
⦁    Quand ça tient à peu de chose…

Par exemple, une personne se plaignait de douleurs diffuses et d’une grande fatigue due à un sommeil agité et non récupérateur. Il a suffi de déplacer le lit d’un bon mètre en dehors de la zone de perturbation pour que tout rentre dans l’ordre.

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