L’huile essentielle qui m’a fait rencontrer Che Guevara !

J’ai décidé de partager avec vous aujourd’hui les bienfaits d’une huile essentielle incroyable, mais aussi quelques histoires personnelles assez étonnantes. Mais avant cela, j’ai quelques mots à vous dire sur l’aromathérapie : l’art de soigner avec les huiles essentielles.

Pour savoir si une plante est aromatique, il suffit de froisser la feuille entre vos doigts. Si le liquide qui imprègne vos doigts est un tant soit peu parfumé, il s’agit bien d’une plante aromatique susceptible de fournir une huile essentielle.

Sous une forme très concentrée, les huiles essentielles disponibles sur le marché, mettent cette quintessence des plantes à la portée des humains. Mais qu’est-ce au juste qu’une huile essentielle ?

A l’état naturel, les cellules sécrétrices de chaque partie d’une plante aromatique produisent une substance huileuse contenant divers éléments aromatiques, composés d’un ensemble de molécules aux propriétés thérapeutiques. Cette sécrétion aromatique est ce qu’on appelle par convention l’essence de la plante.

Quant à elle, l’huile essentielle est l’extrait obtenu par la distillation à la vapeur d’eau.

Vous connaissez les distillateurs, appelés communément « les bouilleurs de cru », qui distillent les fruits pour obtenir l’eau de vie. C’est le même mécanisme mais le liquide précieux obtenu est différent par son usage ! Chaque huile essentielle aura donc une fragrance et des propriétés thérapeutiques spécifiques à chaque plante.

Le secret des médecins des pharaons

Une des premières civilisations à avoir fait un véritable usage des huiles essentielles est l’Egypte à la période faste des pharaons. Les écritures égyptiennes nous montrent à profusion la connaissance et le savoir de quelques grands médecins et prêtres. Ceux-ci utilisaient largement les plantes aromatiques pour l’embaumement, c’est ainsi qu’ils maîtrisaient les vertus antibactériennes et antiputrides de certaines d’entre elles. Par ailleurs, ils excellaient aussi dans le choix et la fabrication d’huiles aromatiques comme vecteur de séduction et de charme dans les relations humaines, ou comme véhicule de médiumnité pour dialoguer avec leurs dieux.

Ce précieux savoir semble avoir été oublié pendant des siècles au fond des tombes de la Vallée des Rois, même si quelques médecins arabes, mais aussi des alchimistes du moyen-âge ont entrevu le pouvoir des huiles essentielles.

Mais au début du XXème siècle, la grande révolution industrielle a tout misé sur l’essor de la chimie de synthèse, abandonnant les substances végétales phyto-aromatiques.

Aujourd’hui, l’aromathérapie se fait peu à peu une place dans le monde médico-scientifique. Mais également au sein de nombreuses familles qui emploient au quotidien certaines huiles essentielles : car bien utilisées, elles rendent la vie plus facile par le confort et le bien-être qu’elles ne manquent pas d’apporter.

Car on s’en rend tous compte : l’homme et la Terre ne cessent de souffrir d’une invasion de pollutions et de multiples infections bactériennes et virales, contre lesquelles la médecine officielle devient inopérante. Les patients se voient proposer une autre approche thérapeutique pour préserver leur santé et leur art de vivre.

Contre mon gré, j’ai amputé des dizaines de malades…

C’est là où commence ma première expérience face à une infection inaccessible à la médecine.

En 1964, alors que j’étais assistant du grand docteur Albert Schweitzer à Lambaréné au Gabon, celui-ci me fait faire le « tour de la propriété » : l’hôpital, les lieux de vie, « le village de lumière » (où logeaient les lépreux) et légèrement à l’écart, une série de cases.

En s’approchant de ces paillotes une odeur nauséabonde nous envahit. « Ces jeunes gens souffrent d’un ulcère phagédénique », m’explique-t-il. Leur membre inférieur est attaqué par un germe résistant à tout. Ce fuso-spirillaire, – le germe en question – nécrose les chairs et l’os. La douleur est insupportable, certains se suicident… me confie le maître des lieux. Cette vision a de quoi désespérer un jeune médecin. Mon séjour commence par une pathologie tropicale sans réponse ! Hélas, ce ne sera pas la seule !

En 1965 lors de mon service militaire à la coopération, dans une mission Médicale Française à Rubengeri au Rwanda, je retrouve cette même pathologie à l’évolution fatale. Faute de solutions appropriées, une de mes premières tâches sera l’amputation du membre. Cette mutilation ne m’enchante pas, mais les patients se bousculent pour voir disparaître leur souffrance inhumaine.

… jusqu’à ce que je trouve la solution

Quelques semaines plus tard je rencontre les premiers unijambistes arc-boutés sur un gros bâton en guise de béquille. Une émotion me gagne : qu’ai-je fait ! j’ai brisé la vie de ces jeunes. Certaines nuits j’ai du mal à trouver le sommeil. Puis un soir Eureka ! Aurai-je trouvé la solution ? Il y a 5000 ans, en Egypte on pratiquait l’embaumement pour conserver les corps en l’état. Cette technique consistait en une imprégnation complète des tissus du défunt avec un mélange d’extraits aromatiques et tout particulièrement d’huiles de cèdre et de basilic. A cette époque on ne connaissait pas encore la distillation pour obtenir des huiles essentielles.

Pourquoi ne pas recourir aux huiles essentielles antibactériennes et antivirales pour éviter la putréfaction ? Justement le pays contient des variétés d’eucalyptus radié. En un premier temps je distille les feuilles dans une cocotte-minute dans laquelle je plonge un serpentin, un tube en spirale façonné par le forgeron du bourg. Quelques gouttes d’huiles essentielles me suffisent. Je les applique sur la plaie purulente de mon premier cobaye ; opération renouvelée quotidiennement.

Au fil des jours, le foyer infectieux s’atténue. A la 3ème semaine, l’ulcère est propre puis survient un bourgeonnement et la cicatrisation. La partie est gagnée. L’huile essentielle d’eucalyptus radié se révèle miraculeuse. Une file de patients atteints de cette dermatose torpide s’agglutinent. Les guéris s’enchainent.

Grâce à l’huile essentielle d’Eucalyptus radié, j’ai rencontré le Che !

La nouvelle se répand et atteint la région des Grands Lacs. Le « docteur » Ernesto Guevara qui guerroyait dans la région apprend la nouvelle. Ce sera l’occasion de nombreuses rencontres avec le controversé Che Guevara, intéressé par les thérapies naturelles. Bien des années plus tard, en 2012, j’aurai l’occasion d’aller enseigner l’aromathérapie aux étudiants en médecine à Cuba.

Originaire d’Australie, où il était considéré par les aborigènes puis par les colons blancs comme une panacée, l’Eucalyptus s’est étendu à toutes les régions tropicales et subtropicales de la planète. Il est depuis très longtemps employé en médecine et son huile essentielle est un remède polyvalent très puissant. Les aborigènes d’Australie utilisent les feuilles à l’état frais pour panser leurs plaies. A partir des feuilles et des rameaux séchés plongés dans un alambic, on obtient une huile essentielle fluide de couleur jaune avec une forte odeur camphrée.

HE Eucalyptus radié : ses propriétés et quand l’utiliser ?

Ses propriétés thérapeutiques couvrent un large spectre : elles sont anticatarrhales, expectorante, antitussive, antivirale, stimulante immunitaire, antibactérienne, et anti-inflammatoire

Les aromathérapeute le prescrivent dans les : Bronchites, bronchites asthmatiformes, sinusites, Grippes, rhumes, épidémies virales, cystites, leucorrhées, vaginites, asthénies profondes, otalgie, otite aiguë.

L’eucalyptus radié fournit une huile essentielle d’une tolérance cutanée et d’une innocuité exceptionnelle. Pour ces raisons, un thérapeute a la possibilité de l’employer par voie cutanée et diluée à 50% dans une huile végétale sur un nourrisson de 3 mois pour enrayer une affection virale débutante. Au quotidien, dans les périodes d’épidémies virales contagieuses, rien n’est plus efficace que l’application sur le thorax et le dos 10 gouttes de cet eucalyptus radié pour juguler toute infection virale.

J’ai encore plein de belles histoires, et surtout plein de choses passionnantes à partager avec vous sur les huiles essentielles. Regardez bien votre messagerie, je vous écrirais très bientôt !

Jean-Pierre Willem

271 commentaires pour “L’huile essentielle qui m’a fait rencontrer Che Guevara !

  1. Un grand merci pour tous vos partages. Nous en avons grand besoin dans ce séisme médical. J’utilise les huiles essentielles depuis des années et j’ai eu des guérisons formidables. Vos lettres me confortent dans ma façon de me soigner. L’eucalyptus radié fait partie de mon quoitien par les temps qui courent.
    Vous êtes un médecin très précieux.

  2. cher docteur
    bravo et merci pour vos publications – la médecine toute puissante – à tord de
    vouloir ignorer: l’homéopathie, l’aromathérapie…
    il y a un engouement de ces méthodes de soins de plus en plus pressant chez bon
    nombre de gens – puis-je me permettre d’informer des bienfaits du magnétisme
    et de l’importance des ondes cosmo telluriques assez perturbées par notre société
    moderne – encore merci

  3. Merci bcp de partager vos précieuses compétences avec nous les lecteurs .. Je suis très heureuse d’apprendre sur les huiles essentielles .. Je reste au phare … et attend de vous vos prochaines infos … Un grand merci ????‍? ?

  4. Bonjour,
    Merci pour ces quelques lignes.
    J’utilise depuis longtemps cette huile essentielle qui donne rapidement d’excellents résultats aussi en diffusion pour combattre les infections hivernales.
    Ma crainte: le travail d’un certain groupe socio-professionnel pour faire supprimer l’accès aux HE ou le rendre moins facile.
    Pas de formation réservée dans les études médicales, c’est grave!

  5. C’est très intéressant l’aromathérapie. Peut-on enlever de l’eau dans les poumons d’une personne avec de l’huile essentielle?

  6. Bonjour docteur. pourriez-vous venir à mon secours concernant des douleurs neuropathiques qui me gâchent la vie depuis 15 ans: névralgie clunéale. zones touchées : côté droit. rectum, grande lèvre, fesse. et gênes tout le long de la jambe comme une jambe rétrécie. la position assise étant la plus douloureuse. l’ostéopathe a parlé également de douleurs d’ischion. mon problème de jambe ne me permet pas de marcher correctement (donc inactive). l’achat d’un rollator (déambulateur) me permet une petite marche quotidienne. le centre anti-douleur n’apporte rien de concret. j’ai 88 ans. merci de l’aide que vous pourrez m’apporter. LAIR christiane

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