Haro sur le Levothyrox.
Après Mediator de Servier qui a mis plusieurs années avant d’être interrompu, le patron du labo Merck a des cheveux blancs à se faire.
Ces comprimés de la thyroïde, prescrits à 3 millions de personnes en France souffrant au niveau de cette glande située à l’avant du cou et qui régule notre organisme, ont entraîné une vague d’effets secondaires chez quelque 31 000 patientes.
En cause, sa nouvelle recette changeant certains de ses excipients afin d’apporter davantage de stabilité au produit.
Maux de tête, vertiges, perte de cheveux…
Les plaintes sont telles qu’une pétition a recueilli plus de 350 000 signatures pour réclamer l’ancienne pilule.
« Cette mise en examen est une bonne nouvelle pour toutes les femmes que l’on a prises pour des hystériques. C’est ça, à l’époque, qui m’a le plus choquée », déclare Anny Duperey qui s’est beaucoup mobilisée pour faire entendre la voix des personnes victimes d’effets secondaires.
« Cette décision montre aussi que les puissants laboratoires ne sont pas totalement intouchables. »
Après l’intervention de diverses autorités judiciaires, il reste à analyser les réalités de cet imbroglio.
Dans mes diverses Newsletters j’ai beaucoup évoqué l’inefficacité de ce produit prescrit à 3 millions de personnes, en majorité des femmes.
Levothyrox devient aussi célèbre que le Mediator.
Pour diagnostiquer une dysthyroïdie, on procède à 4 analyses : la TSH (Thyroid Stimulating Hormon) l’hormone thyroïdienne qui régule la sécrétion de deux hormones thyroïdiennes à savoir la T3 (Triiodothyronine) et la T4 (tétra-iodothyronine).
Lorsque la thyroïde ne fabrique pas suffisamment d’hormones, l’hypophyse produit davantage de TSH pour la stimuler.
Le dosage de la TSH serait le test le plus sensible pour affirmer la qualité de la fonction thyroïdienne. La problématique du dosage normal de la TSH permet-elle d’éliminer un dysfonctionnement thyroïdien ?
L’interrogatoire reste le temps clef de l’examen.
Reste l’iodurie (l’iode dans l’urine), ce test (non remboursé par la sécu) n’est jamais demandé par les endocrinologues et pourtant ce minéral est essentiel.
En cas de carence en iode, la thyroïde s’adapte.
En présence d’une carence sévère ou prolongée, les mécanismes d’adaptation ne suffisent plus et la synthèse en hormones thyroïdiennes s’écroule, ce qui entraîne une stimulation de la TSH et une augmentation du volume de la glande thyroïde sous forme de goitre.
En France, la consommation se situe entre 80 et 120 μg par jour.
Ce qui est insuffisant.
En 1950, pour enrayer ce problème de santé publique (à savoir la carence en iode), l’Etat français avait préconisé l’adjonction d’iode dans le sel de consommation courante, soit 10 à 15 μg d’iode par gramme de sel.
Mais la contrepartie de ce supplément de sel industriel générera un autre fléau social : l’hypertension artérielle.
On est au cœur d’un cercle vicieux !
Les maladies auto-immunes
La découverte d’une hypothyroïdie ou hyperthyroïdie ne s’arrête pas au traitement de cette dysthyroïdie.
Cette glande peut se transformer en maladie auto-immune. Les auto-anticorps, responsables de l’auto-immunité, sont dirigés contre les propres constituants de l’individu, c’est ainsi que l’hypothyroïdie mute en maladie d’Hashimoto, l’hyperthyroïdie en maladie de Basedow.
- Les auto-anticorps anti-TPO (antithyroperoxydase). Comme les anticorps anti-microsomes thyroïdiens, ils bloquent la thyroperoxydase, une enzyme nécessaire à la fabrication des hormones. Ils sont présents à 90 % dans la maladie d’Hashimoto.
- Les auto-anticorps antithyroglobuline se fixent sur la thyroglobuline et empêchent son fonctionnement correct. Ils sont présents à 70 % dans la thyroïdite d’Hashimoto.
- Les auto-anticorps antirécepteurs de la TSH se fixent sur le récepteur cellulaire de l’hormone hypophysaire responsable de la stimulation glandulaire normale. Prenant sa place, ils activent le récepteur et induisent une fabrication anormalement excessive d’hormones (maladie de Basedow).
Plus rarement, ce sont des auto-anticorps «bloquant» le récepteur. Ils sont alors responsables d’une hypothyroïdie, présents dans 25 % des cas.
Au cours de la maladie, la glande thyroïde est à la fois l’organe de production de ces auto-anticorps et l’organe cible qui est attaqué par ces derniers. C’est ainsi qu’une thyroïdectomie chirurgicale entraîne leur disparition, mais à quel prix (traitement substitutif = prise à vie de Levothyrox). Par ici les petits sous !
L’hormone T3, seule active
Il faut savoir que le Levothyrox stimule essentiellement l’hormone T4, celle-ci étant peu active.
Seule la T3 l’est.
Pour la rendre active et devenir T3, il faut la présence de différents facteurs (zinc, manganèse, sélénium vitamines B1, B2, B6, E) et un bon état des organes fonctionnels (foie, surrénales, intestin et son microbiote).
Ne pas oublier la prise d’un tranquillisant, dès lors que tout trouble de la thyroïde est dû à un stress majeur ou répétitif.
Son effet nocebo
Avec la première formule du Levothyrox, les patients souffraient déjà d’effets secondaires mais s’y étaient accoutumés.
Il s’agissait d’une sorte de mithridatisation acquise progressivement.
Mais après le changement de la formule, tous les effets secondaires se sont pour ainsi dire « réveillés ».
C’est l’effet « nocebo », à l’inverse du placebo (substance inactive substitué à un médicament de façon à distinguer l’action psychologique et l’action pharmacologique de celui-ci).
Plusieurs patients ont détaillé les symptômes qu’ils ont ressentis après la prise de la nouvelle formule.
Insomnies, douleurs musculaires, vertiges, maux de têtes, névralgies, douleurs articulaires, perte de cheveux, problèmes intestinaux…
Des désagréments qui ont conduit certains patients à retourner à l’ancienne formule du Levothyrox.
Cette L. Thyroxine n’étant pas efficace, les patients doivent augmenter la posologie pour atteindre un début d’efficacité.
Prenant en considération les souffrances endurées par 30% de Français (une majorité de femmes) je me devais d’écrire un livre pour rectifier le tir et restaurer la confiance et le retour à une meilleure santé.
Dans ce livre « Les troubles de la thyroïde », je donne des protocoles pour l’ensemble des dysthyroïdies où figurent diverses approches thérapeutiques.
Le produit essentiel est le THYREGUL (2 gélules suffisent), un tranquillisant : QUIET-FULL. (Labo Phyt-Inov).
+ L’homéopathie, la gemmothérapie et les huiles essentielles.
Les endocrinologues qui ont lu ce livre et appliqué ces formules, ont été tancés vertement et sommer de retourner auprès de leur incontournable Levothyrox.
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Livres à offrir à Noel :
« Les troubles de la thyroïde ». Ed. Dauphin. (18 euros).
« 100 ordonnances naturelles pour 100 maladies courantes ». Ed. Trédaniel (26 euros). (Dysthyroïdies, endométriose, enfant hyperactif, maladie d’Alzheimer, maladies auto-immunes, bronchiolite du nourrisson, céphalées, glaucome, mucoviscidose, prostatite, vaccinations…).
Bonne lecture !
Jean-Pierre Willem
Bonjour Docteur,
Je viens de lire votre mail parlant des problèmes thyroïdiens qui est comme tous vos articles très intéressant.
Mais hélas, que peut-on faire lorsque l’on a plus de glande thyroïdienne ?
Cordialement
Lénaïk
Merci pour ces informations, mais pour beaucoup, le mal est fait.
Les effets indésirables sont tellement nombreux …. nous voulions un traitement “sain” … hélas…
Bonjour Mr Willem
C’est bien gentil vos infos pour réguler la fonction Thyroïdienne .
Mais que faire lorsque nous n’avons plus de Thyroide et para Thyroide ? Quelles solutions proposé vous? . J’ai essayé bien des formules plantes , l’énergétique , le quantique mais aucunes n’a été MAGIQUE. La pensée super POSITIVE ME PERMET de me maintenir au mieux . ALORS DE GRÂCE ouvré encore plus le champs dès possible si vous le pouvez ça nous serais bien profitable . MERCI DE VOTRE ATTENTION, de vos conseils .
Je vous souhaite une très agréable journée dans la Lumière.
? Marie ???
Bonjour j’ ai un problème de thyroïde un petit kyste ou petit goitre il veule percer ce kyste pour voir si il est dur ou pas je ne l ai pas fait parce que je n ai pas envie d être le cobaye .Cette ma thyroïde déconne j ai pris du poids et ma voix s eraille parfois mais elle ne m empêche pas de vivre jamais malade je me soigne qu avec des plantes les Médocs pas pour moi aucunes confiance
Merci pour cette information
Pour ma part j’ai eu l’ablation totale de la glande thyroïde en 2013
Je n’ai jamais compris pourquoi il était prévu seulement d’enlever le nodule
Je suis traité L. thyroxine 88gr
Les produits essentiels que vous préconisé ThyreguletQuiet-Full
Est-ce possible dans mon cas
En espérant une réponse
Merci infiniment
Aloïsia
On m’a enlevé l’intégralité de ma thyroïde depuis 20 ans et depuis je n’ai jamais réussi à être bien. J’ai commencé à prendre du levothyrox et depuis 2 ans environ du L-thyroxin. Mais je suis de plis en plus malade : insomnie, grosses douleurs musculaires, gros problèmes intestinaux, grosses crampes, prise de poids, vertiges, fibromyalgie etc. J’essaie de survivre. Que dois-je faire ? Cordialement
je suis sans thyroide depuis 1999, ablation totale due nodules , et depuis trois ans, le dosage ne fonctionne plus normalement je saute de 125 à 112,5 de Levothyrox et ça me fatigue.
Si vous pouvez me conseiller , merci de me répondre.
Cordialement.
Mme DALLET.
Merci pour toutes vos lettres qui sont pleines de sens et de bon sens.
Je regrette de ne pas retrouver votre lettre qui parle du début de la vie du Dr Albert Schweitzer. Je n’ai que la dernière qui raconte sa fin
Bien respectueusement
Marie Agnès
bonjour Docteur willem j’apprécie beaucoup vos articles. j’aimerais savoir comment ce procurer le livre pour. noel peut ton vous le commende merci beaucoup Colette saada