Chers amis,
Le trouble bipolaire est une maladie psychique chronique responsable de dérèglements de l’humeur avec le plus souvent une alternance d’états d’exaltation et de dépression. Cette maladie toucherait 2 à 3% de la population en France.
Favorisée par des facteurs biologiques et génétiques, cette maladie apparaît le plus souvent chez l’adulte jeune. Elle débute en général entre 15 et 25 ans.
Cette maladie psychique, de deux principaux types (1 et 2) : unipolaire et bipolaire – périodes de dépression et crises d’excitation – se traduit par des variations d’humeur disproportionnées. Une personne touchée va alterner des phases très dépressives et d’autres ultra-euphoriques, d’où ce mot «bipolaire». Ces épisodes vont se succéder de façon plus ou moins fréquente selon les personnes ». En plus de fortement impacter la vie sociale, ces troubles peuvent générer des angoisses voire des pensées suicidaires. L’espérance de vie est réduite de dix à quinze ans.
Cette maladie psychiatrique chronique caractérisée par des troubles récurrents de l’humeur était appelée auparavant psychose maniacodépressive.
Chez les personnes malades, l’humeur évolue typiquement selon deux phases (d’où le terme bipolaire), qui surviennent en alternance, entrecoupées par des intervalles durant lesquels l’humeur est normale.
Ces deux phases sont :
Les épisodes maniaques
Durant ces phases d’exaltation, les patients sont extrêmement actifs, voire agités et se sentent parfois euphoriques et exaltés. Cela se traduit dans leur comportement : ils prévoient par exemple de multiples projets, ou font de grosses dépenses sans vérifier leur bien-fondé.
Les épisodes dépressifs
Ils correspondent à un fléchissement de l’humeur, faisant suite à une phase maniaque. Les patients peuvent alors éprouver une grande tristesse, et perdre tout désir d’activité. Parfois, ils se replient sur eux-mêmes et développent des idées suicidaires.
Entre ces épisodes, l’humeur peut redevenir normale, ou quasiment normale : ce sont les intervalles de rémission.
Signes et symptômes
Les épisodes dépressifs, que l’on appelle mélancoliques, se manifestent par une tristesse, un profond pessimisme, une mésestime de soi, une indifférence pour le monde environnant, un ralentissement physique et psychique, une insomnie et une réduction de la libido. Les accès maniaques sont caractérisés par une euphorie, un optimisme et une mégalomanie, une excitation physique et psychique avec une fuite des idées, une agitation et une désinhibition au niveau des instincts (grossièreté, attentats à la pudeur), une insomnie, un manque d’appétit et une augmentation de la libido.
D’autres personnes présentent des épisodes mixtes au cours desquels des symptômes dépressifs et des symptômes de manie peuvent coexister. Le diagnostic est difficile. Le traitement est essentiel car le risque de suicide est important.
Chez d’autres, le trouble bipolaire est caractérisé par la survenue d’un ou de plusieurs épisodes dépressifs majeurs et d’au moins un épisode hypomaniaque. On parle d’épisodes hypomaniaques, plutôt que maniaques car les phases d’exaltation sont moins prononcées. Cet état peut être compatible avec une vie sociale subnormale. Certains patients apprécient d’ailleurs ces périodes, durant lesquelles ils se sentent particulièrement performants. En revanche, cela les incite parfois à arrêter leur traitement, avec un risque de déclencher des épisodes maniaques plus graves.
Évolution et complications
L’évolution se fait souvent vers un raccourcissement des périodes normales et une augmentation de la durée des accès. La tendance au suicide est importante. Par ailleurs, il existe un risque accru d’abus ou de dépendance à l’alcool, et de toxicomanie.
Prévention
Le risque de récidive justifie un traitement préventif lors du retour à l’état normal (sels de lithium [par ex. Théralithe®], carbamazépine (Tégrétol®]) et une prise en charge psycho-thérapeutique.
Facteurs déclenchants
On ne connait pas encore l’origine du trouble bipolaire. On sait toutefois qu’il existe, chez les personnes malades, des troubles biologiques dans le fonctionnement et la communication des cellules du cerveau, ainsi que des anomalies génétiques, plusieurs gènes ont été identifiés comme favorisant l’apparition du trouble bipolaire. La maladie est d’ailleurs plus répandue dans certaines familles.
Chez les personnes prédisposées, un trouble bipolaire peut débuter sous l’action d’éléments déclencheurs :
- un stress, quelles qu’en soient les causes (divorce, séparation affective, décès d’un proche, licenciement, déménagement, etc.) ;
- la consommation d’alcool, de tabac ou de drogues ;
- un manque de sommeil ;
- l’absence d’activités physiques ;
- la survenue d’une maladie (ex. : hyperthyroïdie) ;
- la prise de certains médicaments (corticoïdes, traitement de la maladie de Parkinson, interféron, anti-inflammatoires, antidépresseurs, etc.)
Cependant, un trouble bipolaire peut également se développer sans élément favorisant ni déclenchant.
La fréquence du trouble bipolaire
Le trouble bipolaire débute le plus souvent précocement, parfois à l’adolescence mais le plus souvent au début de la vie adulte.
La forme bipolaire touche 1 % de la population – aussi bien les hommes que les femmes – et débute entre 20 et 30 ans. La forme unipolaire touche 3% de la population – 2 fois plus de femmes que d’hommes – et débute entre 15 et 25 ans, plus généralement entre 30 et 40 ans.
Cependant, il peut aussi apparaître chez des personnes de plus de 60 ans, voire 70 ans.
Par ailleurs, hommes et femmes sont touchés dans les mêmes proportions. Toutefois, le trouble bipolaire débute plus souvent par un épisode dépressif chez les femmes et par un épisode maniaque chez les hommes.
Le diagnostic de trouble bipolaire n’est souvent pas posé au début de son évolution, si bien qu’il s’écoule souvent 10 ans entre le début de la maladie et la mise en route d’un traitement adapté.
Après l’accouchement, un épisode dépressif débutant peut être l’épisode inaugural d’un trouble bipolaire.
Diagnostic différentiel
Il s’agit d’identifier des symptômes qui se rapprochent de la psychose bipolaire.
Le trouble bipolaire peut s’exprimer différemment et ne pas être reconnu d’emblée. Cette situation est malheureusement la plus fréquente. Les périodes d’exaltation ou de crises maniaques facilitent le diagnostic, à la différence des périodes dépressives qui peuvent apparaître en premier dans environ 60 % des cas.
La prise en compte des antécédents familiaux peut aider au diagnostic, mais ne suffit pas étant donné que la maladie peut apparaître sans le contexte génétique.
Les troubles bipolaires ne doivent pas être confondus avec :
- Dépression (simple)
- Fibromyalgie
- Pathologies de la thyroïde : hypothyroïdie ou hyperthyroïdie
- Syndrome de Cushing : hypersécrétion de cortisol
- Effet indésirable médicamenteux (corticoïdes, benzodiazépines, neuroleptiques…)
- Épilepsie notamment temporale
- Encéphalite herpétique ou autre cause virale
- Schizophrénie : ne présente pas d’hallucinations et de syndrome discordant
- Trouble schizo-affectif, forme intermédiaire entre le trouble bipolaire et la schizophrénie
- Trouble de la personnalité borderline
- Trouble psychotique bref
- Addictions
- Trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité.
Traitements officiels
La prise en charge est complexe, et se fait sur plusieurs plans : hygiène de vie, traitement médicamenteux, psychothérapie, aménagement de l’environnement. Des cas sévères peuvent inclure généralement de sévères épisodes maniaques impliquant un comportement dangereux du patient ou des épisodes dépressifs impliquant des idées suicidaires. Il existe des problèmes sociaux tels que la stigmatisation, les stéréotypes et préjugés à l’encontre des individus atteints de trouble bipolaire.
La base du traitement médicamenteux des troubles de l’humeur sont des médicaments nommés « normothymiques » ou « thymorégulateurs » : les sels de lithium, les anticonvulsivants (antiépileptiques) tels que le valproate (Depakote), la carbamazépine (Tegrétol) et la lamotrigine. Leurs mécanismes d’action semblent opérer différemment. Leur indication principale est leur effet anti-manie puis de prévention des rechutes.
On tend à utiliser moins fréquemment le lithium, en raison des contraintes de ce médicament (nécessité de faire un bilan sanguin et des prises de sang pour ajuster la dose, et de surveiller le taux de lithium dans le sang, la dose efficace étant très proche de la dose toxique). Les psychiatres préfèrent prescrire les neuroleptiques, qui font office de thymorégulateurs, tels l’olanzapine (Zyprexa), l’aripiprazole (Abilify) ou encore la quétiapine (spécialité Xeroquel).
Toutefois, ces antipsychotiques sont utilisés avec une certaine efficacité dans les phases aiguës, et aussi en prévention, mais avec des risques d’effets secondaires.
L’aripiprazole et l’olanzapine favorisent une prise de poids, l’olanzapine, favorise le diabète, tandis que la quétiapine favorise les deux. Le lithium peut affecter la thyroïde.
Un certain nombre de principes thérapeutiques sont à respecter : privilégier une monothérapie ainsi qu’une prise quotidienne unique, afin d’optimiser la compliance, et réévaluer le choix du thymorégulateur en cas de mauvais suivi ; proscrire les antidépresseurs dans les états mixtes et limiter l’usage des antidépresseurs tricycliques ; utiliser une stratégie thérapeutique en plusieurs phases afin d’adapter le traitement à l’état du patient et maintenir le traitement prophylactique le plus longtemps possible.
Actuellement, le principe communément admis est que tout patient bipolaire doit bénéficier d’un traitement thymorégulateur.
Dans les dépressions bipolaires, la prescription d’antidépresseurs en monothérapie aggrave incontestablement le pronostic du trouble bipolaire en induisant des virages maniaques, des épisodes mixtes, des cycles rapides, et en favorisant la résistance au traitement. Un tiers des patients bipolaires présentent des virages maniaques sous antidépresseurs. Ce risque est plus faible si le patient est déjà sous thymorégulateur.
L’option idéale en première intention pour la dépression bipolaire serait de prescrire ou d’adapter la pour stabiliser l’humeur, les thymorégulateurs n’ont pas toujours une efficacité suffisante. En revanche, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) sont plus prescrits dans ce contexte car ils ont moins de risque d’induire des virages de l’humeur. Toutefois, ils sont suspectés de déstabiliser les patients lors d’un usage à long terme.
Une étude Britannique de 2017 a comparé les médicaments de première ligne pour le trouble bipolaire en mono-traitement (traitement seul) afin d’évaluer le taux d’échec. Cette étude était basée sur plus de 5 000 patients grâce aux dossiers de santé électroniques disponibles. Les médicaments en comparaison étaient : Le Lithium, l’Olanzapine, la Quétiapine et le Valproate. Les résultats ont confirmé que le traitement sous Lithium en mono-traitement avait un taux d’échec nettement inférieur, que les autres médicaments. Il a cependant été confirmé que pour stabiliser définitivement la personne bipolaire, il convenait d’associer antipsychotique et thymorégulateur.
Quoi qu’on puisse dire sur la dangerosité du Lithium, ce traitement est l’un des rares à diminuer significativement le risque de suicide, de rechute et de réhospitalisation, et il est également utile pour les phases dépressives (et non uniquement les phases maniaques). Par ailleurs, il est d’un coût très abordable.
Notons que le lithium naturel, sous forme de granions ou microsol, ne présentent aucun effet secondaire : 3 ampoules par jour réduit l’angoisse.
Électroconvulsivothérapie
L’électroconvulsivothérapie est utilisée avec une efficacité démontrée, à la fois en cas de dépression, d’état maniaque, ou d’état mixte, sévères et/ou résistants aux médicaments.
Un certain nombre d’effets secondaires cognitifs sont constatés avec ce traitement : un état confusionnel durant quelques heures, et des troubles de la mémoire pouvant être plus durables et persistants.
D’après le psychiatre Marc Masson : « Les anciens électrochocs, dont la technique a considérablement évolué durant les vingt dernières années, gardent un réel intérêt. Appelé désormais électroconvulsivothérapie (ECT), ce traitement est réalisé sous anesthésie générale brève avec un stimulateur produisant un courant électrique bref pulsé, qui vise à provoquer une crise convulsive, uniquement dans le cerveau, et ce pendant une vingtaine de secondes. À raison de deux ou trois stimulations par semaine, le traitement par ECT dure en général un mois. La dépression bipolaire, qui résiste au traitement médicamenteux habituel, constitue une indication de choix pour l’ECT, dont l’image, ternie par l’histoire, ne doit pas éclipser son extraordinaire efficacité dans le traitement des crises dépressives de la maladie bipolaire. »
Psychothérapie et psychoéducation
Parallèlement aux traitements psychotropes, il peut être proposé de nouvelles approches de traitements psychothérapiques : mesures psychoéducatives, thérapies interpersonnelles basées sur les rythmes sociaux, ainsi que les thérapies cognitivo-comportementales et des thérapies centrées sur la famille. Ces thérapies permettent de limiter l’impact fonctionnel de la maladie, cependant, il est difficile de supprimer l’ensemble de ces effets tant les bouleversements dans la sphère sociale, familiale, professionnelle et psychologique sont importants.
Les bénéfices de cette approche complémentaire sont multiples : reconnaissance précoce des symptômes qui annoncent une récidive, amélioration de la qualité de l’observance, meilleure gestion de la vie sociale, professionnelle et affective, contrôle des facteurs déclenchants et précipitants, respect des règles d’hygiène de vie…
Une démarche analytique peut aussi être envisagée selon les patients, en dehors des périodes de crise, et lorsque les troubles sont contrôlés avec le traitement médicamenteux.
L’accompagnement est aussi très important, les proches sont souvent désemparés devant un individu bipolaire. Mais leur présence est un facteur de la réussite de l’amélioration de l’état physique et psychologique du malade.
Une grande partie des malades prennent un traitement, en particulier la quétiapine (250 000 consommateurs l’année dernière) :
Bientôt un test sanguin ?
La bipolarité est très difficile à diagnostiquer, notamment parce qu’« il n’existe pas encore de biomarqueur qui permettrait de l’établir par une simple prise de sang », regrette Dominique Guillot, président de l’Association d’aide aux personnes atteintes de troubles bipolaires et à leur entourage (Argos 2001).
Mais la recherche avance : après l’arrivée l’an dernier d’un premier test pour distinguer la dépression de la bipolarité, très cher et non remboursé, un deuxième dispositif semblable pourrait bientôt arriver sur le marché. « Cela s’annonce révolutionnaire ! » se réjouit Renaud Maigne, fondateur de l’association Bipolarité France.
Traitements naturels
Les antipsychotiques, les antidépresseurs, les benzodiazépines, les anxiolytiques, les hypnotiques et autres neuroleptiques sont tous iatrogènes. On recense une litanie d’effets secondaires. Par ailleurs, leur action est limitée à quelques mois, il faut les alterner.
Les produits naturels présentent peu d’effets secondaires. Ils peuvent être prescrits de longs mois.
Le LITHIUM, prescrit en Microsol ou en granions soulage les crises d’angoisse (2 à 3 ampoules par jour).
Le MAGNESIUM MARIN SYNERGISE est donné dans la fatigue physique, intellectuelle et de stress (2 à 4 gélules au cours des repas).
Le GRIFFONIA, plante africaine riche en L-5-HTP (Hydroxy tryptophane), aide à retrouver calme, sérénité et qualité de sommeil. Elle permet de recapturer la sérotonine.
On trouve ces ingrédients dans QUIET FULL (Labo Phyt-Inov).
Les plantes
Le millepertuis aide à maintenir une humeur positive. En effet, de nombreuses études ont mis en évidence les effets synergiques des principaux principes actifs du millepertuis sur les récepteurs de la sérotonine, de l’adrénaline et de la dopamine, ainsi que sur les récepteurs benzodiazépines. La plante entraîne ainsi une action inhibitrice de la recapture de ces neurotransmetteurs, augmentant leur nombre. Le millepertuis agit également sur le GABA (acide gamma-aminobutyrique), un neurotransmetteur inhibiteur qui a pour fonction naturelle de diminuer l’activité nerveuse des neurones sur lesquels il se fixe. Le GABA est l’arme clé du cerveau pour lutter contre le stress.
La passiflore soutient la relaxation et le bien-être physique et mental. Elle aide à réduire le stress.
L’eschscholtzia ou pavot de Californie, est un hypnotique naturel. Elle apporte un sommeil réparateur et paisible, supprime les difficultés d’endormissement, les cauchemars et les réveils nocturnes.
La fleur d’oranger possède des propriétés sédatives qui font que celle-ci est conseillée pour corriger les troubles légers du sommeil et soulager la nervosité.
La rhodiola permet d’accroître la production naturelle de bêta-endorphines. Ainsi, elle induit une sensation de bien-être, aide l’organisme à s’adapter au stress émotionnel et à réduire la fatigue liée au stress. Elle contribue également à l’activité mentale et cognitive optimale.
L’angélique et la mélisse favorisent la détente et la relaxation.
La vitamine B6 contribue à des fonctions psychologiques normales et au fonctionnement normal du système nerveux.
On peut prendre les plantes en teinture-mère, bourgeons, tisanes, huiles essentielles.
Compléments alimentaires
QUIET FULL contient magnésium marin, vitamine B, millepertuis, taurine, griffonia, rhodiola. Il traite dépression, angoisse, anxiété, insomnie : 2 fois 2 gélules (Labo Phyt-Inov).
AFALG (algue Aphanizomenon) contient plus de 115 micronutriments. Cette algue restaure l’ensemble des métabolismes et notamment l’équilibre mental.
A prendre en dose progressive : durant 3 jours 2 gélules,
Puis 2 fois 2 gélules 3 jours,
Puis 3 fois 2 gélules un mois.
Certains patients en prennent jusqu’à 10 par jour (Labo Phyt-Inov).
Considérant l’action inédite de cette minuscule algue qui assure la fluidité des membranes cellulaires, lutte contre les radicaux libres, protège de toutes les formes de pollution, combat l’inflammation, stimule la régénération cellulaire, diminue les effets du stress, on ne sera pas étonné de constater des résultats parfois exceptionnels dans la fibromyalgie, la sclérose en plaques, la maladie de Charcot et les maladies neurodégénératives contre lesquelles la médecine officielle n’a pas de réponse : Alzheimer, Parkinson, amyotrophie spinale, dégénérescence maculaire de la rétine, les troubles bipolaires.
Parmi les acides aminés se détache la phényléthylamine (PEA) produite par le cerveau, connue pour ses facultés d’amélioration de l’humeur. C’est aussi un puissant agent antidépresseur. La synthèse de ce neuromodulateur se fait à partir de deux autres acides aminés, la phénylalanine et la tyrosine. On peut affirmer qu’une liste impressionnante de troubles nerveux profiteront de l’ensemble de ces ingrédients nutritionnels : la dépression, le déficit d’attention, l’hyperactivité des enfants, les troubles du comportement et de l’humeur, la fatigue nerveuse, le Burn-out (épuisement nerveux) les troubles de la mémoire, les séquelles des traumatismes crâniens.
L’ordonnance
Épisode dépressif
- QUIET FULL, 2 fois 2 gélules
- GRIFFONIA, 1 gélule après-midi 1 gélule le soir.
Épisode maniaque
- AFALG, 3 fois 2 gélules
- ASHWAGANDHA (équilibre émotionnel) 1 gélule.
- SAFRAN (humeur positive) 1 stick par jour.
- HUILE CBD 1500, 4 gouttes 2 fois sous la langue.
Huiles essentielles
Psychoses, peurs, neurasthénie
- HECT Marjolaine des jardins 2 ml
- HECT Saro 1 ml
- Ess. Bergamote (zeste) 2 ml
- HV Noyaux d’abricot 5 ml
4 gouttes dans un peu de miel en bouche ou en massage sur la voûte plantaire ou sur le plexus solaire, 2 à 4 fois par jour et sur la face intense des poignets.
Homéopathie
Tous ces remèdes sont à prendre en 15CH ou 30CH 3 granules 2 à 3 fois par jour.
- ARSENICUM ALBUM : pôle dépressif, se croit incurable. Il est attiré par l’alcool. Agitation malgré l’asthénie.
- AURUM METALLICUM : dépression, tendances suicidaires, syndrome mélancolique, la mort lui parait plus voluptueuse que la vie.
- NATRUM MURIATICUM : maladie bipolaire, comportement extrême, analyse froide et coupée de tout affect. Refus d’affronter les problèmes, chagrin silencieux, ressasse ses problèmes, peu communicatif.
- BELLADONNA : acte de violence, hyperesthésie de tous les sens, hallucinations d’animaux, phases de délire.
- HYOSCYAMUS NIGER : délire loquace sur un thème érotique, querelleur, obscène, jaloux, peur d’être empoisonné.
- STRAMONIUM : principal médicament de l’accès maniaque et du délirium tremens, peur du noir, force inhabituelle, délire religieux, hallucination visuelle et auditive. Il mord, il veut tuer.
L’homéopathie recèle des remèdes qui peuvent endiguer tous les syndromes de la maladie bipolaire.
Consultez un homéopathe de préférence psychiatre. C’est ainsi que cette pathologie psychiatrique n’est plus inéluctable dès lors qu’on fait appel à la médecine naturelle holistique.
Achetez mon livre « 104 maladies du 21e siècle ». Ed. Testez
(Alzheimer, anxiété, angoisse, attaque de panique, Burn-out, dépression, sevrage des drogues, enfants hyperactifs, insomnie, les peurs et phobie, spasmophilie).
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J’ai rédigé cette Newsletter pour Nicolas Demorand, l’animateur star de France Inter. Il a décidé de s’exprimer publiquement pour témoigner du fait que « la vie est possible » et pour inciter à la libération de la parole. Il est vrai que les gens ne parlent pas car ils ont peur d’être stigmatisés et rejetés, notamment au travail. C’est ainsi que Nicolas Demorand vient de sortir son livre sous le titre « Intérieur nuits ». (Éditions les Arènes). Il raconte lui-même la longue « errance médicale » qu’il a vécue. Pendant longtemps, on l’a cru dépressif. Jusqu’à sa tentative de suicide.
Courage Nicolas ! c’est la fin de votre chemin de croix.
Portez-vous bien !
Jean-Pierre Willem