Chers amis,
Dans cette période troublée, avec un futur plus qu’inquiétant, ne disposant pas de guides ou de grands hommes, il me reste à mettre en lumière le docteur Albert Schweitzer, dont j’ai été le dernier assistant en 1964.
A la rencontre d’Albert Schweitzer
C’est à Lambaréné au Gabon, au cœur de la forêt vierge, que je suis allé à la rencontre du célèbre médecin.
J’avais vu trois fois le film qui lui a été consacré : Il est minuit, docteur Schweitzer, et je voulais lui dire le rôle important qu’il tenait dans ma vocation.
Pour rejoindre Lambaréné et celui qu’Einstein tenait pour « le plus grand homme de notre triste monde », il faut survoler le continent africain.
La providence se manifeste : une bourse m’est octroyée pour exercer à plein temps les fonctions de médecin résident à l’hôpital de Libreville durant les vacances universitaires…
Vue d’avion, la forêt recouvre le centre du pays d’un épais manteau vert profond, marbré de tâches jaunes là où se situent les rares clairières.
Cette forêt obscure et mystérieuse dissimule un monde végétal et animal grouillant de vie.
Le Gabon est vaste comme la moitié de la France, ni routes ni voies ferrées, seules quelques pistes rouges de latérite se faufilent à travers la marée forestière.
Une fois le plancher des vaches retrouvé, à bord d’une Land Rover brinquebalante qui sillonne la piste, fourbu et tout collant de sueur poussiéreuse, je suis en route pour Lambaréné, chef-lieu de district.
Le lieu est une escale fluviale qui étale tout au long de ses berges ses factories, ses magasins-entrepôts et ses commerces en tous genres.
Les débarcadères animés, odorants, colorés, donnent à l’endroit une allure portuaire.
Sans m’attarder, j’embarque sur une frêle pirogue, unique moyen de transport me permettant d’atteindre ma destination finale.
Ces embarcations très plates et très étroites sont taillées dans un seul tronc et chavirent au moindre mouvement.
J’ai le sentiment qu’au plus petit éternuement nous risquons d’être avalés par les flots bourbeux.
Les pagayeurs se tiennent debout, rendant l’embarcation encore plus instable.
Avec leurs longues pagaies, ils frappent l’eau en chantant pour garder la mesure.
Je finis par surmonter mes craintes et jouis enfin de cette traversée inoubliable.
Après une heure de navigation, le royaume du docteur Schweitzer commence.
Assis dans le fond de la pirogue, j’aperçois un minuscule débarcadère encombré de hors-bord et de pirogues identiques à la mienne.
Une infirmière blanche est venue m’accueillir.
A sa suite, j’escalade les marches qui conduisent au village- hôpital du docteur.
Dans ce fouillis informe, des senteurs de bois brûlé, de manioc bouilli, se mêlent aux effluves plus familiers du tabac et des médicaments.
Mes yeux s’accoutument à la pénombre enfumée, je distingue enfin quelques personnes affairées entre les pilotis de cases éparses.
Et puis le voilà…
Je vois avec beaucoup d’émotion ce beau vieillard à peine voûté malgré ses quatre-vingt-dix ans avancer dans ma direction.
Dans sa tenue blanche, casque colonial à la main, Albert Schweitzer en personne vient m’accueillir. Immédiatement, je sens peser sur moi son regard pénétrant.
Il me dévisage.
Je suis certain qu’il est en train de lire dans mes pensées.
Je serre, timoré, la lourde main calleuse tendue.
Il m’adresse la parole d’une voix grave et timbrée, émaillée de chuintements appuyés dus à son fort accent alsacien.
« “Ponchour”, mon “cheune” ami ! Comment “allez- fous” ? »
Les premières banalités de circonstance sont échangées.
Il s’enquiert de mes intentions, s’informe sur ma formation et mon parcours. En apprenant mes origines ardennaises, il décide de m’appeler le « Viking ». J
e n’aurai pas de mal à assumer ce sobriquet puisque c’est celui dont je suis déjà affublé en faculté.
Brusquement, il éclate d’un grand rire contagieux. Aussi soudainement, il me demande de l’aider dans son œuvre, moi qui suis simplement venu en visite.
Je n’en espérais pas tant !
Lui avoir serré les mains aurait suffi à mon bonheur.
Le courant passe, ma timidité s’évapore, je suis conquis.
Il me convie à sa table, en compagnie de ses vingt collaborateurs. La solennité et la simplicité du repas évoquent la Cène.
Le médecin missionnaire entre, et tous se lèvent. Il s’assied, tourne la tête à droite, à gauche, avant de prononcer le bénédicité, en français ou en allemand, selon la représentativité.
Cela rituel exécuté, il me présente :
« J’ai le plaisir de vous annoncer l’arrivée d’un nouveau collègue ! »
Cette introduction résonne dans mon esprit comme une intronisation.
Pour les « apôtres » debout devant la table dressée, cela signifie simplement qu’un médecin de plus s’est joint à eux pour soulager une parcelle de la misère du monde.
En fin de repas, il prononce, comme chaque fois, un très court sermon et se lève pesamment, m’invitant à effectuer un tour du propriétaire avec lui.
Ici, chacun, qu’il soit simple étudiant ou riche rentier, porte la tenue réglementaire : chaussettes ou bas blancs, chemise blanche et casque colonial.
Je dois me conformer à la règle.
Comme je ne dispose d’aucun des éléments évoqués, j’ai le privilège de me voir remettre de ses mains son casque de réserve, ses chaussettes et une de ses chemises sur laquelle est imprimé son nom.
J’apprécie cette panoplie qui revêt un caractère hautement symbolique.
Me précédant sur le chemin qui conduit à de longues cabanes sur pilotis aux toits de tôle et aux murs à claire-voie, il commente le tour en propriétaire.
Le radeau humanitaire
J’ai le sentiment de m’être aventuré loin de toute civilisation dans un kaléidoscope géant où les repères habituels sont subordonnés à la nature toute-puissante.
Nous descendons entre deux pavillons étalés en longueur. Le village-hôpital, enfoui sous les grands arbres, est plongé dans une semi-pénombre permanente qui entretient l’humidité et la moisissure.
Sous l’équateur, en saison des pluies, le ciel est souvent gris et bas.
Il plane au-dessus du site un épais nuage de fumée montant des cuisines africaines.
Ici, les malades sont comme dans leur propre village, ils vivent avec leurs parents proches ou éloignés : femme, enfants, père, mère, oncles, tantes.
Ils ont même apporté leurs animaux, leur cuvette et leur cafetière.
Ils préparent leur tambouille de poissons séchés relevés de pili-pili, un piment rouge très fort, et fument tranquillement en participant à la palabre.
Les eaux de pluie, les eaux de lavage, les déchets de cuisine et toutes les immondices que produisent gens et animaux s’écoulent entre les bâtiments dans des fossés de drainage.
Par respect pour l’environnement (une préoccupation rare à l’époque), tous les baraquements sont en bois.
Tout est chevillé, pas de clous. Il n’est pas question de traiter à la créosote les parties enterrées.
Les termites s’en donneraient à cœur joie.
Par terre ou sur les toits en tôle rouillée, sèchent en permanence le linge des malades, les pagnes, les bandages et les pansements lavés par les membres de la famille.
Souvent, les visiteurs sont effarés par le village-hôpital qu’ils voient vétuste et sale.
Schweitzer a souvent dit qu’il n’avait pas voulu faire un hôpital-clinique, mais un village-hôpital africain où le malade se sent chez lui, où il se retrouve avec sa famille, ses habitudes, conditions indispensables pour sa guérison.
Ce village pourrait être un exemple d’écologie assez réussi, puisque la plus grande partie des déchets disparaissent dans l’estomac des cabris promeneurs, à commencer par les monceaux de peaux de banane jetées devant les cases.
Les Blancs ne disposent que d’une seule latrine fermée à clé et réduite à une simple planche trouée posée au- dessus d’une fosse grouillante d’asticots qui se déversent avec la nuée de mouches dans le jardin potager.
L’eau est puisée dans l’Ogooué.
Le puits est équipé d’une pompe à main ; les malades et le personnel viennent puiser une eau polluée, limoneuse, qui sert aussi bien à la lessive qu’à la douche.
Quant à l’électricité, malgré la présence d’un générateur capable d’éclairer tout le village, elle est réservée à la salle d’opération, au laboratoire et à la salle de radio.
Ce grand village ne ressemble à aucun autre. Il est disparate, composé de personnel blanc et noir, de familles, de malades, d’accompagnateurs, de visiteurs, de près de deux cent cinquante moutons et cabris, de centaines de chiens, d’antilopes et de singes, de nombreuses volailles, de jardins et de potagers, de campements annexes.
Cette communauté que Schweitzer fait vivre dans le respect de l’environnement culturel du malade est à l’avant-garde d’une prise de conscience de l’aspect psychoaffectif de la société humaine.
Cette osmose de tous les éléments a de quoi faire frémir l’épidémiologiste, mais la priorité va au confort moral de l’Africain qui ne se sent pas dépaysé.
Les bâtiments de la partie basse en bord de fleuve sont construits sur pilotis pour parer aux inondations, mais également pour se protéger de la vermine et des serpents.
Albert Schweitzer a imaginé une façon logique et astucieuse de construire tous les bâtiments selon l’axe est-ouest afin que le soleil apporte ses bienfaits aux faîtières et aux parties supérieures des constructions.
Les parois externes sont grillagées de manière à laisser s’évacuer la chaleur qui monte.
Sur les toits, la tôle ondulée a remplacé la paille pour éviter d’avoir à la renouveler.
Le contrebas de l’hôpital est réservé aux Africains malades et aux accompagnateurs.
C’est une véritable cour des miracles.
Dans l’espace restreint de hangars ouverts à tous vents, les malades couchés sur des bat-flancs en planches superposées s’entassent.
Ils ont pour matelas de l’herbe ou de la paille recouverte d’un simple pagne.
On entrepose sous le bois les ustensiles de cuisine, le manioc et les bananes.
La consultation
La consultation des malades « extérieurs » est toujours à 10 heures car le début de la matinée est consacré aux malades hospitalisés.
La plupart des patients viennent des villages voisins et même de régions très lointaines.
Ils arrivent à pied, en camion, en pirogue.
Ils sont originaires de Libreville, de Port-Gentil, d’Oyem, de Ndende, de Franceville, de Ychibanga. On apprend que tel malade a fait trois semaines de pirogue pour arriver à l’hôpital.
L’organisation de l’hôpital n’a guère changé depuis cinquante ans.
Les malades se regroupent toujours selon leur ethnie pour faciliter la tâche des infirmiers-interprètes capables de traduire cinq ou six langues vernaculaires.
À chaque patient est remis un ticket : un disque en carton traversé par une ficelle en raphia pour le porter autour du cou.
Sur ce disque est inscrit un numéro auquel correspond, sur le registre de l’infirmier, son nom, son prénom, sa maladie et les remèdes qu’il a reçus.
Si le patient revient, même longtemps après, on peut rapidement l’identifier et suivre l’évolution de sa maladie.
Lors de la consultation, l’entrée en matière est presque toujours la même :
« Alors ! Qu’est-ce que tu as ?
- Docteur, le ver me pique là-dedans.
- Comment ça a commencé ?
- Il s’est mis dans la jambe, puis il est monté dans la tête. Puis il a rongé le cœur. Et maintenant il est dans le ventre, là.
- Est-ce que tu tousses ? »
La réponse est longue et confuse : le malade raconte force détails, souvent pendant plusieurs minutes. Finalement l’interprète traduit : « Oui, il tousse. »
Alors, on passe à l’auscultation. Le malade s’allonge sur une table, derrière des rideaux blancs.
Le médecin l’examine, puis lui rédige une fiche pour aller au labo afin de se soumettre à une prise de sang, un examen d’urine ou de selles.
Quand il revient avec les résultats, un diagnostic est établi et un traitement ordonné.
Le malade va alors se placer dans la file d’attente, devant le comptoir de la pharmacie, et reçoit ses médicaments.
L’interprète insiste lourdement sur la posologie, et le patient s’en va, rassuré.
La Cour des Miracles
Face au pavillon des consultations externes, se trouve celui des hospitalisations.
Dans ce dernier sont logés les opérés et les malades graves.
Par de hautes ouvertures, on entrevoit des lits de bois étroits et superposés, tous occupés par des patients cachés sous d’épais rideaux gris faisant office de moustiquaire.
Entre les lits, des femmes accroupies entretiennent la flamme sous des cafetières au cul noir, tandis que d’autres circulent nonchalamment en mâchant de l’iboga ou en tirant des bouffées sur leur petite pipe en terre.
Il y a des hernieux, des opérés de l’abdomen aux bandages propres, des plâtrés, des fiévreux au teint gris suant dans la pénombre chaude.
Couchés sur de simples nattes, ils ont tendance à repousser leur couverture au pied de leur lit de planches.
Le docteur commente au passage : « Hernie incarcérée, résection intestinale, appendicite… » Des traumatisés couchés pour une fracture de la jambe ont été mis en extension.
Des bobines font office de poulies. A Lambaréné, il faut être technicien de l’improvisation !
Sur un grabat, une malade cachectique aux yeux d’or nous observe.
Le vieux docteur commente : « Bilieuse… Malaria… »
L’air moite accentue les odeurs balsamiques des corps qui macèrent.
Ces effluves ne m’inspirent ni dégoût ni pitié, tant se devine par ailleurs le dévouement désintéressé du personnel soignant.
Au bout d’une allée grillagée, je découvre la salle d’opération.
Elle est agencée d’une simple table d’examen recouverte de toile écrue et d’un petit projecteur électrique, unique concession de Schweitzer à la civilisation.
Un cagibi ouvert sur l’extérieur par des panneaux de moustiquaire tombant du plafond jusqu’au plancher est adjacent au lieu.
Ici, une légère odeur de grésil et de chloroforme flotte.
Après un petit déjeuner composé de soupe et de café, le patriarche répartit les tâches de la journée aux employés africains, proches parents des malades, qui viennent, faute d’argent, offrir leurs services en échange des soins apportés à leur malade.
L’agitation ambiante autour de Schweitzer lui est manifestement nécessaire.
Il l’appelle : sa « confusion organisée ».
Cette cacophonie agencée semble l’aider à s’immerger dans l’atmosphère de son hôpital.
Le docteur ne consulte plus depuis longtemps, mais tient à être informé quotidiennement du moindre détail.
Je suis surpris de découvrir qu’il recrute ses jeunes collaborateurs médecins, frais émoulus des universités, sans se soucier outre mesure que ceux-ci manquent de pratique en chirurgie et d’expérience en médecine tropicale.
Le maître des lieux compte davantage sur l’enthousiasme et la motivation.
En vivant cette belle aventure, ces volontaires désirent tous donner un sens à leur vie.
Certains connaîtront de grandes désillusions.
La vie communautaire, les conditions sanitaires précaires, les sollicitations incessantes auront raison de leur bel enthousiasme du départ.
Par un couloir obscur, nous arrivons à la pharmacie où sont entreposés bocaux étiquetés, comprimés, poudres et ampoules.
Je ne remarque aucune de ces boîtes publicitaires qui ornent les rayons de nos stocks de médicaments occidentaux. Ici, le malade tend sa bouche ouverte et l’infirmière administre le « médicament » comme la mésange distribue sa pitance à son oisillon.
Ainsi est-on certain que les doses prescrites seront effectivement prises.
À l’écart, surplombant les toits des baraquements enchevêtrés, un bâtiment tout en longueur lui aussi, avec un balcon conçu comme un phalanstère, sert de logis au maître des lieux. C’est la seule vraie paillote de Lambaréné.
En face se trouve le réfectoire, le cœur de Lambaréné.
La table de travail de Schweitzer n’est séparée du laboratoire que par un grillage.
Penché sur ses papiers, le porte-plume entre l’index et le médius, il écrit ses lettres, il passe ses commandes, il répond aux grands de ce monde, aux demandes de séjour des médecins et des infirmières.
La paperasse s’entasse autour de lui.
L’essentiel est de préserver, sur la table, la place de Carmen, la chatte, et de son fils Barnabas.
La vie de l’hôpital est réduite aux choses essentielles : le travail, l’amour d’autrui, et la nature qui dresse son décor sublime.
Le soir, au réfectoire, tous les médecins se retrouvent et forment une véritable communauté autour du patriarche qui peut être, selon son humeur ou selon ses soucis, un simple témoin silencieux, presque absent, ou au contraire un animateur insoupçonné, un raconteur d’histoires, un organisateur de distractions.
Le repas est toujours précédé de la courte prière du docteur : « Bénissons l’Éternel, car il est bon et sa miséricorde dure éternellement. » Ces mots sont prononcés humblement, gravement.
Ce soir, le patron a envie de parler.
Après le repas, on débarrasse la table, Schweitzer va au piano et improvise un prélude de Rachmaninov.
Le lendemain matin, une longue journée s’annonce.
Il n’y a pas de place pour l’ennui.
Le maitre des lieux me veut à ses côtés, je suis le seul médecin parmi les dix à parler de religion et de Dieu.
Quand on réalise que la flamme de la petite bougie ne va pas tarder à s’éteindre, il faut se préparer !
C’est ainsi que je deviens son interlocuteur.
Mais Albert a encore des forces !
Et des choses à nous dire…comme vous le découvrirez dans une prochaine lettre.
Portez-vous bien,
Jean-Pierre Willem
Magique ♥️?
magnifique
je souhaiterais correspondre avec vous
nous avons le même âge
et j’ai sur Cannes 2 amis qui lui avaient serré la main
18 mois militaire à Libreville en 1977 , j’ai eu la chance de voir cet hôpital .
Un sacré bonhomme ce type.
Merci pour votre partage .
François
Voici la réponse d’une amie à qui j’ai transféré votre lettre, en y ayant, moi-même, été très émue :”Merci , Laurence pour ce partage de témoignage; Je ressens par tous les pores de ma peau la moiteur et l’humidité équatoriale, j’ai les odeurs de chaque description, je vois les gens, j’entends les bruits et l’animation de la vie du fleuve Ogooué… les larmes coulent sur ce passé.”
Merci encore pour un nouvel article passionnant relatant votre rencontre de cet autre grand médecin à Andende ! Ayant séjourné au Gabon dans le début des années 80, une phrase mémorable de l’omniprésent Président, Albert-Bernard El-Hadj Omar Bongo Ondimba, souvent entendue à la télévision me revient à propos de la clinique du Dr Schweitzer, qu’il disait être citée mondialement comme une réalisation exemplaire… puis il ajoutait : “Mais la clinique du Dr Schweitzerl, c’est une porlcherlie” !… ???
bonjour,
bravo pour ces écrits, jai été en humanitaire mali, sénégal , pas médecin mois meme
ils m’avaient dit si tu parle la langue du coeur pas de problème,
j’ai oeuvré surnommé multicartes !!!!!! institt, infirmier, boulanger, dentiste, ophtalmologue , samu
etc j’en rèves encore !!!!!!!!!!!!!!!!!
merci de m’avoir renvoyé la bas un instant
merci de votre avis
cordialement
raymond
J’ai hâte de lire la suite !
J’adore, j’avais l’impression d’y être.
Sabrina
Magnifique immersion dans ce monde inconnu de beaucoup. Je retiens que la guérison va avec le confort affectif et le respect des rites et coutumes des familles. Oui l’amour est premier dans ce processus.
J’attends la suite avec impatience
Merci Docteur.
Magnifique témoignage ! Merci au Dr Willem de nous emmener ainsi au coeur d’une Afrique chatoyante et très humaine, et de nous partager ces moments privilégies aux côtés du Dr Schweitzer. On s’y croirait presque, dans ce village-hôpital de Lambaréné, à l’ambiance insoupçonnée, loin d’être aseptisée comme pourraient le suggérer nos imaginations occidentales.
Voilà le portrait d’une médecine authentiquement humanitaire.
Magnifique homme … depuis la médecine s’est perdue dans le dédale de la finance .