Chère amie, cher ami,
Je ne veux surtout pas vous affoler. Mais depuis quelques années, nous sommes pris d’assauts par des poisons invisibles.
Ils sont totalement invisibles parce qu’ils sont minuscules. Plus que minuscules même. On appelle ça les nanoparticules, vous avez sûrement déjà entendu ce mot.
Les nanoparticules, également appelées particules ultrafines, sont des molécules dont la taille varie entre un et cent nanomètres (millième partie du micromètre).
L’ADN mesure 2,5 nanomètres. Si cela peut vous aider à vous faire une idée : un cheveu humain fait environ 20 000 nanomètres d’épaisseur. Elles sont donc largement plus petites qu’une cellule.
Ces nanoparticules instaurent une nouvelle étape de la chimie industrielle inédite à ce jour : c’est à la fois fascinant et terriblement inquiétant :
- Fascinant, parce que des biotechniciens géniaux ou des démiurges sont susceptibles aujourd’hui de générer des propriétés physico-chimiques nouvelles ;
- Inquiétant : car à ce niveau infinitésimal, les conséquences à long terme sur l’organisme sont totalement imprédictibles.
Les nanoparticules sont très répandues, surtout dans les produits de soin, les cosmétiques, les vêtements, les articles de sport, les produits pour le jardin et la maison, les boissons, les bâtiments, l’automobile, l’électronique, la médecine, la chimie, le textile, la pharmacie, l’agroalimentaire, l’optique, etc.
Vous voyez, on retrouve ces particules invisibles presque partout, et tout autour de nous dans notre quotidien :
- Les dentifrices peuvent contenir les nanomatériaux suivants : dioxyde de titane TiO2 (blancheur de la pâte), silice SiO2 (abrasion), phosphate de calcium (comblement des fissures), peroxyde de calcium (désinfection et blanchiment).
- Les cosmétiques et les produits solaires peuvent contenir des filtres solaires anti-UV minéraux, tels que le dioxyde de titane TiO2, et l’oxyde de zinc ZnO.
- Les crèmes solaires sont blanches ou transparentes lorsque les particules de dioxyde de titane TiO2 sont respectivement de taille supérieure à 195 nanomètres ou inférieure à 35 nanomètres.
- Les peintures, vernis, lasures, laques peuvent contenir des nanoparticules de dioxyde de titane TiO2, de silice SiO2, de céramique pour résister aux UV, à l’abrasion et aux rayures.
- Pour l’aspect brillant de certains bonbons et confiseries, pour la blancheur des biscuits et des gâteaux, mais aussi du papier d’emballage alimentaire, on peut recourir au dioxyde de titane (E 171).
- La silice : on en trouve dans les produits en poudre (sucre, sel, épices, café, etc.). On utilise par exemple des nanoparticules d’oxyde de silice (E 550) dans certaines farines pour éviter la formation de grumeaux !
L’amiante et la poussière de charbon : c’était le début de la fin !
Il y a un siècle, nous avons déjà fait connaissance avec les nanoparticules lors de la survenue des particules fines telle que l’amiante, faisant office d’isolant dans les bâtiments, ainsi que les produits de combustible incomplètement brûlé des moteurs Diesel.
De même, la silice contenue dans les particules de poussière de charbon a causé la mort de milliers de mineurs par la silicose : les particules fines de charbon altéraient les poumons des mineurs (pneumoconiose et cancer de la plèvre), pendant que les fibres d’amiante commençaient à s’effriter en fines particules dans l’air ambiant des bâtiments publics comme les écoles, les administrations etc.
Durant un demi-siècle, on a exploité à outrance ces deux produits toxiques, et on faisait semblant d’ignorer leurs effets catastrophiques sur la santé.
Et il semble qu’on recommence à faire cette erreur avec les nanoparticules.
La question à laquelle personne n’ose répondre
La question est la suivante : quel est l’impact des nanoparticules ? Quel est l’effet biochimique et toxique de ces particules dans notre organisme ?
Eh bien… Pour être tout à fait honnête, nous sommes dans l’incapacité totale de répondre à cette simple question !
Ce qui est inquiétant, c’est que notre organisme sait gérer des éléments agressifs « normaux », mais n’a pas du tout été conçu pour filtrer des nanoparticules.
Existe-t-il des résultats de laboratoire ?
Officiellement… non. Les nanoparticules n’auraient encore tué personne, mais, là aussi, faudra-t-il attendre des centaines, des milliers de morts ou de malades chroniques pour réagir ? Les nanotechnologies soulèvent des questions auxquelles nous ne savons pas répondre.
Quand une particule a la taille d’un ADN, elle risque donc, un jour ou l’autre, de se trouver au contact de cet ADN, et que se passera-t-il à ce moment-là ? Nous sommes en droit de craindre le pire.
Leur impact réel n’est pas encore bien connu, car tout ceci est encore très récent. L’usage massif des nanomatériaux ne date que des années 1990.
L’évaluation des risques liés aux nanotechnologies a du retard. Et si les experts sont unanimes sur la nécessité d’augmenter les recherches, l’ampleur de la tâche est titanesque.
Les quelques rares expertises scientifiques délivrées aujourd’hui sur les nanomatériaux sont, comme sur bien d’autres sujets d’ailleurs, bien trop souvent réalisées par des experts qui se font épingler pour leurs liens incestueux avec les industries sur lesquelles ils sont censés donner un avis impartial.
« Est-ce vraiment bon pour notre santé ? J’ai comme un doute ! », affirme Marc Jaspard, biochimiste. Si l’on mélange plusieurs substances toxiques, ou, plus simple, deux molécules séparément « inoffensives », que se passe-t-il sur le plan toxicologique ? La réponse est simple et carrée, « nous n’en savons rien », car les tests toxicologiques sont réalisés uniquement sur des molécules simples, jamais en mélange.
Ce sont aujourd’hui des dizaines de milliers de molécules diverses et variées qui ont été créées par l’industrie chimique depuis ses débuts : auxquelles nous devons ajouter ces nanomatériaux, dont on ne sait, encore une fois, pas grand-chose.
Ce qui est sûr, c’est que les xénobiotiques, les métaux lourds, les nanoparticules, les PCB et autres molécules toxiques, créent un cocktail explosif auquel il devient de plus en plus difficile d’échapper.
Le meilleur moyen de les éviter, c’est d’éviter au maximum les produits transformés et d’avoir recours à une alimentation bio, d’éviter au maximum les produits issus de l’industrie cosmétique, et tous les exemples que j’ai cités au début de cette lettre.
Vaste programme ! Mais rassurez-vous, je vous donnerai, au fil de mes lettres, de nombreux conseils pratiques pour vivre mieux et plus longtemps.
Portez-vous bien !
Jean-Pierre Willem
PS : si vous voulez en savoir plus sur ce sujet, je vous invite à lire mon livre « Pollutions et santé » paru aux Éditions Dangles.
J’ai perdu la sensibilité des pieds en utilisant pourtant parcimontieusement la colle pour appareil dentaire et qui contenait du zinc.j’ai élu l’information sur un journal economique 10 ans plus tard je n’aie rien recupéré
Les nanoparticules.
Si Docteur, vous ne pouvez qu’affoler certains
lecteurs de votre lettre sur ce sujet. C’est inévitable.
Vous, les savants qui savez, que faites-vous et depuis
quand auprès des organismes institutionnels en
charge de la prévention et des soins de la santé publique pour les contraindre à agir à tous les niveaux de ces
distributeurs de poisons.
C’est ce nous aurions voulu lire dans votre lettre.
Tout à fait d’accord avec vous, DENONCER ET INFORMER c’est bien mais AGIR C EST MIEUX ! Alors Dr Willem, à quand la création d’un comité de médecins pouvant faire avancer les choses !
Nous ne savons pas si c’est dangereux, ni où ni comment, mais en attendant, faisons-nous PEUR !!!!!!
bonjour
En achetant une crème solaire contenant du dioxyde de titane on m’a assurée que celui ci n’était pas sous forme de nanoparticule mais de molécule normale donc ne pénétrant pas profondément dans les cellules , nous sommes très démunis quand nous devons choisir une crème solaire car même en pharmacie les produits Avène ont une longue liste de composants , alors comment faire pour ne pas s’empoisonner ? si vous connaissez des produits indemnes je prends .
Pauvre de moi ! Non seulement je fais une sévère dépression mais en plus je viens de lire que mon anti-dépresseur renferme du E 171 dans l’enveloppe de la gélule ! Double peine : la dépression et l’épée de Damoclès avec ce médicament que je ne peux évidemment pas arrêter rapidement. Attention quand il y a gélule, il y a souvent E 171 et donc nano-particules ! Que faire ?
Depuis quelques années, je suis les travaux de NANOBIOTIX qui est en train de révolutionner le traitement des cancers grâce à l’injection de nanoparticules d’Hafnium qui multiplient la puissance des rayons de la radiothérapie par 9 sans toucher ni même atteindre les tissus sains. Cela n’a pas que du mauvais ! Cordialement
Bonjour,
J’ai beaucoup apprécié votre article qui attire l’attention sur le problème des nano particules dont les effets sur l’organisme ne sont pas vraiment connus.
J’ai entendu parler de la maladie (ou du syndrome, je ne sais pas trop) des MORGELLONS. Absolument épouvantable et qui serait causée par les nano particules contenues dans les produits dispersés au-dessus des champs par hélicoptère. En avez-vous entendu parler ?
ça parait tellement terrible que je me suis demandé si ce n’était pas une pure invention destinée à effrayer les gens.
Merci de votre réponse.
Cher Monsieur, vous avez certainement raison,mais que fait-on de toutes ces grosses particules que nous pouvons voir elles, circuler sur les routes dans les airs,sur comme au fond des mers conçues pour nous qui font en leur civilité des centaines de milliers de morts sots et capables en leurs versions militaires cultivées avec grands soins et profits d’enfer centaines de millions voir milliards .Aveugles à ce qui nous crève les yeux comment seulement reconnaitre .ce qui invisible prolifère et crée profits.Autant mettre en garde l’amant religieux mis en transe par la religieuse, si je puis dire
après
j’ai fait sauté malencontreusement le mot a mettre entre italique :éclaté
j’aimerais savoir si le colorant dioxyde de titane marqué sur les boites de médicaments, est sous forme de nanoparticules ou non et s’il est aussi délétère pour la santé que le dioxyde de titane TiO2 car je prends depuis des années pour des intolérances alimentaires et une perméabilité intestinale le complément alimentaire prescrit par mon médecin traitant TOLERANCE des labos YSONUT à base de glutamine. J’ai vu aux infos de 13 h sur tf1 un reportage qui déclarait que le dioxyde de titane était selon des dernières études sur des rats cancérigène et rendait l’intestin perméable , j’ai écrit au labo pour me reprendre mes boites ( 22 euros chaque boite) car je n’ai plus confiance du tout, mais aucune réponse de leur part, c’est une honte !
Le dioxyde de titane E171 rentre dans la formules de multiples médicaments, pourquoi ne pas l’interdire tout simplement… Je me fais maintenant mes gélules de glutamine-chlorelle-HE romarin Verbénone, au moins finis tous ces excipients douteux, mais quelle galère pour les consommateurs que nous sommes, il faut être toujours vigilants et loupe à la main car bien sûr les ingrédients sont écrits en minuscules !.