Chère lectrice, cher lecteur,
« C’est le mérite de la science d’être exempte d’émotions. »
Cent trente ans après avoir été formulé par l’écrivain britannique Oscar Wilde, ce constat prend un étrange relief.
Car voilà des semaines que la science gouverne nos vies, délimite nos libertés, encadre nos gestes.
Froide, impartiale, elle explique nos peurs et alimente nos espoirs.
Elle cherche, elle trouve, elle démontre, finit toujours par changer le monde.
La science, cette amie sûre, n’a qu’un gros défaut : elle réclame de la patience.
Alors oui, les chercheurs finiront par percer tous les mystères de ce nouveau virus.
Mais dans combien de temps, et à quel prix ?
En attendant, il nous faut avancer dans le brouillard.
Aujourd’hui c’est pour vous faire sortir de ce trouble que je vous parle d’un effet secondaire encore sous-estimé du Covid-19 : son influence en tant que déclencheur de la maladie d’Alzheimer.
Le cerveau est touché !
Les premiers symptômes vous les connaissez : de fortes toux, des difficultés à respirer, de la fièvre et une perte de goût et d’odorat chez 85 à 88% des personnes atteintes.
Par la suite, le Covid-19 s’attaque à d’autres organes tels que le cœur, les reins ou le foie.
Mais il ne s’arrête pas là…
On a en effet pu constater chez de multiples malades un état de confusion, de subites pertes de mémoire ou encore d’agitation soudaine.
Confrontés à ces symptômes, de nombreux médecins sont désormais convaincu que ce virus atteint le cerveau et le système nerveux.
Une demi-surprise pour les virologues, dès lors que cette agression de l’encéphale a déjà été constatée chez d’autres virus, notamment celui du sida.
Comment est-on certain que le coronavirus s’attaque au système nerveux ?
Car l’un des symptômes les plus fréquents de l’infection au Covid-19 est la perte du sens de l’odorat – ou anosmie – qui peut concerner toutes les odeurs ou parfois seulement quelques-unes d’entre elles.
Cette atteinte olfactive est souvent couplée à l’agueusie (son équivalent lié au goût).
Or, les recherches de ces trente dernières années ont mis en évidence une atteinte olfactive similaire fréquente en cas de maladie d’Alzheimer.
Elle tend ensuite à se généraliser sur l’ensemble du spectre olfactif au fur et à mesure de l’aggravation de la maladie.
Bien que ces troubles olfactifs soient au premier plan de la description clinique de la maladie d’Alzheimer (95% des patients en sont atteints), ils sont malheureusement souvent oubliés tant dans la pratique que par les patients inconscients de leurs troubles.
Alors comment expliquer cette perte d’odorat, dans le coronavirus comme la maladie d’Alzheimer ?
L’effondrement de la barrière hématoencéphalique (BHE)
Pour nous protéger contre l’assaut des antigènes (bactéries, composés chimiques néfastes, et aussi et surtout virus…), nous disposons de plusieurs barrières protectrices.
Un seul organe échappe normalement dans un premier temps à l’assaut de ces antigènes : c’est le système nerveux central (SNC, qui comprend le cerveau et la moelle épinière) et le système nerveux périphérique (SNP).
Ce système nerveux est protégé des agressions extérieures par la barrière hématoencéphalique (BHE).
Malheureusement, de la même façon que l’on peut développer une hyperperméabilité intestinale, on peut également développer une hyperperméabilité de la barrière hématoencéphalique.
Une fois cette barrière rompue, les bactéries pathogènes, virus, champignons et autres microbes n’ont aucun mal à passer du sang au cerceau.
Et c’est cette invasion qui va être en partie à l’origine de la maladie d’Alzheimer.
Rupture des barrières : la piste virale
Dans plusieurs études, différents virus sont apparus comme étant des facteurs contribuant à l’apparition de la maladie d’Alzheimer en ce qu’ils s’attaquent à la barrière hémato-encéphalique et la rendent poreuse.
Le cerveau devient alors vulnérable aux attaques extérieures qui vont venir fragiliser le cerveau et la mémoire.
C’est le cas par exemple des norovirus (gastro-entérite) et des picornavirus (gastro, poliomyélite, méningite…).
Il en va de même de l’Herpès qui, une fois installé, vit pendant des années dans les cellules du nerf trijumeau qui innerve le visage et les lèvres. Malheureusement, il peut également remonter ce même nerf et envahir le cerveau où il va contribuer à l’état inflammatoire associé à la maladie d’Alzheimer.
Un virus peut ainsi permettre des mutations de l’ADN ou des expressions de certains gènes endormis, favorisant ainsi l’apparition de la maladie d’Alzheimer.
La réanimation : une épée de Damoclès !
Quand on interroge les anesthésistes et les réanimateurs, leur constat est unanime. Au fil de l’épidémie de Covid-19, le profil des patients admis en réanimation se précise.
Il s’agit, en général, d’un homme à partir de la cinquantaine et très souvent en surpoids.
Plus précisément, 83 % des patients en réanimation seraient obèses, selon les données recueillies par le Réseau européen de recherche en ventilation artificielle (REVA) et révélées par « le Monde ».
Durant 3 semaines, pour les endormir et paralyser les muscles, on leur injecte sédatifs, neuroleptiques, hypnotiques et curares dont les effets délétères s’ajoutent aux nombreux produits que ces patient consomment depuis plusieurs années.
Dès lors, en plus de l’action du virus, on comprend pourquoi tous ces « ressuscités » ont vu leur barrière protectrice du système nerveux central s’effondrer.
Mais la plupart n’ont pas dépassé le cap de la réanimation et nous ont quittés…
Aujourd’hui, on peut déjà constater que la plupart des rares rescapés présentent déjà tous les signes précoces de la maladie d’Alzheimer (troubles olfactifs, troubles du comportement, perte de mémoire, désorientation…).
Ainsi, entre l’action du coronavirus sur la barrière hématoencéphalique et les effets délétères de la réanimation, il ne faudra pas s’étonner si à cette épidémie succède une véritable « épidémie » d’Alzheimer …
Mais pas d’inquiétude !
Dans mes lettres précédentes, je vous ai déjà donné les clés pour combattre cette maladie à la source.
N’hésitez pas à les consulter pour découvrir mon approche de prévention (composer votre propre parfum naturel et éloignez Alzheimer) et d’atténuation (A-t-on découvert la clé pour guérir Alzheimer ?) de la maladie d’Alzheimer.
A très bientôt pour de nouvelles informations pour votre santé !
Et d’ici là, portez-vous bien !
Jean-Pierre Willem
PS : Si vous souhaitez approfondir vos connaissances sur ces sujets je vous recommande mes 4 livres suivants :
« Les huiles essentielles antivirales » Ed. Trédaniel.
« La riposte des huiles essentielles face aux pathologies virales » Ed. Dauphin.
« Alzheimer et odorat : quand les arômes restaurent la mémoire » Ed. Trédaniel.
« Alzheimer : la maladie décryptée » sur Amazon formats papier et kindle.