Chers amis,
« Mais qu’ont-ils fait à cette planète ? », telle serait la première question que poserait un éventuel visiteur extraterrestre en découvrant la réalité de la situation de la biosphère.
Du plus profond des abysses touchés par la pollution jusqu’à la couche d’ozone s’effritant sous l’action des chlorofluorocarbones et la litanie des polluants, la vérité éclate au grand jour et les appels angoissés de personnes conscientes et responsables commencent seulement à être sérieusement considérés.
La Terre est née voici quatre milliards et demi d’années ; un peu moins de deux milliards d’années plus tard, les virus, objet actuel d’un acharnement exterminateur aveugle, apparaissaient : c’était la toute première forme de vie.
A partir de là, le prodigieux roman de l’évolution se déroula pour aboutir à son point culminant, l’Homo sapiens sapiens, autrement dit CroMagnon. Le groupe des hominidés auquel nous appartenons s’est adapté à l’environnement depuis des centaines de milliers d’années.
Le XIXe siècle voit l’émergence d’un événement dont les conséquences vont changer la vie de notre planète : la Révolution Industrielle. Deux siècles plus tard, l’envahissement est total. Dans un laps de temps infime, à l’échelle géologique, l’air, l’eau et les aliments nécessaires à la vie sont devenus hostiles et ne répondent plus aux besoins du programme physiologique inscrit dans nos cellules.
Lorsque des milliards de tonnes de produits chimiques, absolument étrangers aux grands cycles biologiques, sont rejetés en permanence dans notre environnement, ce qui est étonnant, ce n’est pas l’accroissement du nombre de cancers et autres maladies de civilisation.
Ce qui est extraordinaire, c’est que certains puissent encore être surpris par l’augmentation vertigineuse de ces maladies.
Le simple bon sens devrait pourtant suffire pour comprendre que nous n’avons que trop négligé tous les signaux d’alarme lancés par la vie.
Si nous en sommes là, c’est parce que nous n’avons rien compris.
Nous avons oublié le code
La conduite de l’homme sur la Terre obéit à un code, mais l’enseignement de ce code est complètement ignoré et nul ne le transmet plus.
Le jour où les principes structurant l’univers, les lois régissant la vie sur la Terre et les règles à respecter pour s’intégrer harmonieusement dans ce système seront expliqués à chacun, l’indispensable changement se profilera enfin à l’horizon.
Car la racine de l’état actuel du monde réside dans la pensée elle-même.
D’une pensée erronée résultent forcément des actions inadéquates et un comportement inadapté. L’incroyable faute survenue au cours de la Révolution industrielle se résume ainsi : on a confondu le monde vivant et le monde inanimé.
Dès le moment où l’on a perdu de vue le caractère vivant de la Terre, de l’humus nourricier, source et point de retour de tous les êtres peuplant la partie émergée de la planète, le cercle infernal était commencé.
Les catastrophes écologiques sont venues nous réveiller !
Il serait temps que nos écologistes se réveillent à leur tour, au lieu de de prêcher des balivernes.
La chimie a choisi de brûler la terre pour permettre des rendements toujours plus importants de produits de plus en plus dépourvus de valeur biologique authentique.
Les plantes malades, les animaux malades, les hommes malades, l’humus détruit, l’eau empoisonnée jusqu’aux nappes les plus profondes, les rayons ultraviolets de plus en plus violents, les nuages porteurs de pluies acides rongeant des forêts entières, la vie des océans mise en péril, chaque chaînon de cette destruction est renforcé par le précédent et aggrave le suivant.
Et, lorsqu’il devient nécessaire de soigner tous ces êtres malades de pollutions, c’est la même industrie, source majeure de ces fléaux par sa branche agro-alimentaire, qui prétend leur apporter les solutions… par sa branche pharmaceutique !
On nous prêche quotidiennement : « Sans la chimie, rien ne pousserait, tout serait détruit, ce serait la famine ! » .
Pourtant, l’humanité et la vie en général se sont quand même bel et bien développées sans cet “apport indispensable”; et si les plantes et les animaux d’élevage ont perdu aujourd’hui toute résistance, à qui la faute ?
Mais, aujourd’hui, des centaines de milliers de médecins ont opté, en leur âme et conscience, pour une alternative respectueuse de la vie.
Ils en paient le prix, certains sont bannis, d’autres se retrouvent en taule ou décrochent leur plaque.
Big Pharma en fait trop !
Il devra payer un jour.
Des centaines de milliers d’agriculteurs ont choisi, malgré les difficultés impliquées par leur décision, de respecter leur sol et leur production.
Une grande majorité de paysans ont déserté leur terre.
L’humus, à l’origine étymologique « d’humain et d’humanité » se fait rare.
Ces deux démarches constituent un seul et même combat !
Quand les plantes viennent au secours de l’homme !
Un exemple parmi tant d’autres !
Face aux multiples maladies qui nous assaillent, les médecins de terrain recourent aux antioxydants, c’est le revers de la médaille !
Les antioxydants végétaux sont tout aussi utiles dans la lutte contre les radicaux libres.
Ils sont apportés par les plantes.
Pourquoi les végétaux contiennent-ils tant d’antioxydants ?
Les plantes subissent aussi des attaques radicalaires.
La production de radicaux libres dans le monde végétal est essentiellement due à l’exposition aux rayons ultraviolets captés lors de la photosynthèse.
Les plantes fabriquent ainsi des substances antioxydantes pour se protéger des effets néfastes des radiations solaires et autres agressions.
Les membranes des cellules végétales sont constituées de phospholipides comme celles du monde animal.
En plus de ces deux types d’antioxydants, la plante élabore pour se protéger d’autres composés caractéristiques des végétaux.
Ces antioxydants peuvent appartenir à différentes familles chimiques, notamment les flavonoïdes et les iridoïdes.
C’est ainsi que le phytothérapeute privilégie de tels plantes salvatrice !
Autre exemple
Aujourd’hui le gel fait son apparition.
Tandis que les plantes bourgeonnent, le gel pourrait devenir leur pire ennemi !
Il n’en est rien !
Si les arbres fruitiers ont impérativement besoin du froid en hiver pour se développer, dès que le printemps arrive et que des fleurs apparaissent, les températures négatives pourraient être mortelles ou bienfaitrices.
Quel est ce mystère ?
Des bourgeons solides, mais des fleurs fragiles
Si les arbres en fleur se retrouvent sans résistance face à une vague de gel, les bourgeons, eux, sont conçus pour supporter des vagues de froid extrême.
Comme une couette, ils disposent de plusieurs couches de duvet qui refoulent l’eau et peuvent résister à des températures de – 20°C.
Quand le bourgeon est fermé, le gel n’a aucun impact sur lui, mais c’est quand il s’ouvre et que la fleur apparaît que les risques sont les plus importants.
Du froid indispensable… mais uniquement en hiver
N’allez pas croire pour autant que les plantes détestent le froid.
Il leur est au contraire indispensable en hiver pour avoir la capacité de se développer au printemps.
On appelle cela la vernalisation : un pommier a besoin en hiver de 900 heures passées à moins de 7 °C pour que sa floraison soit optimale.
C’est pourquoi vous ne trouverez pas de pommiers au niveau de l’Equateur, car il n’y fait jamais assez froid.
Certains conseillent de planter des variétés de fruits cultivées en Espagne et au Maroc, qui n’ont besoin que de 200 heures de froid, alors ces fruits-là redémarrent très vite, tandis que nous sommes encore soumis en France au gel de printemps.
Il n’y a pas que le pommier qui présente cette caractéristique !
LE CASSIS
Cette Baie noire comestible, est produite par un arbuste voisin du groseillier, et dont on fait une liqueur.
C’est le bienfaiteur, à savoir le chanoine Kir, maire et député de Dijon qui peut-être à la suite d’une inspiration divine, a découvert le principe de la vernalisation et a créé cet apéro magique ! qu’il en soit béni !
Quand les hommes inspirés sollicitent leur méninges !
Braseros et ventilateurs géants à la rescousse
Certains fruitiers ayant déjà démarré et étant exposés au risque de gel, les agriculteurs, sur le qui-vive, sont prêts à déployer leurs moyens de lutte : chaufferettes, tour à vent, aspersion…
L’installation de braseros au cœur d’une parcelle permet d’augmenter la température de 3°C.
Autre technique plutôt efficace : l’aspersion d’eau sur les arbres.
« Cela permet de créer une croûte de glace dans laquelle la température ne tombe pas en dessous de zéro, explique un agroclimatologue.
Certains viticulteurs utilisent de leur côté des fils électriques chauffants.
Dernière solution : le brassage d’air.
« Il s’agit de tours à vent, des sortes de ventilateurs géants, qui captent l’air plus chaud en hauteur et évitent que l’air froid ne se dépose au niveau du sol », précise un ingénieur agronome. Cette technique peut faire gagner 3 ou 4°C. »
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Il me reste à trinquer avec vous et à déguster cet apéritif constitué par un mélange de liqueur de cassis et de vin blanc et pour les fines gueules un Kir royal où le vin blanc est remplacé par du champagne.
Et pour la route quelques fioles de poésie
La nature est le système des lois établies par le Créateur pour l’existence des choses et pour la succession des êtres.
La nature n’est point une chose, car cette chose serait tout ; la nature n’est point un être, car cet être serait Dieu ; mais on peut la considérer comme une puissance vive, immense, qui embrasse tout, qui anime tout (…) Cette puissance est, de la Puissance divine, la partie qui se manifeste (…) la nature est elle-même un ouvrage perpétuellement vivant, un ouvrier sans cesse actif (…) le temps, l’espace et la matière sont ses moyens, l’univers son objet, le mouvement et la vie son but.
Buffon, Hist. nat. des animaux, Vue de la nature
C’est un état de modestie qui pousse l’homme civilisé à vivre parallèlement à la nature (ce qui lui évite d’ailleurs de rencontrer cette personne impitoyable).
J. Giraudoux, Siegfried et le Limousin,
(…) la Nature (…) cette grande Nature vague, qui gaspille le pollen et produit brusquement l’envol de mille papillons et dont on ne sait jamais si elle est l’enchaînement aveugle des causes et des effets ou le développement timide, sans cesse retardé, dérangé, traversé, d’une Idée.
Sartre, Situations III,
– La nature, d’elle-même, quand nous la laissons faire, se tire doucement du désordre où elle est tombée (…) – Mais il faut demeurer d’accord (…) qu’on peut aider cette nature par de certaines choses (…) — Lorsqu’un médecin vous parle d’aider, de secourir, de soulager la nature (…) il vous dit justement le roman de la médecine.
Molière, le Malade imaginaire,
N’en ajoutez plus ! le compte est bon !
J’attends vos commentaires
JP Willem
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Je vous rappelle mes 2 conférences à Montpellier (Château de Flaugergues).
6000 personnes sont attendues. 80 conférences autour des thèmes de la santé naturelle, l’alimentation saine, l’écologie, l’agriculture durable, la société et les sciences. Toutes les conférences entrecoupées de concerts.
Personnellement j’interviens sur 2 thèmes :
Le samedi 20 mai 2023, 14h-15h00 : « tout savoir sur les virus et y faire face » (salle céleste)
Le dimanche 21 mai, 16h-17h : « Alzheimer et odorat : quand les arômes restaurent la mémoire » (salle céleste).
Renseignements :
Tel : 07 82 49 24 23
Il y aura un replay des conférences en juin en adhérant à l’association :
Je ne suis pas convaincu par votre présentation des moyens de lutte anti gel.
Vous ne parlez pas du préalable : de la prévention.
Pourtant les choix initiaux sont primordiaux.
Choix des cultures et variétés adaptées au terroir, au climat y compris micro climat. Favoriser la circulation (évacuation) de l’air froid…
Je pense que ce qui est vrai pour les soins aux plantes l’est aussi pour l’homme. Je suis convaincu qu’une alimentation et hygiène de vie saines sont le préalable au maintien d’une bonne santé.
Ph D
Vous me rappelez un autre grand monsieur humaniste Jean Marie Pelt dont la disparition m a attristée mais dont les autorités n ont guère parlé. Pas assez glam sans doute …..
Bonjour doc ! C’est toujours avec plaisir que je vous lis. Depuis que je vous ai découvert dans le livre “mémoires d’un médecin aux pieds nus”. Je trouve votre vie fascinante et pleine d’enseignement.
Votre vie vous a mené au Cambodge. A ce sujet, j’ai une question. Auriez-vous rencontre la dernière femme autorisée a tenir une fumerie d’opium au Cambodge (madame Schom). Je ne suis pas sur de l’orthographe ? Cette femme était ma grand mère cambodgienne que j’ai malheureusement très peu connue.
Je vous remercie par avance pour le temps que vous aurez la gentillesse d’utiliser si vous me répondez.
Patrick Ducos
Bonjour Docteur Willem c’est toujours un plaisir de vous lire , je suis toujours d’accord avec ce que
vous écrivez , ce n’est que du bon sens et pourtant si précieux et indispensable !! Merci à vous !! Sincères salutations , Teresa Santos .
Très pertinente, votre lettre sur la nature m’a interpellé à deux niveaux :
Au niveau de ce que les économistes appellent la “croissance” . Cette croissance industrielle et donc matérielle est en contradiction totale avec l’activité de la nature. Non seulement la “croissance” épuise les ressources naturelles, mais de surcroît elle l’envahit de tous les polluants qui viennent la détruire. Malheureusement, les ressources de la nature s’épuisent. Pour exemple, 70% des abeilles ont disparu. Ces pollinisateurs nous sont vitaux et on sait que l’extinction de l’espèce humaine suivra de 5 ans celle des abeilles.
Ce qui m’interpelle également suite à votre réflexion est le manque de formations des jeunes aux métiers de sauvegarde de la nature, à la connaissance des plantes qui soignent, des plantes toxiques, de l’herboristerie et des alternatives naturelles aux produits chimiques dans tous les domaines. Mais l’argent, semble-t-il, tient les gouvernements sous la coupe des lobbies des produits chimiques et autres industries polluantes. Les mathématiques, la chimie, la physique etc. mènent nos jeunes à des métiers polluants pour la plupart. Et la boucle est bouclée, de génération en génération les agents polluants passent de main en main. Qui mettra fin à cette course à la destruction de notre planète ?