Sans être systématiquement hypochondriaques, chacun d’entre nous veille sur sa santé ; certains s’observent quotidiennement, d’autres veulent devenir centenaires.
Pour contrôler notre état de santé, on peut faire des analyses pour vérifier si un début de maladie ne viendra pas troubler le quotidien. Pour cela, il faut procéder par ordre et s’attaquer aux agresseurs les plus fréquents.
Croyez-en ma longue expérience, à la toute première place se trouvent les métaux lourds !
Et pour vérifier si moi-même je n’étais pas atteint par ces métaux toxiques, je me suis rendu chez une naturopathe qui dispose d’un oligoscan, l’appareil qui les détecte.
Surprise ou plutôt… catastrophe !
Mon organisme est inondé de ces agresseurs intrus. L’appareil a détecté 90% sur 100% (limite extrême). Cela s’explique sûrement parce que je mange beaucoup de poisson ! Or, c’est justement dans les poissons et crustacés qu’on en trouve systématiquement.
Jamais dans l’histoire de l’humanité nous n’avons tant exposé notre organisme à un si vaste déluge d’agressions.
D’ailleurs, la plupart des maladies contemporaines n’existaient pas il y a un siècle !
Nous vivons dans un environnement chimique : des milliers de produits toxiques baignent notre quotidien ; des sources de pollutions diverses encrassent l’organisme en permanence par différentes infiltrations.
Et le plus terrible, c’est que nous nous polluons principalement en respirant, en mangeant et en nous soignant :
- Nous nous imprégnons de métaux toxiques en respirant les gaz d’échappement des automobiles, les émissions aériennes des processus industriels, de la combustion du pétrole, du charbon, des végétaux, les émanations des incinérateurs d’ordures ménagères, des déchets miniers et industriels…
- Nous ingérons des toxiques en mangeant des aliments contaminés, résultat des pratiques agroalimentaires modernes stimulantes à l’excès, par l’utilisation à long terme de composés chimiques pour la protection des plantes. Ce qui a mené à l’explosion des quantités de cuivre, de mercure, de cadmium et de plomb dans les sols et les cours d’eau, contaminant les aliments. Il n’y a plus de poisson sans mercure et pas de pain sans cadmium, plomb et mycotoxines, de pâtes sans aluminium, de café sans cuivre, de lait et de fromage sans plomb… On ne trouve plus de frites sans mycotoxines et beaucoup d’acrylamides (principe cancérigène), ni de vin (même bio) sans sulfites (noyau métallique soufré) en quantité… Nous nous infestons de toxiques en buvant des jus de fruits, de l’eau dans des bouteilles en plastique, en récurant notre vaisselle et notre domicile, en cuisant au micro-ondes, en lavant notre linge…
- Nous empoisonnons notre organisme avec des métaux lourds et des toxiques en nous soignant préventivement par les vaccins dont les adjuvants contiennent du mercure et/ou de l’aluminium, en subissant depuis des générations l’obturation des caries par des amalgames dentaires contenant du mercure et de l’argent, ou en consommant certains médicaments…
La qualité de l’alimentation conditionne celle des tissus et cellules du corps (os, tendons, ligaments, muscles, artères, veines, nerfs, etc.).
Votre assiette va donc conditionner votre état de santé générale, à savoir l’état du terrain, sa résistance et sa vitalité.
Notre corps doit aujourd’hui combattre sur tous les fronts : stress, anxiété, sédentarité, pollution de l’eau et de l’air, toxines, aliments dévalués, tabac, alcool, tranquillisants, hormones, colorants, additifs, etc.
Mais la pire des pollutions, selon moi, restent les métaux lourds !
Plutôt que « métaux lourds », l’appellation « métaux toxiques » serait plus correcte. Elle englobe l’ensemble des métaux et métalloïdes présentant un caractère toxique pour la santé et l’environnement : plomb (Pb), mercure (Hg), arsenic (As), cadmium (Cd), nickel (Ni), zinc (Zn), manganèse (Mn), brome (Br)… pour ne citer que les plus connus.
Certains comme le cuivre, le zinc, le chrome sont nécessaires à l’organisme en petites quantités, mais deviennent toxiques à doses plus importantes ou en association avec d’autres toxiques.
Dans l’organisme, les métaux lourds sont bel et bien ces petites quantités qui font les grandes catastrophes.
Ils sont partout. Liés à différents supports anodins, ils ont une fâcheuse tendance à s’accumuler dans l’organisme et à provoquer des maladies et/ou à accélérer le vieillissement, voire la dégénérescence.
La liste de vos pires ennemis
Voyons ensemble les pires « ennemis » à éviter :
Le mercure
Neurotoxique, le mercure diminue les capacités mentales et cognitives et est toxique pour la reproduction. L’apport alimentaire, sous forme de méthylmercure, se fait par les poissons prédateurs (thon, espadon), mais on peut aussi y être exposé par inhalation lorsqu’une ampoule à basse consommation se brise. Il est aussi présent dans certains amalgames dentaires appelés « plombages » et peut migrer vers le cerveau par le nerf olfactif.
Le cadmium
Émis par les volcans, mais aussi par les activités industrielles, il est parfois présent dans l’eau et les aliments (riz, végétaux à feuillage vert, poissons). Il est également présent dans les piles, la fumée du tabac, les panneaux photovoltaïques, les pigments, la céramique ou l’émail. C’est un cancérigène avéré pour le rein, la prostate et les poumons.
L’arsenic
Élément naturel se comportant comme un métal, on le trouve dans l’eau, les sols ou l’air. Il peut provenir des volcans ou d’activités humaines (certains pesticides, exploitation minière) et de la fumée de tabac. Il est cancérigène avéré pour la peau, les poumons, la vessie ou les reins.
Le nickel
On le trouve dans certains aliments (cacao, soja, céréales) et dans l’industrie, mais aussi dans les portables, les bijoux et les piercings qui peuvent être allergisant pour la peau. Les composés du nickel sont cancérigènes avérés pour les poumons et la cavité nasale, et le milieu professionnel est particulièrement touché.
Il est impossible d’éviter totalement ces métaux lourds. Mais il est possible de les limiter… et de vous protéger de leurs effets.
Devant cet assaut de polluants comment s’en sortir ?
La priorité, c’est de prendre soin de votre système digestif.
La digestion des aliments, leur assimilation et l’élimination des toxines repose sur trois éléments fondamentaux :
- Le microbiote intestinal (la flore intestinale), composé principalement de « bonnes bactéries » ;
- La muqueuse intestinale, qui peut être agressée par certains aliments (gluten…), voire devenir poreuse : des toxines peuvent alors passer dans le sang au lieu d’être éliminées ;
- Et le système immunitaire intestinal, essentiel pour trier le bon grain de l’ivraie.
Dans tout ceci, c’est votre intestin grêle qui est l’organe clé.
Pour le préserver, il faut privilégier les fruits et légumes bio, réduire ou supprimer le sucre ainsi que les céréales à indice glycémique élevé (pain, pâtes, riz blanc) et éviter les laitages, surtout si vous êtes intolérant au lactose.
Pour donner un coup de pouce à votre intestin, vous pouvez prendre des enzymes digestives en cas de digestion difficile [1], et des probiotiques pour améliorer votre flore intestinale. [2]
2. Le foie
Le foie est le partenaire incontournable de l’intestin.
Toute perturbation de l’un se répercute sur l’autre. Cet organe effectue un nombre impressionnant de transformations chimiques. Il reçoit, traite et filtre le sang qui provient du tube digestif.
Pour soutenir un foie malmené, vous pouvez faire appel à des extraits de chardon marie (très efficace). Une autre plante, le Desmodium adscendens, est précieuse pour protéger votre foie en cas d’agression sévère (chimiothérapie, médicament qui agresse le foie… et métaux lourds). [3]
3. Les émonctoires
En troisième lieu, je vous conseille vivement de « libérer » vos émonctoires.
Les émonctoires sont des organes de sécrétion et d’élimination : intestins, reins, vésicule biliaire, peau, poumons. Ils sont intoxiqués et parfois bloqués.
D’abord, il faut… transpirer ! Par le sport ou par du sauna infrarouge, la transpiration est une des meilleures voies pour éliminer les métaux lourds.
Vous pouvez aussi :
- Protéger les reins et les voies urinaires par la racine d’ortie, les sommités fleuries de bruyère, l’aubier de tilleul.
- Protéger l’intestin et surtout la muqueuse de l’intestin grêle par la décoction ou l’extrait sec en gélules de la feuille d’olivier.
- Stimuler le drainage hydrique par un apport quotidien majoré surtout sous forme de tisanes et de thé vert, et de décoctions de queues de cerise.
Que faire si votre corps est intoxiqué de métaux lourds
Si des analyses confirment l’excès de métaux lourds dans votre organisme*, vous avez à votre disposition plusieurs merveilles de la nature pour vous en décharger.
La chlorella
Les nombreuses recherches ont montré les effets bénéfiques de cette algue lors d’une détoxination aux métaux lourds. La membrane fibreuse de la chlorelle absorbe de nombreux polluants présents dans l’environnement ou les aliments, et dont nous nous nourrissons : métaux lourds, pesticides, insecticides, engrais chimiques…
En aidant l’organisme à s’en débarrasser par les voies naturelles, la chlorophylle de cette algue assure, tant par sa qualité que par sa quantité, une oxygénation maximale des tissus et un assainissement efficace de la flore intestinale ; autant de vertus qui font de la chlorelle un des nettoyeurs majeurs de l’organisme.
L’ail des ours
L’ail des ours est un désintoxiquant majeur dans les pathologies induites par le mercure dentaire. Il protège les globules blancs et rouges contre l’oxydation due aux métaux lourds.
Grâce à ses composants soufrés, il solubilise le mercure et d’autres métaux, rendant ainsi possible leur élimination. Il contient du sélénium, chélateur des métaux lourds par excellence.
La pectine des fruits
La pectine des fruits et autres fibres naturelles (pommes, céréales complètes, graines de tournesol et de citrouille, noix, légumineuses, soja fermenté) transforme le plomb en sels métalliques insolubles et inabsorbables, donc excrétés.
Les algues
Les algues offrent une action à la fois détoxifiante et reminéralisante, puisqu’elles contiennent et apportent quasiment tout ce dont notre organisme a besoin pour se nettoyer, retrouver sa vitalité et renforcer son immunité. Les algues enfin sont connues pour neutraliser les effets des bombardements radioactifs !
Portez-vous bien !
Jean-Pierre Willem
* L’analyse des porphyrines dans les urines est la méthode la plus précise, car les porphyrines marquent dès qu’il y a contact avec les métaux lourds.
L’analyse de sang mesure uniquement les métaux circulant dans le sang. Elle donne certes une idée du degré d’intoxication, mais ne permet pas de prendre en compte les substances stockées dans les tissus. Les résultats sont donc peu significatifs, notamment si les substances toxiques sont toutes stockées (souvent lié à des maladies auto-immunes).
L’analyse de cheveux (non traités !) : tous les toxiques y sont représentés. On y détecte le taux de métaux lourds, ainsi que des oligoéléments et des minéraux. Ce test donne une bonne image du terrain.
Bonjour,
Je viens de lire votre lettre docteur et je partage totalement son contenu… J’ai une petite fille de 4 ans qui est autiste (diagnostiquée à 2 ans env d autisme régressif) , avant ses 2 ans elle allait parfaitement bien… elle a reçu de nombreux vaccins, ensuite elle a eu de nombreuses otites, problème pulmonaire, très gros soucis digestifs… bref elle a dû prendre des antibiotiques et nombreux traitements pour la guérir… très inquiète j’ai fait faire des examens et analyses plus complets à ma fille et ils ont révélé une présence importante de métaux lourds! ainsi qu’une intolérance aux produits laitiers et au gluten ! tous ces facteurs réunis, je crains, ont concouru à l’autisme de ma petite fille je ne peux le prouver mais je le doute fort… maintenant j’aimerais savoir, s’il vous plait, comment je peux faire une chélation des métaux lourds à ma petite fille de 4 ans? pouvez vous me conseiller une personne spécialisée dans ce domaine? une personne également qui traite l’autisme! j’irais n’importe où pour sauver mon enfant !!!! je vous remercie sincèrement pour votre réponse. bonne journée à tous.
Quel test mon médecin généraliste doit-il me prescrire pour que je sache enfin mon taux de métaux « lourds » ? Existe-t-il un test pris en charge par la sécu ? pour cela, doit-il être prescrit par un spécialiste (en quoi ?) ou un généraliste suffit-il ?
Vos lettres sont intéressantes mais je n’ai pas les moyens d’aller voir un naturopathe.
Merci Docteur pour vos précieuses informations;
En ayant ces informations, nous pourrons être vigilant à l’avenir.
Heureusement que vous êtes là vous et tous vos collègues (naturopathe, acupuncteur et autres) qui nous permettent d’avancer vers de meilleurs horizons)?
Bien sûr, tout cela n’est pas remboursé par la Sécu mais si c’est pour prendre des médicaments qui nous empoisonnent et qui finissent par retourner chez le pharmacien, cela nous coûte autrement très cher puisque c’est notre santé et notre vie qui est en jeu.
Continuez à nous envoyez vos lettres, cela me redonne de l’espoir en la vie.
Je me joins au commentaire de laurenceclabaut. Je lis chaque numéro de votre Lettre soigneusement et prends des notes.
Une question: est-ce possible de s’abonner à la forme imprimée de La Lettre. Je payerais volontiers les frais qui en découlent.. Pardon pour l’orthographe: je suis Suisse allemande.
Bonjour,
vos lettres sont très intéressantes mais comme dit plusieurs fois dans les commentaires, comment savoir ??? Quel test mon médecin généraliste doit-il me prescrire pour que je sache enfin mon taux de métaux « lourds » …….
lancer une pierre dans la marre comme vous le faites est très bien pour faire réagir , mais si nous ne pouvons que supporter le remou supplémentaire sans connaître la façon d’y réagir cela ne fait qu’augmenter le stress. Donc comme la plupart ici je pose la question: quelles analyses… ????
Bonjour à tous,
Les malades et d’autres épargnés (mais à mon avis, vu la vie que nous menons surtout dans les grandes métropoles, nous sommes tous plus ou moins intoxiqués) devraient se réunir en association, avec médecins.
L’Etat craint un scandale sanitaire, l’effrondrement de l’économie industriel etc etc, bref, système capitaliste….
L’hopital d’Orléans, vous le savez tous, n’a pu pratiquer la chélation que durant 15 jours, puis, ordre de l’Etat, interdiction lui fut ordonnée d’arrêter ces soins d’une « maladie non reconnue »… alors qu’en Belgique, en Allemagne.
Regroupez vous, les personnes qui sont le plus concernées, et mettez la pression…. il y a bien un membre d’une famille d’industriel, ou de médecin, qui est atteint par ce mal.
Bon courage à tous.
….suite de mon précédent commentaire : ceux qui veulent faire le test d’intoxication peuvent le faire en Belgique par exemple, ils parlent français… il doit y avoir des médecins français qui, même victime d’intimidation étatique, se charge de transmettre les tests d’analyses effectués en Allemagne ou Belgique.
Le BIO coûte super cher… on se demande si on essaie pas de se faire de l’argent sur le dos des personnes malades ou qui cherchent à se prémunir justement des conséquences de la présence de ces métaux lourds dans notre environnement ou alimentation.
Il n’est absolument pas normal de laisser des gens malades comme çà sans possibilité, pour ceux qui n’ont pas les moyens, de se soigner… L’Etat peut quasiment être condamné pour non assistance à personne en danger.
…(désolée pour mes fautes d’accord, je m’en aperçois que maintenant)…
Je souhaiterais avoir une réponse pour soigner un staphylocoque doré placé dans un rein. Actuellement traité par antibiotique. Merci pour votre aide
Cordialement
Consommer des algues pour éliminer les métaux lourds mangés avec les poissons? Les algues ne sont elles pas autant polluées? Le kombu vendu en magasin bio par ex, vient de Bretagne. Pas loin du rail d’Ouessant? Je n’ai jamais vu de rapport d’analyse sur les algues. Bio ne veut pas dire non pollué. Ou alors les algues ne stockent pas? Qu’en pensez vous?